Le 5 novembre 2025 à 19h, Amandine Roy, Christian Cotten et Stéphanie Reynaud étaient les invités de Mike Borowski.

Amandine Roy est une médium engagée dans la diffusion d’une théorie affirmant que Brigitte Macron serait née sous le nom de Jean‑Michel Trogneux. Condamnée en 2023, elle a été relaxée en appel en juillet 2025. Le litige est désormais porté en cassation, avec un recours américain parallèle.

Christian Cotten est un psychosociologue français, fondateur du parti « Politique de Vie ». Il a notamment accusé George W. Bush de crimes contre l’humanité. En décembre 2024, il dépose une plainte contre Brigitte Macron pour usurpation d’identité.

Stéphanie Reynaud est comédienne. Elle anime la chaîne YouTube Tribune Libre, où elle interviewe des personnalités sur des sujets d’actualité.

L’affaire Brigitte Macron et le mensonge d’État

Depuis 2021, l’affaire dite « Brigitte Macron » secoue la scène politique française. De dossier marginal, elle devient un séisme global. Ce scandale met en lumière un secret d’État verrouillé par l’exécutif. Les réactions paniquées du pouvoir, les plaintes en cascade et la mobilisation médiatique révèlent une peur : celle de voir surgir une vérité dérangeante. Plus le pouvoir veut faire taire, plus la France veut savoir. La communication de l’Élysée échoue à contenir l’incendie. Le mythe présidentiel vacille, révélant un régime fondé sur une mystification.

Ce qui inquiète, c’est moins l’accusation que son écho symbolique. Une polémique née en ligne franchit la digue entre numérique et institutions. Dupond-Moretti admet une affaire d’État. En cherchant à la neutraliser, le pouvoir montre qu’elle touche une zone sensible. Derrière les plaintes, le peuple perçoit un État qui dissimule et redoute l’exposition.

Le système Macron face à la défiance populaire

L’affaire ne porte pas seulement sur l’identité de Brigitte Macron, mais sur un mensonge systémique. Depuis 2017, Emmanuel Macron construit un univers où toute divergence est disqualifiée. Cette affaire fissure ce mur. La parole officielle protège non plus la vérité, mais le récit du régime. La justice mobilisée en urgence renforce l’idée d’un État obsédé par le contrôle de l’opinion.

Ce mensonge d’État présumé ne touche pas qu’un couple, mais tout un système médiatico-politique. Les médias subventionnés imposent une vérité officielle, refusent le débat, diabolisent les sceptiques. Ce refus de transparence nourrit le soupçon. L’affaire devient le symbole d’un régime gouvernant par la communication, non par la confiance.

L’effondrement d’un pouvoir sans légitimité populaire

L’affaire Brigitte Macron révèle le vide moral du macronisme, incapable de supporter la contestation. Le pouvoir ne repose plus sur le peuple mais sur une oligarchie protégée. Si une question exige autant de censure, c’est qu’elle dérange. Ce renversement psychologique est fatal à Macron.

Le scandale incarne une époque : celle d’une présidence affaiblie par ses propres dissimulations.

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