Alain raconte son parcours marqué par une condamnation pour harcèlement et consommation de cocaïne. L'incident a débuté lorsqu'il a tenté d'effrayer une jeune femme en frappant à sa porte, puis s'en est pris à un voisin, provoquant une intervention rapide de la police. Après son procès, il est interné dans une annexe psychiatrique de la prison de Lantin, où il reçoit un traitement adapté qui améliore sa situation. Cependant, Alain souligne la difficulté de se réinsérer dans la société, en raison de l'étiquette de "fou" souvent associée aux internés. Diego, un autre témoin, évoque les tensions en prison où dépasser les limites entraîne fréquemment des injections forcées, surnommées "piquouses", pour calmer les détenus. Ces témoignages mettent en lumière la stigmatisation des internés et les obstacles persistants qu’ils rencontrent, tant en prison qu’après leur sortie.