Arthur Fu Bandini c’est d’abord une silhouette, gilet en cuir sans manche, figure svelte coiffé d’un chapeau qui cache des yeux charbonneux. Avec ses refrains qui résonnent comme des anti-slogans publicitaires, le jeune auteur-compositeur-interprète s’immisce à pas de loups sur la scène francophone. Là où les réseaux prônent les phrases chocs, Arthur revendique la poésie. Là où les plateformes cloisonnent, Bandini pratique l’hybridation. Pour son premier EP, il affirme
« Ça n'a jamais été mieux avant », et nous prévient qu’il ne s’agit que du volume 1. Sept titres comme autant de portes ouvertes, sept titres peuplés des fantômes de Joe Strummer, de Chuck Berry, d’Alain Bashung ou d’Antonin Artaud. Avec sa musique, Arthur Fu Bandini balance entre la rêverie d’un Pierrot punk et surréaliste, et la colère froide d’un Akhenaton qui aurait troqué les platines contre des guitares et des synthés. Le Fu de son nom de scène, c’est le diminutif de futur. Et c’est sûr qu’avec Arthur, le futur redevient désirable. Aujourd’hui, dans Place des Fêtes, en direct de la Folie L1 du Parc de la Villette, Arthur Fu Bandini, en interview et en session live, rien que pour nous.
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