Le 23 novembre à 9h, Dimitri de Kochko était l’invité de Nicolas Stoquer et Lara Stam, dans le Libre Journal de Géopolitique Profonde !

Dimitri de Kochko est journaliste, réalisateur et militant associatif. Il est un acteur incontournable des relations franco-russes. Président de Stop Russophobie et fondateur de l’association France-Oural, il est également à l’origine de plusieurs initiatives culturelles majeures, comme le Prix Russophonie et les Journées du Livre Russe. Son expertise sur la Russie et ses implications géopolitiques sera précieuse pour décrypter le récent désengagement de Moscou en Syrie.

Russie puissance retrouvée et Occident à la dérive

La Russie avance avec une détermination totale tandis que l’Occident glisse dans une décadence qu’il ne contrôle plus. Le récit d’un pays “affaibli” s’effondre face à la réalité de Moscou ou Saint-Pétersbourg. Dimitri de Kochko revient d’un séjour au cœur d’une nation en pleine accélération économique et stratégique. La Russie produit, investit, construit, tandis que l’Europe stagne. Le peuple russe réclame la victoire, non la négociation. Ce climat d’unité pulvérise la propagande décliniste occidentale.

L’économie tourne à plein régime : emploi tendu, industrie en expansion, infrastructures nouvelles. Les autorités renforcent les circuits internes et leur souveraineté technologique. L’inflation accompagne une croissance réelle. Le pays fonctionne parce qu’il décide pour lui-même. Aucun effondrement : la Russie avance, l’Occident trébuche.

Une population mobilisée et une volonté d’aller plus loin

Les Russes vivent dans une certitude stratégique : l’affrontement avec l’Occident est une troisième guerre contre un agresseur extérieur. Ce récit est partagé par toute la société. La fatigue signifie l’exigence d’en finir plus vite, plus fort. La victoire seule garantira la sécurité.

Poutine incarne cette cohésion. Loin d’être contesté, il est poussé à frapper plus durement. Les citoyens réclament la consolidation du front, l’extension des zones de sécurité, la neutralisation des menaces. Les sanctions occidentales ont renforcé la cohésion nationale.

Un choc civilisationnel que l’Occident refuse d’admettre

La Russie défend une vision du monde fondée sur l’autorité politique et la stabilité, face au chaos idéologique occidental. Tandis que l’UE impose l’austérité, Moscou investit. Le choc est frontal : une nation sûre d’elle contre des élites occidentales en échec.

L’Occident évoque une Russie isolée ; elle renforce ses alliances. Il décrit un pouvoir affaibli ; il découvre une cohésion que lui-même ne peut plus rêver.

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