Comment ça va ? Pas la folie. Le printemps qui n’arrive pas, les inondations, les élections européennes, les guerres, la réforme du chômage, la fusion de l’audiovisuel public… je continue ? Mais heureusement on a la musique pour exorciser tout ça, et des jeunes chanteurs qui ont un sens de la formule qui parfois nous échappe. Aujourd’hui sur Tsugi Radio, on reçoit un musicien angevin qui a patiemment tracé sa route jusqu’à nos oreilles. La musique fait partie de la vie de Nerlov depuis son adolescence au Lycée Joachim du Bellay dans la capitale de l’Anjou. D’abord le metal hurlant, puis la basse, la batterie, il a fricoté du côté du dub de Zenzile, chanté en anglais, mais là c’est le français qui charrie sa mélancolie, son ironie mordante et aussi sa douceur. Avec son complice Atom, croisé chez C2C ou Beat Torrent, ils ont inventé une chanson mutante qui pourrait plaire tant aux amateurs de rock, de new wave, d’electronique et même sans doute de rap. Nerlov c’est un poids welter dont la rime percute et désarçonne pour mieux nous attendrir. Car si au fond, tout ça n’était pas si grave, comme il le proclame avec le titre de son premier album.

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