Donald Trump…En 2016, personne ne l’imaginait gagner. En 2021, après la prise d’assaut du Capitole, tout le monde le voyait disparaître. En 2024 rares sont ceux qui le voient perdre. 

Acculé, Joe Biden insiste sur le grave danger d’une victoire de Trump pour la démocratie américaine…

Mais cet argument suffira-t-il ? Donald Trump est-il un dictateur en puissance ? La démocratie américaine est-elle à ce point fragile ?

Une crise comme la Vème république en a rarement connue. Les oppositions qui votent ensemble une motion de rejet sur l’un des textes les plus importants du second quinquennat d’Emmanuel Macron, la loi immigration. Une loi “en même temps” qui n’a contenté personne, trop tendre pour les uns, trop dure pour les autres…Un ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin qui propose sa démission. Des rumeurs de dissolution, des réunions de crise à Matignon et à l’Elysée…Bref, tous les ingrédients d’une très grave crise politique. Mais à quoi assiste-t-on ? A une crise du macronisme ? A une crise de la Vème république ? Voire à une crise de notre démocratie ?

Une COP à Dubaï, au pays du pétrole. Son président, Sultan Al Jaber, patron d’une société pétrolière et accusé de déni climatique. Et un record, près de 2 500 lobbyistes des énergies fossiles accrédités pour cette conférence sur le climat. 

A deux jours de la fin de la COP28, nul ne sait encore si les hydrocarbures seront présents dans la déclaration finale, ni si les pays s’engageront sur une réduction, voire sur la fin de l’exploitation des énergies fossiles…Mais comme depuis une cinquantaine d’années, la puissance du lobby pétrolier fait planer le doute sur les mesures que prendront les États. 

Comment ce lobby agit-il ? Quelles sont ses méthodes pour permettre à l’industrie pétrolière de prospérer au détriment du climat ? Et finalement, à l’issue de la COP28, le lobby pétrolier a-t-il encore gagné ? 

Avec : 

Oui, ou non ? Pour, ou contre ? Bien, ou mal ? A l’heure des réseaux sociaux triomphants et des actualités dramatiques, du meurtre de Thomas à Crépol, au conflit entre Israël et le Hamas, tout se passe comme si nous devions absolument choisir nos victimes, désigner des coupables, radicalement, sans le moindre doute. Sous peine de passer pour des faibles ou des lâches. Comme si l’indécision ou pire encore la nuance était devenue signe de faiblesse…Avec comme conséquence, une violence de plus en plus visible dans notre société et un débat apaisé qui désormais semble impossible…

Comment en est-on arrivé là ? Devons-nous nous habituer à vivre les uns contre les autres ? La violence est-elle devenue la seule réponse à nos désaccords ? 

Et finalement, la nuance est-elle morte ? 

Des otages israéliens, des prisonniers palestiniens…Des scènes de joie, de liesse, des larmes, des familles qui se retrouvent…D’autres qui attendent, dans l’espoir et la crainte…Une guerre des nerfs aussi depuis vendredi et ce soir encore… 51 jours après l’attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre dernier, une trêve négociée, les acteurs du conflit qui se mettent d’accord, un médiateur incontournable, le Qatar…Et une série de questions :  La libération d’otages israéliens marque-t-elle un tournant dans la guerre ? Le Hamas a-t-il atteint ses objectifs ? La perspective d’une paix est-elle désormais réelle ?   

Avec :  

📌 Vincent LEMIRE, Historien, auteur de « Histoire de Jérusalem » aux éditions Les Arènes (27/10/22)

 📌 Béatrice GURREY, Grand reporter Le Monde 

📌 Ziad MAJED, Chercheur et politiste, professeur et directeur du programme des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris 

📌 Etienne DIGNAT Chercheur associé au CERI Sciences Po, auteur de « La rançon de la terreur. Gouverner le marché des otages » aux éditions P.U.F (08/02/2023) 

📌 Laurence LOUËR, Professeure associée à Sciences-Po, chercheure au CERI et rédactrice en chef de la revue Critique internationale

Des drapeaux palestiniens par milliers dans les rues arabes, mais aussi dans les métropoles des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l’ONU qui adopte une résolution appelant à des pauses humanitaires à Gaza. Les dirigeants européens et américains appellent Israël à la retenue également en Cisjordanie.

A mesure que la réponse militaire israélienne s’amplifie, et malgré les images terribles des attaques du Hamas du 7 octobre, l’Etat hébreu paraît plus isolé que jamais, condamné de toute part, y compris chez ses alliés historiques.  Comme si le Hamas avait tout prévu…

Alors, Israël est-il tombé dans un piège qui pourrait lui être fatal ? 

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Certains pensaient qu’il avait disparu. Qu’il n’était plus que marginal, exprimé par quelques extrémistes, nostalgiques d’une époque heureusement révolue. Mais voici qu’à la faveur d’une guerre à 3000 km de chez nous, l’antisémitisme à nouveau enflamme notre république.  En France, en 2023, les Juifs ont peur, peur d’exprimer leur foi, peur d’exprimer leur soutien à Israël, et à écouter Emmanuel Macron, c’est la république elle-même qui est attaquée. 

Avons-nous refusé de voir que l’antisémitisme gangrénait toujours notre société ? Assiste-t-on à une prise de conscience ? Et quelles sont les racines historiques d’un antisémitisme qui ne cesse de muter ? 

Marc KNOBEL,

Dominique SCHNAPPER,

 Sylvie-Anne GOLDBERG,

Simone RODAN-BENZAQUEN,

Judith COHEN SOLAL,

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Débat : Israël - Palestine, la paix est-elle encore possible ? 

Invités : 

Vincent Lemire, historien, auteur de "Histoire de Jérusalem" aux éditions Les Arènes (27/10/22)

Christine Ockrent, journaliste, écrivaine, productrice de l'émission "Affaires étrangères" sur France Culture

Marion Van Renterghem, grand reporter, spécialiste des affaires européennes, autrice de "Le piège nord stream" aux éditions Les Arènes (14.09.23)

Thomas Vescovi, historien, auteur de "L'échec d'une utopie - Une histoire des gauches en Israël" aux éditions La Découverte (15/03/2021)

Pierre Haski, chroniqueur géopolitique sur France Inter

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Depuis le 7 octobre, et c’est une première dans l’histoire des guerres, les Israéliens montrent aux journalistes les victimes de l’attaque terroriste du Hamas, ils affichent aussi les photos des otages détenus dans la bande de Gaza, et leurs familles tiennent des conférences de presse. De leurs côtés, les Palestiniens diffusent des images des victimes des bombardements israéliens. Une bataille de communication où chaque camp veut prendre le monde à témoin, un monde qui selon eux a trop longtemps détourné le regard. 

Qui la remportera ? 

Et nos émotions nous empêchent-elles de penser le conflit ? 

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C’était hier lors du sommet pour la paix au Caire. Les mots du roi Abdallah II de Jordanie adressés à un Occident accusé d’avoir choisi son camp et d’être insensible au sort des Palestiniens. Un discours fréquemment entendu dans le monde arabe et même au-delà, relayé à Moscou comme à Pékin, qui voient dans le conflit entre Israël et le Hamas une opportunité pour affaiblir et isoler l’Occident. 

En réponse, les Etats-Unis par la voie de Joe Biden dénoncent la menace que le Hamas et la Russie de Poutine font peser sur les démocraties occidentales, en Israël comme en Ukraine.  Cette vision d’un monde bipolaire est-elle caricaturale ? Les démocraties occidentales sont-elles réellement menacées ? En choisissant clairement le camp de l’Ukraine et d’Israël, se sont-elles isolées et mises en danger ? 

Avec : 

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