Application dans les esquives et les frappes : poings, coudes et pieds Lorsque le policier s'adresse à une personne, dans le cadre de ses fonctions, il doit toujours adopter la position sécuritaire. Dans cette séquence, on peut observer l'application de cette position face à différentes techniques de frappe. Il faut d'abord reculer le pied de l'arme - le pied droit pour les droitiers. L'écart entre les deux pieds doit nous permettre de bouger rapidement tout en conservant un bon équilibre. Il est important de maintenir une distance sécuritaire, tout juste à l'extérieur de la portée de l'agresseur. Les mains peuvent être placées à la hauteur du menton avec les bras légèrement fléchis, afin de parer tous les coups éventuels, tant les coups de pied que les coups de poing. La hauteur de la garde ne doit pas rompre le contact visuel avec l'agresseur, qu'on doit toujours fixer dans les yeux. Pour garder la position sécuritaire au moment des déplacements et des esquives, on détermine le pied qui bougera en premier selon la direction du déplacement : pied droit si on veut aller à droite, pied arrière si l'on veut reculer, etc. Une bonne concentration permet de prendre les décisions appropriées aux différentes attaques. Une personne d'expérience saura anticiper le coup de pied ou le coup de poing longtemps avant que le geste ne puisse l'atteindre. Un fois le coup décodé, l'esquive permet au policier de retrouver la position sécuritaire afin d'appliquer un éventuel contrôle articulaire. L'utilisation d'une frappe peut se révéler dangereuse. Il faut avoir en tête qu'une frappe permet de faire diversion. Une diversion est efficace lorsque l'agresseur perd momentanément sa concentration. L'endroit où l'on frappe doit être déterminé avec précision afin d'avoir un meilleur contrôle au moment de l'emploi de la force. Outre le poing, le coude ou le pied, d'autres parties du corps peuvent servir à frapper : le genou, la paume de la main et la tête. L'apprentissage des frappes permet aussi, durant les pratiques, de mieux se défendre contre les coups frappés. Cette séquence est tirée du site web Contrôle des personnes violentes.