Nicolas Laporte est astrophysicien à l’université de Cambridge. Son domaine de recherche porte sur l’étude de la formation et de l’évolution des toutes premières galaxies de l’univers formées quelques 200 à 300 millions d’années après le Big-Bang, au début de l’univers. Après avoir travaillé en Espagne et au Chili, sur les grands télescopes comme le GTC (Gran Telescopio Canarias) et le VLT (Very Large Telescope), il est actuellement astrophysicien et enseignant dans la prestigieuse université de Cambridge.
« Mais quand elles y vont, quand elles disent « ok, je vais faire une carrière scientifique », eh bien, elles excellent ! Beaucoup des grandes découvertes qui ont été faites au 20e siècle ont été faites par des femmes. Par exemple, la matière noire, c’est Vera Rubis, une astrophysicienne américaine qui s’est dite “tiens, on ne connaît pas trop ce qui se passe dans les galaxies, je vais regarder comment tournent les galaxies”. En observant la galaxie d’Andromède, elle s’est rendu compte que cela ne tournait pas exactement comme on s’y attendait, ce qui a permis la découverte de la matière noire. Si on s’intéresse à la découverte de l’ADN, la double hélice de l’ADN, là aussi, c’est une femme qui a fait cette découverte, Rosalind Franklin. Si on regarde le dernier recrutement français de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) pour les astronautes, c’est une femme, Sophie Adenot. »
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