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Or
À l’écoute de l’album dont il va être question aujourd’hui dans Place des Fêtes, me vient l’envie de crier : are you ready ?
Non pas que je me sois transformé en DJ d’Ibiza ou que j’ai envie de sortir les sirènes, mais juste pour vous prévenir que vous n’êtes pas forcément préparé·e·s à la tempête qui approche. Quand il s’agit pour les météorologues de donner un nom à une tempête, inconsciemment le patriarcat lui donne toujours un prénom féminin. Car, c’est bien connu, c’est toujours de la faute des femmes si c’est le bazar !
Et là, j’ai déjà employé deux mots interdits aux chercheurs et aux chercheuses par l’administration Trump, j’en profite ! Pourtant quelque chose me dit que Kelly Rose, qu’on connait depuis quelques temps pour son projet Uzi Freyja, ça lui va plutôt bien cette histoire de tempête. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler que Freyja n’est autre que la déesse nordique de l’amour, du sexe, de la fertilité et aussi de la guerre. Bhelize Don’t Cry, c’est le premier album d’Uzi Freyja qui avance façon char d’assaut sur nos certitudes esthétiques défonçant toutes les barrières de genre. Et on en sort, exalté. Mais derrière la puissance de feu des mots et des sons, Uzi Freyja laisse entrevoir une bouleversante sensibilité en s’adressant à l’enfant à la vie tourmentée qu’elle était. Entre empouvoirement et vulnérabilité, Uzi Freyja ne choisit pas car elle sait bien que l’une nourrit l’autre. Et si ça déplaît à certains culs serrés, tant mieux ! Émancipée, éruptive et touchante : Uzi Freyja n’a pas besoin d’une invitation pour être au micro de Place des Fêtes.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’écoute de l’album dont il va être question aujourd’hui dans Place des Fêtes, me vient l’envie de crier : are you ready ?
Non pas que je me sois transformé en DJ d’Ibiza ou que j’ai envie de sortir les sirènes, mais juste pour vous prévenir que vous n’êtes pas forcément préparé·e·s à la tempête qui approche. Quand il s’agit pour les météorologues de donner un nom à une tempête, inconsciemment le patriarcat lui donne toujours un prénom féminin. Car, c’est bien connu, c’est toujours de la faute des femmes si c’est le bazar !
Et là, j’ai déjà employé deux mots interdits aux chercheurs et aux chercheuses par l’administration Trump, j’en profite ! Pourtant quelque chose me dit que Kelly Rose, qu’on connait depuis quelques temps pour son projet Uzi Freyja, ça lui va plutôt bien cette histoire de tempête. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler que Freyja n’est autre que la déesse nordique de l’amour, du sexe, de la fertilité et aussi de la guerre. Bhelize Don’t Cry, c’est le premier album d’Uzi Freyja qui avance façon char d’assaut sur nos certitudes esthétiques défonçant toutes les barrières de genre. Et on en sort, exalté. Mais derrière la puissance de feu des mots et des sons, Uzi Freyja laisse entrevoir une bouleversante sensibilité en s’adressant à l’enfant à la vie tourmentée qu’elle était. Entre empouvoirement et vulnérabilité, Uzi Freyja ne choisit pas car elle sait bien que l’une nourrit l’autre. Et si ça déplaît à certains culs serrés, tant mieux ! Émancipée, éruptive et touchante : Uzi Freyja n’a pas besoin d’une invitation pour être au micro de Place des Fêtes.
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