Le 27 novembre 2025 à 17h, Mickaël Lelièvre confrontait les Français au vrai bilan de huit ans de macronisme, entre colère sourde et rejet total d’un pouvoir déconnecté, sur GPTV Investigation. 

Un pays sous tension permanente 

Huit ans après son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron incarne la rupture entre gouvernants et gouvernés. Les mots employés sont brutaux : horreur, dictature, destruction. Il est vu comme un président hors-sol, obsédé par son image, indifférent à la souffrance sociale. Inflation, taxes, perte de libertés forment un triptyque constant. Le doute ne porte plus sur l’échec, mais sur l’ampleur des dégâts. Beaucoup estiment que la France ne se reconnaît plus, dissoute dans un pouvoir technocratique sans âme. 

La colère des gilets jaunes ne s’est jamais éteinte. Elle est devenue rancune contre un État répressif : manifestants blessés, amendes, lois d’exception. Une génération a été marquée. La crise sanitaire a renforcé ce sentiment, vécue comme une humiliation nationale. 

La pandémie reste un traumatisme. Beaucoup parlent d’un « projet sanitaire », pas d’une crise. Le pass, les restrictions, la vaccination en EHPAD incarnent une dérive. La confiance envers les institutions, les médias, la médecine a été brisée. Les accusations visant Big Pharma et Pfizer traduisent une défiance profonde envers un pouvoir jugé corrompu. 

Une France appauvrie et sous tutelle 

Autre grief majeur : la destruction du modèle social français. Classes moyennes « écrasées », ouvriers qui « sautent des repas ». Les agriculteurs dénoncent la fin du modèle productif, sacrifié aux traités de libre-échange. La désindustrialisation est vue comme volontaire, dictée par Bruxelles et Washington. Beaucoup parlent d’une soumission à l’UE et d’une perte de souveraineté. 

La guerre en Ukraine est perçue comme une diversion, un outil de communication. Peu s’y reconnaissent. Macron aurait inventé un ennemi pour redorer son image, aligné sur les intérêts américains. La diplomatie française est jugée absente, sans vision. 

L’attente d’un renouveau humain 

Dans ce climat de désillusion, les Français veulent du respect, de la dignité, et non des discours. Pouvoir vivre, manger, respirer sans craindre la prochaine réforme. Le pays semble vidé de sens. L’idée d’un chef d’État proche du peuple paraît utopique, mais persiste. 

Certains espèrent une figure nouvelle, sans oser nommer. Le besoin de renouveau moral dépasse celui d’un programme. L’ère Macron laissera l’image d’un pouvoir froid et vertical, qui a brisé la confiance.

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