Romain a eu l’opportunité de discuter avec Alexandre Dana, le co-fondateur de Livementor, une école pour freelance et indépendants maintenant devenue une réelle école au coeur de Paris.
Bonne écoute !
Shownotes
Conseil pour un étudiant qui veut développer son projet (01:47)
« Il n’y a rien de pire comme conseil que de dire à un salarié de tout quitter pour créer son projet »
La puissance de se créer une communauté (04:00)
Sa définition de l’entrepreneuriat (05:20)
L’impression d’être entrepreneur, « ubérisation » (08:35), exemple des taxis/copywriters/graphistes
Ce qui manque entre l’éducation formelle et l’infopreneuriat (12:37)
« L’école ne nous apprend pas à apprendre. L’entrepreneuriat, ce n’est pas ça, c’est découvrir chaque semaine ce que tu dois apprendre »
Qu’est le coaching ? (18:45)
Comment faire passer à l’action ses élèves ? (25:20)
Quel est le dénominateur commun des gens qui ont réussi ? (27:20)
Difficultés fréquentes (29:40) –> oser se lancer, perfectionnisme,
« A un moment, les réponses ne se trouvent plus dans les livres, il faut s’entourer des bonnes personnes »
Ressources de l’Entrappreneur:
Alexandre Dana (sur Linkedin)
LiveMentor
Article, Interview d’Alexandre Dana, CEO et fondateur de LiveMentor
Ce que nous avons appris d’Alexandre Dana :
Il y a toujours cette difficulté à gérer à la fois ses projets et ses « obligations extérieures » comme les études, le travail ou la famille.
Une chose importante à souligner, c’est que le pire conseil que l’on puisse donner à une personne dans cette situation, c’est de quitter son travail/études.
En quittant tout, le risque sur l’activité qu’on entreprend est maximal. Certes, le risque peut être une bonne chose puisqu’il nous pousse à l’action, mais globalement, agir dans une situation de risque intense ne nous sera que néfaste.
Surtout que l’alternative est bien plus sensée. Il s’agit de faire un mélange de vie comme nous l’a dit Alexandre. Le soir et le matin, tu as du temps pour construire ton projet, les week-ends aussi. Donc, ne nous limitons pas, passons à l’action, mais tout en gardant l’équilibre avec nos obligations.
Le jour où ton activité fonctionnera mieux que ton obligation du moment, ce sera le moment pour laisser tomber quelque chose et te concentrer à fond sur une seule activité.
Parlons justement d’entrepreneuriat. Un mot, pour les gens, souvent relié au monde des startups. Lève des fonds, risque gros, endette-toi ou recrute des centaines d’employés sont des termes qu’on entend souvent. Pour ces personnes, être entrepreneur c’est être le prochain Steve Jobs avec une idée révolutionnaire qui changera le monde pour toujours.
Alexandre nous disait, il n’y a pas une seule manière d’entreprendre. Etre freelance, prof de yoga, physiothérapeute indépendant ou autres, est une activité entrepreneuriale comme une autre.
Pour lui (et nous partageons complètement cette définition), un entrepreneur c’est une personne qui développe un projet qui a du sens pour lui, qui veut apprendre de nouvelles compétences tous les jours et qui veut vivre selon ses termes.
Et que voit-on dans cette définition-là de l’entrepreneuriat ? Pas besoin de beaucoup d’investissement, pas besoin d’employés au début, pas besoin de lever de fonds.
Tout se base sur le développement d’une expertise afin de pouvoir créer et distribuer de la valeur aux personnes qui en demandent. Dans cette optique, un point indispensable est de se créer une communauté de gens qui nous suivent pour la valeur qu’on procure.