L'internement se distingue des peines classiques par l'absence de durée fixe, créant une grande incertitude pour les personnes concernées. Diego, 23 ans, ayant commis un home-jacking violent, témoigne des difficultés de ce parcours, marquées par des séjours en prison, annexes psychiatriques et établissements spécialisés. Contrairement aux condamnés classiques, les internés restent sous surveillance judiciaire plus longtemps, parfois malgré des faits moins graves, si leur stabilisation psychique n'est pas atteinte. À l'inverse, les personnes ayant commis des actes graves peuvent sortir rapidement si elles se stabilisent. Ce suivi rigoureux est perçu comme un soulagement par certains, comme Alain, qui apprécient l'accompagnement et les perspectives de réinsertion progressive. Toutefois, les conditions carcérales sont souvent difficiles et le processus est long. L'internement, malgré ses contraintes, offre une prise en charge médicale qui permet une avancée constructive et des projets concrets pour préparer une réinsertion réussie dans la société.