Les vélos se font de plus en plus présents dans nos villes, sur nos routes et dans nos chemins. Pédaler n’est plus un frein, grâce à l’assistance électrique.
Après vous avoir parlé de la place du vélo dans la ville et de sa sécurité, les deux semaines précédentes, nous abordons aujourd’hui le choix du matériel. Pour les explications : c’est toujours Olivier Schneider, de la FUB (Fédération française des usagers de la bicyclette).
Forte progression
Les VAE, vélos à assistance électrique, sont en forte progression dans notre pays, mais ils sont nettement minoritaires par rapport aux vélos à pédales. Il faut dire que le coût de ces engins nouvelle génération n’est pas des moindres : il faut compter 1.000 euros pour une bicyclette électrique d’entrée de gamme, plusieurs milliers pour un produit dernier cri. L’autonomie n’est plus un frein à l’utilisation des VAE. On peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sans passer par une borne de recharge, ce qui laisse de quoi chevaucher en toute sérénité une journée.
C’est étonnant, mais ce n’est pas tellement pour des questions de protection de l’environnement que l’on fait du vélo. C’est davantage pour le côté pratique qu’offre ce moyen de transport. Pour ce qui est du vélo électrique, c’est sa rapidité qui est mise en avant. Et son côté rassurant : quelle que soit sa forme, on peut toujours pédaler sans difficulté.
Il faut savoir qu’environ 2 % des déplacements se font à vélo en France. Cela varie bien sûr d’une ville à l’autre. On atteint autour des 8 % à Paris, mais à peine un demi-pourcent dans d’autres grandes villes. Ce qui est à noter, c’est que les marges de progression des déplacements à vélo sont partout importantes dans notre pays.