Les élections européennes du 27 mai 2019 ont transformé la vie politique du vieux continent et laissent croire à sa recomposition à grande échelle. En France, les vieux partis de gauche et de droite se sont effondrés et un nouvel affrontement semble se dessiner entre ceux qui se présentent comme des progressistes et ceux qui se font présenter comme des populistes. La montée du populisme ne se limite pas à la France, d’ailleurs. Entre l’Europe occidentale et l’Europe de l’est, la fracture se creuse. Il ne faut pas négliger non plus la percée significative des écologistes. Pour comprendre cette situation nouvelle, j'ai reçu Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, qui porte sur ces questions un regard original et informé.