Share CONFÉRENCES
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Aux clichés du désert survolé et de ses bons nomades, Arnaud Contreras préfère l’immersion, la subtilité et l’évidence de la réalité : aujourd’hui, les chameaux ont 4 roues motrices, et la musique est nomade parce qu’elle voyage et s’échange via internet et les téléphones portables. En complément de l’expo de ses photos au 106, Arnaud Contreras abordera ces questions passionnantes des liens entre cultures traditionnelles et nouvelles technologies lors d’une conférence illustrée. Son livre s’appelle Sahara Rocks ! – titre qu’on traduira par « le Sahara tremble ! ». Et nul doute qu’il nous expliquera ce que le point d’exclamation vient faire par ici.
Le 11 avril 1769, l’Endeavour de Cook jette l'ancre à Tahiti. Les fêtes se succèdent en l'honneur des invités étrangers. Un jour, les marins assistent à l'étrange cérémonie du "tatau" ou "naonao" qui consiste à décorer le corps de marques bleutées en injectant de l’encre sous la peau. Envoûtés, les marins de l’Endeavour succombent à leur tour à la coutume locale. Ainsi naît le "tattow", du polynésien "tatau" (tatahou), issu de "ta", qui signifie "heurter". Au retour, ils décrivent avec enthousiasme et nostalgie cette vie paradisiaque. Devant les sceptiques, ils dévoilent les tatouages rapportés de ces terres lointaines. L'attrait pour le tatouage est né, définitivement accolé à l’exotisme et à l'érotisme. Les exhibitions de marins tatoués obtiennent un immense succès. En France, il devient l’apanage des mauvais garçons, la marque de leur passage dans les bagnes d’outremer et les prisons centrales de la métropole. Durs de durs, issus des fortifs parisiennes, des faubourgs lyonnais et des villages marseillais, ils arboraient sur leurs peaux leurs diplômes de voyous, les stigmates de leur vie marginale. Pour être un Homme du Milieu, au début du XXe siècle, il fallait être « naze et bousillé », soit syphilitique et tatoué…
Conférence de William Ferris : Auteur des photos vibrantes présentées au 106, William Ferris a marché et travaillé sur les traces Alan Lomax, mais il l’a surtout bien connu : c’est donc un rare témoignage de première main qu’il apportera lors de sa conférence, illustrée et de musiques et de films réalisés dans le Mississippi. Auteur d’ouvrages de référence sur le blues, universitaire renommé, William Ferris a figuré en 1991 dans un classement des 10 meilleurs professeurs d'université aux USA. Et ceux qui l’ont rencontré le placent aussi dans le classement des types les plus cool du monde. Inratable, donc.
Grand collectionneur et spécialiste de la sérigraphie de concert, Didier Maiffredy questionne l’impressionnante profusion et l’incroyable diversité des propositions plastiques de l’affiche commémorative. Quels sont les enjeux créatifs et les spécificités de ses artistes singuliers ? Quel est le statut social et esthétique de ces affiches ?
Début des années 60, dans Greenwich Village à New York puis partout aux Etats Unis, survint le «folk revival». Parmi les nombreuses voix qui l’incarnèrent, celle de Karen Dalton est assurément l’une des plus originales. Guitariste, banjoïste, Karen chantait, dans la grande tradition folk, les chansons des autres, pour mieux les faire siennes. L’art de Karen Dalton était sauvage, et ne s’accommodait guère du rythme trépidant des grandes villes ni des artifices de l’industrie musicale. Aussi, elle ne rencontra jamais le succès public, mais fut toujours admirée de ses pairs, tels Bob Dylan, Fred Neil ou Tim Hardin.
Conférence de Eric Tandy
En présence de Gilbert Shelton, son ami Jean-Pierre Mercier anime une rencontre, rythmée par la présentation des oeuvres majeures de Shelton, qui permet de retracer l'itinéraire d'un des grands noms de la bande dessinée mondiale.
La musique porte en elle la mémoire du monde. Hindi Zahra, Maître Gims, Zaho, Black M ... Ces artistes au sommet de la scène française sont issus des diasporas qui confèrent à la France toute sa richesse humaine. Si Paris a été la "Capitale des musiques du monde", les sons de l'Afrique francophone ont mis du temps à occuper la place naturelle qu'ils tiennent aujourd'hui dans notre culture. Cette conférence, illustrée de nombreuses archives musicales et audiovisuelles, retrace l'évolution de cette scène inventive, depuis la fin de l'époque coloniale jusqu'à nos jours.
Dans le cadre du colloque "Rock et violences en Europe - 1955 - 1990" organisé par le département d'Histoire de l'Université de Rouen.
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