Pour ce sixième et dernier épisode, nous explorons les nouveaux horizons vers lesquels se dirige VPLP, ceux du transport maritime, qui constitue le troisième pôle d'activité de l'agence depuis 2019. Qui d'autre, pour en parler, que le président de VPLP, Simon Watin, ingénieur et architecte naval, passé de la Coupe de l'America (il a longtemps travaillé pour Artemis Racing) à la décarbonation de la marine marchande ?

Car c'est bien dans le droit fil de la victoire dans la Coupe de l'America en 2010, évoquée dans l'épisode 4, que VPLP se lance dans le projet de développer et d'installer des ailes rigides sur les bateaux de transport maritime, les OceanWings. Le travail de conviction du secteur est long mais fini par payer en 2018 quand l'agence remporte, avec Zéphyr & Borée et Jifmar, l'appel d’offres pour la construction de Canopée, un roulier de 120 mètres de long doté de quatre ailes rigides pour transporter les éléments de la fusée Ariane entre l'Europe et la Guyane.

Mis à l'eau en 2023, le plus grand des plans VPLP affiche des résultats au-dessus des attentes en termes de consommation d'énergie et a lancé l'activité de l'agence dans le transport maritime et les bateaux de travail. Avec de nombreux projets, notamment Vela - un trimaran de 65 mètres en aluminium conçu pour du transport 100% décarboné entre la France et les Etats-Unis -, porté entre autres par François Gabart. Un symbole supplémentaire du trait d'union entre la course à la voile et le transport maritime de demain.

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Pour ce cinquième épisode, nous plongeons, en compagnie de Mathias Maurios, architecte naval associé, en charge du pôle plaisance, et de Quentin Lucet, architecte associé spécialiste des monocoques de course, dans un nouveau monde, que VPLP découvre au début des années 2010 : celui des "super yachts", autrement dit des bateaux construits à l'unité et sur mesure.

Le cabinet découvre cette discipline particulière avec Hemisphere, un catamaran de 145 pieds, longtemps le plus grand du monde, en aluminium, pour un propriétaire passionné de plongée. Ce sont des projets de longue haleine, qui prennent parfois trois années de travail, avec des clients exigeants - "de la haute couture".

Ce sera le cas des projets emblématiques comme Comanche, monocoque de 100 pieds, directement issu de l'expérience en Imoca du cabinet, ou des Gunboat, catamarans en carbone. "Les clients viennent chercher la performance issue de la course", rappelle Quentin Lucet - qui ne cache pas que la prochaine étape est de proposer des foils à ces propriétaires...

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Simon Watin, désormais directeur général de VPLP Design, s'en souvient comme si c'était hier : "Russell Coutts a appelé à l'agence à Paris pour nous dire que la Coupe allait se courir en multi et qu'il avait besoin de nous. J'étais petit stagiaire, je me suis dit waouh, où est-ce que je suis !"

C'était parti pour une expérience incroyable qui allait amener VPLP à dessiner un trimaran de 90 pieds doté d'une aile rigide de 68 mètres de haut, vainqueur de la Coupe de l'America en 2010 face au catamaran d'Alinghi - et transformer profondément l'agence et ses méthodes de travail.

Aux Etats-Unis, les hommes de VPLP découvrent de l'intérieur le fonctionnement d'un design team de la Coupe, avec ses hyper experts de chaque domaine de l'architecture navale. Des spécialistes rassemblés au même endroit et qui travaillent tous ensemble, avec une forte proportion d'ingénieurs en charge de la performance et de la structure.

Dans ce quatrième épisode, Simon Watin et Xavier Guisnel, associé en charge de la coordination de l'ingénierie, racontent l'aventure de la Coupe 2010 et son impact sur les méthodes de travail au sein de VPLP, l'arrivée des ingénieurs à l'agence et la spécialisation de chacun des métiers de la boucle architecturale. Un impact qui perdure encore aujourd'hui dans l'organisation de VPLP qui emploie désormais une quinzaine d'ingénieurs à plein temps.

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Jusqu'à la moitié des années 2000, VPLP n'a pas encore mis les pieds dans le monde du monocoque. Mais le déclin des trimarans Orma et la rencontre avec Guillaume Verdier les emmènent vers une nouvelle catégorie : les Imoca du Vendée Globe.

Dans ce troisième épisode, nous plongeons, en compagnie de Quentin Lucet et d'Antoine Lauriot Prévost, architectes associés au sein de VPLP Design, dans la saga des 60 pieds open, une entrée dans la classe qui va transformer l'agence.

Sollicité par Marc Guillemot, VPLP conçoit Safran, un monocoque léger ET puissant, dotés d'impressionnants bouchains, d'un mât reculé et de dérives courbes, mis à l'eau en 2007. Le bateau impressionne, les commandes s'enchaînent et les résultats ne tardent pas à arriver, tandis que le cabinet s'empare de la révolution des foils dès 2015.

C'est ainsi que les trois derniers Vendée Globe ont été remportés par des 60 pieds signés VPLP-Verdier : Macif, avec François Gabart en 2013 ; Banque Populaire VII, avec Armel Le Cléac'h en 2017 ; et Maître Coq, avec Yannick Bestaven en 2021.

Et l'ambition pour cette nouvelle édition du tour du monde en solitaire n'a pas changé : faire la course en tête.

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Né de la course, VPLP Design se lance très rapidement dans la croisière et c'est l'objet de ce deuxième épisode en compagnie de Mathias Maurios, architecte naval associé, en charge du pôle plaisance.

Dès 1984, le premier catamaran Lagoon prend forme sur la table à dessin de VPLP, près de quatre décennies plus tard, plus de 87 000 exemplaires naviguent sur tous les océans !

En 1999, le Lagoon 380 est le premier à être doté de hublots verticaux, qui permettent une meilleure vue sur la mer et une cabine moins chaude sous les tropiques - il fera figure de véritable best-seller, construit à plus de 880 exemplaires.

Viendront ensuite les Outremer puis les Gunboat - plus sportifs -, les Excess... Une passion pour le multicoque, jamais démentie !

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Dans ce premier épisode de la saga VPLP, nous partons, en compagnie de Xavier Guilbaud, architecte naval associé au sein du cabinet, des débuts de l'agence, en 1983, lorsque les deux fondateurs s'associent pour dessiner leur premier bateau, Gérard Lambert, un foiler de 50 pieds.

Plus de 40 ans après, le multicoque reste profondément ancré dans l'ADN de VPLP. Après ce premier trimaran viendront Poulain - le futur Idec de Francis Joyon -, les catamarans Lagoon, Pierre 1er, RMO/Primagaz, L'Hydroptère, les Groupama 1, 2 et 3, Geronmio, Banque Populaire V, USA 17 et bien d'autres... Il faudra attendre près de 25 ans pour que VPLP s'attaque enfin au monocoque !

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