Libre arbitre quand ça nous arrange
Qui, une fois dans sa vie, ne s’est pas décidé libre parce que cela l’avait alors arrangé, et, une autre fois, n’a pas déclaré avoir agi sous la contrainte car cela lui paraissait mieux caractériser son action ? Les hommes n’ont-ils pas tendance, au gré des événements, à invoquer le libre arbitre quand bon leur chante ?
Ce que l’on appelle dans ces cas auxquels je pense la liberté, ou la volonté libre, alors la liberté d’agir ou le libre arbitre, n’est-ce pas simplement la joie que l’on tire d’une action, en dépit des causes réelles de cette action ? Si un choix que j’ai fait m’apporte un bien, et l’on agit semble-t-il toujours selon un certain bien, alors je pense avoir agi librement. Si au contraire, un choix m’apporte un mal, cependant que je visais un certain bien, alors je pense avoir agi sous la contrainte.
Quelle action, si l’on retire toutes celles dont on pense qu’elles ont pour cause une émotion, un principe extérieur, un genre de maître qui a ordonné, quelle action demeure dans le champ de ce que l’on peut décider librement ? Et librement voudrait-il dire « sans raison » ?
Un épisode en guise d’invitation à la lecture
Dans cet épisode, nous nous proposons de nous promener dans ce territoire aux frontières floues, entre la liberté d’agir et les causes de nos actes. N’y voyez pas un cours de philosophie, encore une fois, votre serviteur en serait bien incapable, mais plutôt une petite enquête en amateur, en ami.
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