La semaine dernière dans Libération, on apprenait que le directeur du Théâtre de la Ville - qui s'apprête à rouvrir ses portes après des années de travaux- a émis l'idée de rebaptiser la Place du Châtelet où se trouve également le théâtre du même nom, Place des Théâtres. On imagine déjà les tweets rageurs du collectif Saccage Paris criant au crime de lèse-patrimoine... À Montréal, la place qui accueille le Festival de Jazz, les Francos ou Montréal en Lumière dont nous revenons, s'appelle depuis bien des années : Place des Festivals tant la culture occupe une place centrale dans la métropole. Pour autant, le Québec reste un territoire où certains artistes peuvent vite se sentir un peu à l'étroit, surtout quand ils commencent à amasser les prix. Mon invité du jour a eu le Prix Polaris, le Juno pour l'album francophone, quelques Félix, les Victoires de la Musique québécoises, ou encore le prix révélation Radio Canada. Il a fait une école de jazz et c'est sous le pseudonyme de Les Louanges que nous avons repéré Vincent Roberge. Même pas 30 ans, originaire de Lévis, tranquille bourgade en face de Québec, sur l'autre rive du Saint-Laurent. Et déjà deux albums acclamés des deux côtés de l'Atlantique : "La nuit est une panthère" en 2018 et "Crash" début 2022. En tournée, il a déjà rempli deux fois en moins d'un an le MTelus, anciennement Metropolis, l'équivalent de notre Olympia. Autant vous dire qu'il était impensable de ne pas profiter de ma présence à Montréal pour lui tendre mon micro. Les Louanges sera le 14 mars à Bruxelles, le 16 mars au Trabendo et le 17 au Makeda à Marseille pour le festival Avec Le Temps. Mais aujourd'hui, c'est l'invité de la 190e Place des Fêtes. Sur l'album Crash, il a invité Corneille, mais pour son nouveau single sorti il y a quelques jours, c'est avec Ichon qu'il partage ses rimes et ça s'appelle "Sur la mélodie".

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