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Après un été passé à traquer une créature entre mythe et réalité, Crimes Oubliés revient avec une saison de rentrée plus terre à terre. Oubliez les légendes du Gévaudan : cette fois, il ne sera question que de l'humain. De ses failles. De sa brutalité. Et d’une série d’affaires criminelles aussi troublantes qu’oubliées.

Bienvenue dans le nord de la France, à la fin du XIXe siècle. Une époque de bouleversements sociaux, de croyances ancrées, de pauvreté chronique, et de silence pesant. Une époque où l'Église rythme les journées, où l'absence à la messe peut éveiller les soupçons, et où les crimes les plus violents peuvent surgir dans des décors d’une troublante banalité.

Dans cette nouvelle saison, je vous emmène dans les pas d’un homme. Un jeune adulte à la dérive, sans attaches, sans avenir, qui sort de prison et va se fondre dans un paysage rural en apparence paisible. Il traverse les villages, croise la route de personnes âgées, de curés, de figures respectées... et laisse derrière lui une traînée de sang que personne ne comprend tout à fait.

Ce sont des faits divers glaçants, disparus des mémoires mais soigneusement ressuscités dans cette enquête. Des crimes anciens, parfois ignorés de l’Histoire officielle, et pourtant bien réels. Des meurtres commis dans un pays qui ressemble encore au nôtre, mais où l’on enquête avec peu de moyens, où l’on juge selon les apparences, et où le crime, parfois, devient invisible à force de solitude.

À travers archives, témoignages, récits de procès et silences de la presse, cette saison explore ce que les affaires criminelles nous disent de notre société : la misère, les rapports de force, les violences invisibles. Un true crime immersif et historique, fidèle à l’ADN de Crimes Oubliés, où l’on interroge la mémoire, la justice, et les failles de tout un système.

Qui était vraiment François Baillet ? Pourquoi certaines victimes ont-elles été épargnées ? Et que nous dit cette série de crimes sur la France rurale de la fin du XIXe siècle ?

Préparez-vous à redécouvrir des crimes oubliés, dans une saison plus intime, plus réaliste, plus dérangeante peut-être. Une saison où l’Histoire se fait personnelle. Et où chaque crime révèle, en creux, le reflet d’une époque.

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Toutes les affaires criminelles que je vous raconte dans Crimes Oubliés sont vraies. Soit un meurtre, une Histoire de mœurs, des crimes, des faits divers… Qui ont plus ou moins marqué l’Histoire.

PS : Si vous aimez Hondelatte Raconte, Affaires Sensibles, ou les histoires de Pierre Bellemare, vous allez aimer Crimes Oubliés !

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Après douze épisodes à traquer l’ombre insaisissable de la Bête du Gévaudan, cet épilogue vient clore la saga de l’été 2025 de Crimes Oubliés. Depuis les premiers faits divers sanglants de 1764 jusqu’aux dernières théories contemporaines, cette affaire historique mêle crime, meurtre, peur collective et légende. Dans cet épisode, je reviens sur les grandes pistes qui traversent encore les livres et les conversations : le loup « ordinaire » abattu par Beauterne ou Chastel, l’animal hybride aux caractéristiques étranges, le fauve exotique échappé d’une ménagerie, la piste troublante d’un prédateur dressé par l’homme, l’hypothèse de plusieurs bêtes successives… et enfin, l’instrument politique et médiatique qu’est devenue cette affaire criminelle.

En explorant ces différentes interprétations, on mesure combien cette histoire dépasse le simple récit d’attaques en série. Elle révèle les tensions d’un royaume, les mécanismes de la rumeur, et la manière dont un crime ancien se transforme en mythe durable. Car au-delà des faits, il y a la façon dont on choisit de les raconter — et dont on continue, des siècles plus tard, à les transmettre.

Je partage aussi dans cet épisode mon propre regard sur cette enquête hors norme : pourquoi j’ai voulu la traiter, l’angle que j’ai choisi pour la raconter, et comment j’ai abordé la matière historique, entre rigueur et immersion. Treize épisodes plus tard, il y a aussi vos retours : débats passionnés autour de la culpabilité d’un loup ou d’un homme, découvertes inattendues, souvenirs d’enfance liés à l’affaire… Ces échanges prouvent que cette histoire n’appartient pas qu’au passé : elle vit encore dans nos imaginaires collectifs, comme toutes les grandes affaires criminelles qui traversent le temps.

Cet épilogue est aussi l’occasion de remercier les auditeurs fidèles et les nouveaux venus, les soutiens sur Patreon, et tous ceux qui ont partagé leur avis ou laissé un mot sur les plateformes. Crimes Oubliés vit de cette communauté qui aime l’Histoire, le true crime, les histoires criminelles et les enquêtes qui éclairent notre rapport aux meurtres, aux crimes et à la mémoire.

🎧 Je vous embarque pour un dernier voyage au cœur du Gévaudan, avant de partir déterrer de nouveaux crimes oubliés.

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Depuis plus de deux siècles, la Bête du Gévaudan fascine, effraie… et rapporte. Dans ce nouvel épisode de Crimes Oubliés, nous quittons les pistes sanglantes pour explorer une autre facette de l’histoire : celle du business des légendes. Car au-delà du crime, du meurtre et des faits divers qui ont marqué l’Histoire, la Bête est devenue une véritable marque. Musées, statues, circuits touristiques, fêtes médiévales, produits dérivés… aujourd’hui, le Gévaudan vit aussi de ce passé. Et ce n’est pas un hasard. Les affaires criminelles les plus marquantes, surtout les crimes anciens comme celui-ci, laissent derrière elles un imaginaire puissant qui attire curieux, passionnés de true crime et amateurs d’histoires criminelles.

Dans les villages, l’Histoire se raconte encore, parfois enjolivée, parfois déformée, mais toujours mise en valeur. Des institutions locales aux entrepreneurs privés, chacun trouve sa place dans cette économie patrimoniale. On croise ainsi la célèbre statue de Saugues, sculptée dans un séquoia, les reconstitutions historiques, les sentiers de randonnée qui suivent les traces supposées de la Bête… Tout un réseau d’activités qui transforme le souvenir d’une série de meurtres en ressource économique durable.

Mais derrière les vitrines et les affiches touristiques, que reste-t-il du drame originel ? L’épisode interroge la frontière entre mémoire et marketing, entre hommage et exploitation. Car en tissant ce lien entre passé et présent, le Gévaudan a su garder vivante une affaire criminelle vieille de plus de 250 ans, en la faisant entrer dans une culture populaire mondiale. Les crimes oubliés ne le sont plus vraiment, quand ils deviennent un atout économique.

À travers archives, témoignages et observation des lieux, cet épisode plonge au cœur de ce paradoxe : comment une tragédie inscrite dans les pages sombres de l’Histoire devient-elle une histoire à raconter, à mettre en scène, à vendre ? Et que dit cette transformation de notre rapport aux crimes, aux meurtres et à la mémoire collective ?

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Une jeune fille est retrouvée morte dans un champ du Gévaudan. Pas de témoin. Peu d’indices. Mais très vite, une histoire naît. D’abord un murmure. Puis une rumeur. Et bientôt… un mythe.

Dans cet épisode de Crimes Oubliés, je vous emmène sur les traces de ce qui transforme un fait divers isolé en légende collective. Comment une affaire criminelle, aussi ancienne soit-elle, peut-elle traverser les siècles et devenir une histoire connue de tous ? À travers l’exemple de la Bête du Gévaudan, je vous propose de comprendre les rouages d’une transformation : celle du crime en mythe.

Avec les apports de chercheurs comme Gordon Allport, Serge Moscovici, Elizabeth Loftus, Jean-Noël Kapferer, Paul Ricœur, Roland Barthes, Claude Lévi-Strauss ou encore Jean-Bruno Renard, nous explorons le rôle des rumeurs, de la mémoire collective, de l’oralité et des médias dans la fabrique des croyances populaires.

Au XVIIIe siècle, la presse s’empare du récit de la Bête. Puis la chanson, le théâtre, les feuilletons populaires. Au fil des décennies, la créature devient une figure du folklore français. À la croisée de la peur et du fantastique, elle incarne autant la sauvagerie que la quête de sens. Meurtres inexpliqués, récits contradictoires, peurs paysannes… L’histoire bascule et la Bête s’ancre dans l’imaginaire.

Ce onzième épisode s’attache aux contours mouvants d’une mémoire collective. Il interroge ce que l’on croit savoir sur une affaire criminelle, devenue légendaire à force d’être racontée. Car dans ces crimes anciens se cache autre chose : une histoire plus vaste, celle de nos peurs, de nos fantasmes, de notre besoin de comprendre l’inexplicable.

J'ai adoré retracer les origines d’un mythe pour mieux comprendre ce qu’il dit de nous !

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Depuis le début de cette saga estivale, Crimes Oubliés vous a emmenés dans les pas sanglants d’une créature redoutée, au cœur d’un fait divers ancien devenu légende : celui de la Bête du Gévaudan. Mais dans cet épisode, le récit bascule. Et si la Bête n’était pas un animal ? Et si les crimes qui ont terrorisé le Gévaudan au XVIIIe siècle étaient… humains ?

Car certains témoignages, trop dérangeants, ont été volontairement écartés. Corps décapités, vêtements soigneusement disposés, mises en scène macabres : autant d’éléments qui évoquent plus un tueur méthodique qu’un loup enragé. L’abbé Pourcher, puis le docteur Puech au début du XXe siècle, ont soulevé une hypothèse glaçante : celle de la piste humaine. Un ou plusieurs sadiques, dissimulés derrière le masque commode de la Bête, auraient profité du chaos pour assouvir leurs pulsions morbides.

Dans cet épisode, je vous raconte ces affaires criminelles restées dans l’ombre, ces meurtres effroyables passés pour des attaques animales, et les détails troublants qui les entourent. À La Clauze, à Servilanges, à la Vachellerie ou à Marcillac, les récits se ressemblent : cadavres déplacés, vêtements arrachés, membres sectionnés. Autant de signes qui laissent planer le doute.

Des figures inquiétantes apparaissent aussi dans les témoignages : un homme couvert de poils, rôdant dans les bois ; un paysan découvrant un inconnu qui se transforme en bête ; ou encore un complice humain, peut-être nommé Chastel, guidant un animal dressé au meurtre. Le tout renforcé par des éléments troublants comme l’hypothèse d’une cuirasse protectrice portée par la Bête, ou des trajectoires d’attaque bien trop régulières pour être naturelles.

Ce dixième épisode explore une piste dérangeante, mais incontournable : celle selon laquelle certains de ces crimes oubliés ne relèveraient ni du mythe, ni de l’accident, mais bien d’une volonté humaine de tuer. Une enquête historique, troublante, déroutante… et nécessaire ? ;)

Et si la vraie Bête n’était pas celle qu’on croyait ?

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Ecouter la saison 14 > les derniers loups-garous : https://podcast.ausha.co/crimes-oublies/playlist/saison-14-l-affaire-des-derniers-loups-garous

Je vous entraîne à nouveau dans l’histoire trouble du Gévaudan, au cœur d’une légende qui mêle faits divers ruraux et grande affaire criminelle. Cette fois, je dévoile la part d’ombre des Chastel : un clan que l’on vénère pour avoir abattu la bête du gévaudan, mais que l’on soupçonne aussi d’avoir dressé un monstre sur mesure. Entre crimes ruraux, meurtres inexpliqués et rumeurs de sorcellerie, mon enquête remonte le fil d’un meurtre royalement maquillé : quatre jours de prison effacés par un billet de Versailles, un comte ruiné qui joue sa dernière carte et un porte-arquebuse du roi prêt à tout pour un trophée.

Je décrypte les registres fiscaux, les procès-verbaux militaires et les confidences de taverne ; j’y retrouve un oncle poignardeur en 1745, l’humiliation « sans coup de feu » du Montchauvet, puis la libération express des trois chasseurs. Sitôt libres, les attaques reprennent : la chronologie officielle vacille, et la bête du gévaudan redevient l’outil idéal pour masquer des crimes anciens que personne ne veut nommer.

Au fil de ce true crime Historique, je démêle la toile : pourquoi la Bête s’arrête-t-elle net devant Jean ? Pourquoi la maison Chastel finit-elle, dit-on, consumée « par précaution » ? À qui profite le silence des archives ? Entre manipulations politiques, histoires criminelles de province et grandes affaires criminelles d’État, je révèle comment un clan marginal peut passer du rôle de sauveur à celui de bourreau – et comment de simples balles bénies peuvent clore un dossier… ou l’enfouir plus profondément encore.

Rejoignez-moi pour confronter crimes oubliés et mémoire populaire ; vous verrez que, dans cette vallée, la peur a peut-être un maître bien humain, tapi derrière le canon d’un fusil.

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Ecouter la saison 14 > les derniers loups-garous : https://podcast.ausha.co/crimes-oublies/playlist/saison-14-l-affaire-des-derniers-loups-garous

Je vous invite à replonger dans l’histoire tourmentée du Gévaudan, là où la frontière entre légende et réalité se brouille jusqu’au sang. Dans ce nouvel épisode de Crimes Oubliés, j’explore une piste qui dérange : et si la bête du gévaudan n’était pas un loup, mais le résultat d’un croisement voulu par l’homme ? Au fil de mon enquête, je décortique rapports vétérinaires, récits paysans et témoignages militaires pour montrer comment un prédateur hybride, dressé à tuer, pourrait expliquer ces crimes anciens restés sans visage.

Je revisite les attaques de 1765 : cadavres décapités, corps déplacés, morsures qui défient toute logique zoologique. Les chiffres modernes le confirment : le loup sain évite l’homme ; pourtant ici, le meurtre se répète, méthodique, presque ritualisé. Dans ce true crime historique, chaque bond de la Bête soulève une question de plus : qui l’a créée ? qui la commandait ? et quel dessein peut pousser un esprit à lâcher une arme vivante dans les bois ?

Entre chroniques d’époque et faits divers récents sur les loups hybrides, je vous dévoile une mécanique de terreur où la victime est choisie pour l’effet, non pour la faim. J’ouvre aussi le dossier des affaires criminelles qui, partout en Europe, ont utilisé l’animal comme instrument de pouvoir ou de vengeance ; parce qu’ici, le crime se travestit en nature sauvage pour mieux détourner le regard.

Ce récit n’est pas qu’une promenade dans les histoires criminelles du XVIIIᵉ siècle : c’est un miroir tendu à nos peurs de toujours. Pourquoi avons-nous besoin du loup comme coupable ? Que cache cette obsession du meurtre par la bête ? Et si le vrai monstre marchait sur deux jambes ?

Rejoignez-moi pour démêler, pièce par pièce, l’énigme d’un prédateur impossible. Des traces sanglantes aux manipulations possibles, je mets à nu les crimes que l’on préfère taire et ces crimes oubliés qui refusent de dormir. Bienvenue dans l’un des plus sombres chapitres de nos affaires criminelles — un chapitre où la Bête n’est peut-être qu’un masque posé sur la violence humaine.

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Je vous emmène au Gévaudan, territoire où l’histoire épouse la légende et où chaque fait divers peut devenir une grande affaire criminelle. Septembre 1765 : François-Antoine de Beauterne, « porte-arquebuse » de Louis XV, proclame avoir tué la bête du Gévaudan à Sainte-Marie-des-Chazes. Le royaume respire, mais les chiffres déraillent aussitôt : quarante-cinq kilomètres de piste avalés en un éclair, un loup trop massif, des témoins qu’aucun registre ne connaît. Ma reconstitution historique démonte cette journée minute par minute : battue annoncée dans la presse pour calmer la panique, procès-verbal antidaté, autopsie express d’un animal déjà bourré de paille.

À travers lettres privées, rapports militaires et cahiers paroissiaux, mon enquête révèle l’ingénierie d’un faux miracle : un comte endetté qui cherche à sauver son honneur, un chirurgien qui doute, un cadavre transporté de nuit pour échapper aux regards. Je soulève le couvercle d’un crime politique soigneusement monté pour faire taire des meurtres qui, eux, continuent de ravager les hameaux. Pendant que la Cour célèbre sa victoire, les familles endeuillées comptent encore leurs enfants perdus ; leurs cris rappellent que les crimes anciens ne disparaissent pas sous un tapis de proclamations.

Cet épisode de Crimes Oubliés mêle passion du true crime et rigueur de l’archive : je croise les versions, je traque les vides, je questionne la construction d’un récit officiel. Ici, le simple mot « Bête » masque peut-être un tueur bien humain ; l’« exploit » dissimule la gestion d’une crise d’État. En suivant la piste de ce meurtre trop propre, je rouvre les dossiers dormants, ces histoires criminelles qu’on préfère laisser aux marges. Vous entendrez les contradictions, les non-dits, les silences qui pèsent plus lourd qu’un fusil royal.

Installez-vous : nous allons briser l’image de cette bête empaillée pour mieux voir les crimes oubliés qu’elle recouvre. Entre manipulations de pouvoir et soif de prestige, l’affaire de Sainte-Marie-des-Chazes révèle comment un seul coup de feu peut réécrire la mémoire d’un pays tout entier.

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Trois ans que les campagnes du Gévaudan vivent sous la terreur. Trois ans de meurtres atroces, de cadavres mutilés, de prières désespérées et de battues infructueuses. Trois longues années où l’on a tout tenté pour mettre fin à ce que beaucoup considèrent comme l’un des pires crimes oubliés de l’histoire rurale française. Et soudain, un nom ressurgit : Jean Chastel.

Le 19 juin 1767, ce paysan pieux, discret et têtu abat une créature dans les bois de la Teynazère. Une bête gigantesque, étrange, au pelage sombre, que certains croient démoniaque. Cette fois, la mort est instantanée. La silhouette s’effondre. Et les attaques cessent. D’un seul coup. Crime oublié ou justice accomplie ?

Dans ce nouvel épisode historique, je vous emmène dans les derniers jours d’un mystère vieux de plusieurs siècles. Car ce que Chastel abat ce jour-là n’est pas un loup comme les autres. Son corps intrigue, son anatomie dérange. Crocs surdimensionnés, pattes disproportionnées, et dans son estomac : des restes humains. Les témoins racontent un face-à-face silencieux, presque sacré. Chastel aurait prié. Tiré avec des balles bénies. Est-ce un acte de foi, ou une mise en scène orchestrée pour en finir avec une affaire trop longue, trop visible, trop insaisissable ?

Et si tout cela n’était qu’un pansement posé sur une plaie encore béante ? Car aucun article officiel, aucun déplacement royal, aucune exposition à Versailles cette fois. On enterre la Bête, au propre comme au figuré. Rapidement. Discrètement. L’État veut tourner la page, mais les faits divers résistent. Les rumeurs gonflent. Le nom de Chastel devient légende, et les doutes s’installent. Était-ce vraiment la même Bête que celle évoquée par les premières victimes ? Pourquoi ce silence soudain des autorités ? Et surtout, qui était vraiment Jean Chastel… et son fils ?

Entre documents d’archives, récits villageois et mémoire populaire, cet épisode explore la frontière floue entre le meurtre, la foi et le mythe. Le crime ancien devient ici true crime, entre affaire criminelle et croyance collective. Dans une région marquée à jamais par la peur, les survivants ont parlé. Et leurs paroles résonnent encore.

Une plongée dans une histoire fascinante, où le crime n’est jamais là où on l’attend.

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Dans les campagnes isolées du Gévaudan, entre 1764 et 1767, la peur n’a jamais cessé. Malgré les battues, les primes, les interventions royales, la Bête continue de frapper. Et si les récits des morts remplissent les registres, ce sont les survivants qui, parfois, nous en apprennent le plus.

Dans cet épisode, je vous raconte les témoignages rares et précieux de ceux qui ont échappé à la Bête du Gévaudan. Des enfants attaqués en pleine montagne. Des mères qui ont combattu à mains nues pour sauver leurs enfants. Une jeune femme armée d’une baïonnette, devenue légende dans tout le royaume. Et même… un cochon héroïque.

Tous ont vu la Bête. Tous ont tenté de lui échapper. Tous ont quelque chose à dire sur ce qui les a attaqués.

À travers ces récits glaçants, on découvre des détails troublants : des corps retrouvés sans tête, des attaques impossibles à expliquer par un simple loup, et un mode opératoire qui semble plus proche du meurtre que de l’instinct animal. Et si la Bête n’était pas seule ? Et si elle n’était pas qu’une bête ?

À travers les archives paroissiales, les rapports de l’intendant du Languedoc, et les échos colportés dans tout le royaume, cet épisode vous plonge au plus près de l’horreur… mais aussi du courage.

Crimes oubliés, true crime historique, histoire, meurtres en série, enfants attaqués, femmes héroïques… Cette affaire du XVIIIe siècle continue de fasciner autant qu’elle glace. Un crime oublié ? Ou une vérité plus profonde sur la peur, la croyance et la survie ?

C'est le cinquième épisode de la saga estivale 2025 du podcast Crimes Oubliés, consacrée à l’affaire de la Bête du Gévaudan.

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