Le 10 décembre 2025 à 12h30, Nicolas Stoquer démontait en direct sur Géopolitique Profonde, la chute morale du couple Macron après l’insulte de Brigitte aux militantes féministes et l’effondrement d’une présidence hors sol.

Brigitte Macron sabote la cause féministe

Brigitte Macron a franchi un cap. En traitant de « sales connes » des militantes féministes protestant contre Ary Abittan, accusé de viol, la Première dame a révélé le vrai visage du macronisme : un pouvoir déconnecté, arrogant, méprisant les victimes. Ce n’est pas une simple « maladresse » : c’est l’indécence d’un couple présidentiel convaincu de son impunité morale. Brigitte Macron, présentée comme la vitrine empathique du régime, devient le symbole d’un cynisme élitaire assumé. Que les féministes, jadis alliées du progressisme macroniste, retournent son insulte en slogan dit tout du basculement en cours : la façade morale de l’Élysée s’effondre.

Dans un pays marqué par les violences sexuelles, ces mots choquent. L’épouse du président, censée incarner la « grande cause » du quinquennat, l’a ruinée en une phrase. Derrière la vulgarité, c’est l’indifférence qui frappe : celle d’un pouvoir sans honte. Ce n’est pas la colère d’une femme, mais le dédain d’une caste protégée et persuadée d’être au-dessus de la morale commune. Le macronisme révèle ici son cœur : autoritaire, méprisant, moralement creux.

Le couple Macron pris dans sa propre mise en scène

Depuis des années, Emmanuel et Brigitte Macron jouent la carte du couple indissociable. Ensemble dans l’ascension, ensemble dans la chute. En se rendant omniprésente, Brigitte Macron est devenue un acteur politique à part entière. Mais cette omniprésence rend chaque faux pas symbolique. Son insulte révèle un pouvoir familialiste où privé et politique se confondent, jusqu’à la caricature monarchique.

L’impopularité du président rejaillit sur elle. Les Français ne distinguent plus la première dame du pouvoir. Elle incarne la continuité d’un régime qui prône l’égalité tout en méprisant le peuple et les femmes ordinaires. Ce n’est plus l’image du progrès, mais celle d’une élite moralisatrice piégée par son propre discours.

La déchéance morale d’un régime épuisé

Cet épisode cristallise l’épuisement moral du macronisme. Après les insultes du président envers les « réfractaires », voici celles de son épouse envers des femmes engagées. Le langage du pouvoir est devenu celui du mépris. Ce ton trahit une peur : celle d’un pouvoir qui sent venir la fin.

Dans une France fracturée, où la défiance envers les institutions grandit, ces mots résonnent comme un symptôme. Le régime macroniste s’effondre sous le poids de sa vanité. En quelques secondes, Brigitte Macron a sapé le vernis moral de l’Élysée. Son dérapage restera le symbole d’une fin de règne : un pouvoir sans pudeur, sans empathie, sans masque.

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