Share Faire découvrir l'écologie aux enfants
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By Mélanie
The podcast currently has 16 episodes available.
Si vous lisez ces lignes, c’est probablement parce que vous avez déjà le sentiment que quelque chose manque dans l’éducation traditionnelle. Vous observez des enfants enfermés dans des classes toute la journée, déconnectés de leur environnement naturel, parfois stressés par les exigences académiques et peut-être même moins curieux ou moins joyeux qu’avant. Mais saviez-vous que les pays scandinaves, pionniers dans l’éducation par la nature et le fait de faire classe dehors, ont compris depuis longtemps comment offrir aux enfants une éducation épanouissante, en plein air ?
Aujourd’hui, plus que jamais, nous vivons dans un monde anxiogène. Les enfants, bien que protégés de certaines informations, absorbent ce stress omniprésent. Ils ressentent l’oppression d’un environnement où la productivité est reine, et où les défis environnementaux et sociaux se multiplient. L’urgence est là : reconnecter nos enfants à la nature pour réduire leur anxiété et leur offrir un cadre apaisant ET propice à leur développement.
Les pays scandinaves l’ont bien compris. En Suède, en Norvège et au Danemark, les Forest Schools (écoles en forêt) intègrent la nature au cœur de l’apprentissage. Les enfants passent plusieurs heures chaque jour en plein air, découvrant, explorant et apprenant à travers leur environnement, et ce, quelques soit le temps. Cette approche ne se contente pas de les sortir des salles de classe. Elle leur permet de développer des compétences essentielles, bien au-delà de ce que l’on pourrait attendre d’une éducation traditionnelle.
Cette approche est loin d’être une simple mode. Elle est le fruit d’une réflexion profonde sur la manière dont les enfants se développent le mieux. Et les résultats sont là : des enfants plus équilibrés, plus autonomes, plus créatifs.
Alors, pourquoi faire classe dehors est si efficace ? Et surtout, comment cette pédagogie peut transformer l’avenir de l’éducation ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre ensemble aujourd’hui !
La nature est une « classe vivante ». Des études ont démontré que faire classe dehors stimule la curiosité, la créativité et la capacité des enfants à résoudre des problèmes complexes. En plein air, les enfants ne sont pas simplement exposés à de l’oxygène et à un cadre agréable, mais à un environnement riche en stimuli sensoriels, qui favorisent leur développement. Bien au-delà de l’aspect purement cognitif, l’éducation par la nature touche toutes les dimensions du développement de l’enfant : physique, émotionnelle et sociale.
En Finlande, une étude a montré que les enfants qui passent régulièrement du temps à l’extérieur améliorent leurs capacités de concentration, de réflexion et réussissent mieux dans les tests académiques. Cela s’explique par le fait que la nature stimule la curiosité naturelle des enfants, ce qui améliore leur envie d’apprendre, leur créativité et leur capacité à résoudre des problèmes (Kuo, Browning & Penner, 2018). La nature offre un terrain propice à l’observation, à la manipulation et à l’exploration directe de concepts scientifiques et mathématiques. Une simple balade en forêt devient une opportunité d’apprendre des notions complexes, telles que les écosystèmes ou les cycles de vie.
Faire classe dehors ne vient donc pas en concurrence avec le système éducatif classique. Il vient lui offrir de nouveau outils pour le porter encore plus haut ! N’importe qui peut se lancer dans cette pédagogie tournée vers l’extérieur.
L’éducation en plein air incite naturellement les enfants à bouger davantage : grimper, courir, sauter. Des chercheurs ont observé une nette amélioration de la motricité globale et fine, ainsi que de la coordination chez les enfants passant régulièrement du temps à l’extérieur. Les activités comme grimper aux arbres, courir dans des champs, ou encore manipuler des éléments naturels (cailloux, feuilles…) contribuent à améliorer leur santé physique globale (Frumkin, Bratman, Breslow & Cochran, 2017).
Aujourd’hui, les enfants font face à un contexte bien plus anxiogène que par le passé. Ils sont souvent soumis à une surcharge émotionnelle, même sans être directement exposés aux actualités oppressantes. La nature devient alors un refuge pour eux. Des études (Kuo, Browning & Penner, 2018) ont montré que les enfants qui passent du temps à l’extérieur sont moins stressés et plus aptes à gérer leurs émotions. Cette approche favorise également le travail d’équipe, l’entraide et la coopération. Faire classe dehors, construire un abri, organiser une exploration de terrain ou résoudre des défis imposés par la nature apprend aux enfants à travailler ensemble, à résoudre des problèmes de manière collective, naturelle et ludique.
La déconnexion avec la nature a des effets négatifs sur la santé mentale des enfants. Selon une étude de l’Université de Stanford (menée par Gregory Bratman), les enfants qui passent du temps en pleine nature présentent des niveaux de stress considérablement réduits, tandis que ceux confinés à des environnements urbains ou intérieurs voient leurs niveaux de cortisol augmenter.
Les enfants qui apprennent dehors sont plus heureux, plus épanouis et plus en paix avec eux-mêmes. Le cadre naturel agit comme un régulateur émotionnel, permettant aux enfants de mieux gérer leurs émotions et d’affronter les défis quotidiens avec plus de résilience.
Tout comme la transition écologique s’impose dans nos sociétés, nous avons également besoin d’une transition éducative.
Dans son livre « Last Child in the Woods », Richard Louv décrit un « syndrome de manque de nature ». Il explore les effets négatifs du détachement croissant des enfants par rapport à la nature. Richard Louv souligne que, avec l’urbanisation croissante et l’augmentation du temps passé devant des écrans, les enfants ont de moins en moins l’occasion d’explorer et de jouer librement dans des environnements naturels. Il associe ce phénomène à divers problèmes physiques, émotionnels et comportementaux observés chez les enfants d’aujourd’hui. Cette approche renforce l’idée que faire classe dehors est non seulement bénéfique, mais surtout nécessaire dans un contexte éducatif où les enfants sont de plus en plus éloignés de la nature.
De plus en plus d’enseignants, d’écoles hors contrat, d’associations et de structures privées émergent avec une ambition claire : tirer l’éducation vers l’extérieur, reconnecter les enfants avec la nature. Il s’agit d’un mouvement global qui fait écho à une prise de conscience générale : notre système éducatif actuel ne répond plus aux besoins des enfants et des jeunes. En intégrant l’éducation par la nature, en offrant la possibilité à nos enseignants de faire classe dehors, nous nous tournons vers une solution adaptée à notre époque.
En France, les dernières réformes éducatives ont souvent conduit à un nivellement par le bas. Les enseignants, surmenés, sous-estimés et parfois dévalorisés, peinent à offrir une éducation de qualité dans des classes surchargées. L’éducation par la nature offre une alternative précieuse. En transposant le programme scolaire à l’extérieur, en allant faire classe dehors, on sort du cadre rigide de la salle de classe et on donne aux enfants la liberté d’apprendre de manière autonome et active. Les bienfaits de la nature s’appliquent également aux adultes, qui n’en seront que plus sereins et épanouis.
L’éducation par la nature ne forme pas seulement de bons élèves, elle forme des citoyens du monde, conscients des enjeux environnementaux et motivés à protéger leur planète. L’une des caractéristiques essentielles de cette approche est qu’elle développe un lien profond avec la nature.
Les enfants qui apprennent dehors comprennent le cycle des saisons, la fragilité des écosystèmes et l’interconnexion entre les êtres vivants. Ils apprennent à protéger leur environnement, en développant un respect naturel pour la biodiversité. Ces comportements acquis en bas âge les accompagneront tout au long de leur vie et feront d’eux des acteurs du changement environnemental.
En Scandinavie, les Forest Schools sont devenues un pilier de l’éducation et pour cause : des études montrent que les enfants qui passent une partie importante de leur journée en extérieur sont plus épanouis et plus performants à l’école. Ils bénéficient d’un cadre d’apprentissage moins stressant, mais tout aussi exigeant. Ce modèle, bien que souvent associé à des environnements ruraux, peut être adapté à tous les contextes.
Que vous soyez en ville ou à la campagne, il est toujours possible d’utiliser des espaces naturels (jardins publics, petits parcs, cours de récréation végétalisées) pour faire classe dehors, appliquer cette pédagogie et offrir aux enfants une expérience éducative enrichissante.
Une des grandes réticences, pour les enseignants et les parents, est la peur de ne pas pouvoir mettre en place ce type de pédagogie. Pourtant, il n’y a pas de limite réelle à faire classe dehors ! Vous pouvez commencer par sortir seulement une demi-journée par semaine, c’est déjà un grand pas. L’apprentissage en plein air ne nécessite pas forcément une forêt dense (même si c’est l’idéal). Un jardin, une cour d’école végétalisée ou un parc municipal peuvent suffire pour débuter. Toutes les matières scolaires peuvent être transposées dehors : que ce soit les mathématiques, le français, les langues, les sciences ou l’histoire.
Nul besoin d’attendre d’avoir des conditions parfaites : l’essentiel est de se lancer et d’apprendre à s’adapter, car c’est là aussi tout l’esprit de l’éducation par la nature.
Enfin, les parents ont un rôle clé à jouer. Que ce soit en encourageant les enseignants à commencer à faire classe dehors, ou en prenant eux-mêmes l’initiative d’emmener leurs enfants apprendre en plein air, les parents sont des moteurs de cette transition éducative. Faire ses devoirs dans le jardin, explorer la nature pendant les vacances ou réviser en plein air… Ce sont autant de moyens simples et efficaces pour reconnecter les enfants à leur environnement et les soutenir dans leur apprentissage.
L’éducation par la nature n’est pas seulement un projet scolaire ; c’est une démarche qui doit impliquer toute la société. Les parents, les enseignants, les associations… tous doivent s’unir pour créer un cadre éducatif où les enfants peuvent s’épanouir pleinement.
Il est important de rappeler qu’il ne suffit pas de sortir les enfants dehors pour que les bienfaits apparaissent. Une pédagogie adaptée, une posture réfléchie de l’adulte et une préparation minutieuse sont indispensables pour garantir la sécurité des enfants tout en leur permettant d’explorer et d’apprendre.
Il est donc essentiel de :
C’est tout ce que je vous propose d’apprendre ensemble dans ma formation « Apprendre dehors : 7 jours pour (enfin) se lancer ! ».
Faire classe dehors, c’est choisir une éducation plus riche, plus connectée à la réalité et plus en phase avec les besoins fondamentaux actuels des enfants. C’est offrir aux enfants un cadre où ils peuvent s’épanouir pleinement, tout en apprenant des compétences essentielles pour leur avenir.
Vous souhaitez aller plus loin et découvrir comment mettre en place l’éducation par la nature ? Alors ma formation « Apprendre dehors » est faite pour vous ! En seulement 7 jours, vous aurez toutes les clés pour transposer les apprentissages en extérieur et offrir aux enfants une éducation riche et épanouissante.
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Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Léna Vialle, co-responsable du Pôle Scolaire chez Ma Petite Planète (MPP pour les intimes), une initiative que j’ai la chance de suivre de près depuis plusieurs années en tant qu’ambassadrice. MPP et mon blog sont nés à peu près en même temps, et c’est un bonheur de voir cette association se développer avec autant d’impact et de rayonnement, sensibilisant toutes les générations aux enjeux environnementaux à travers des défis ludiques. Depuis le tout début, j’ai eu énormément de plaisir à travailler avec Léna et toute l’équipe de Ma Petite Planète. Leur travail est tout simplement incroyable. Ce jeu de défi environnement permet d’aborder des sujets essentiels, comme la biodiversité, la réduction des déchets ou la consommation responsable, sans jamais culpabiliser mais en motivant à passer à l’action. Je participe personnellement quasiment à chaque édition en créant une ligue, et c’est toujours un moment de partage avec ma communauté.
Dans cet épisode, Léna va revenir sur les origines de Ma Petite Planète, l’évolution de ce projet vers les écoles et les familles, et comment ils continuent à innover pour rendre l’écologie accessible à tous. Nous discuterons également des belles anecdotes vécues sur le terrain, des compétences que les enfants développent grâce à ce jeu, et des projets futurs de MPP. Et pour couronner le tout, Lena nous réserve quelques surprises avec des idées de défis un peu fous et inspirants !
Que vous soyez enseignant, parent, ou simplement curieux d’en savoir plus sur la manière dont l’écologie peut devenir un jeu pour sensibiliser les jeunes générations, cet épisode est fait pour vous.
Je suis co-responsable du Pôle Scolaire. Ça fait 3 ans que je travaille au sein de l’association et je m’occupe aussi des partenariats et de la mobilisation de nos communautés.
En quelques mots, l’association Ma Petite Planète (MPP pour les intimes) est née du constat selon lequel la sensibilisation via le jeu, c’est un bon moyen aujourd’hui d’aborder les enjeux environnementaux actuels sans faire culpabiliser, et pour pouvoir motiver les jeunes comme les moins jeunes à passer à l’action. Ça a commencé en 2020 avec les 3 cofondateurs Mathilde, Christian et Clément. Initialement, c’était pour les adultes, pour jouer en famille, entre amis. Ensuite, une version s’est développée pour les entreprises. C’est aussi notre modèle économique. C’est la version entreprise qui permet de proposer le jeu gratuitement. Il y a aussi une version scolaire sur laquelle on aura le temps de revenir, je pense, dans le cadre de cet échange.
J’ai rejoint MPP pour mon stage de fin d’études initialement. Et pourquoi ? Parce que j’avais besoin à la fois d’impact, de voir quelque chose de concret qui a un impact dans la vie de tous les jours, entre guillemets, et je voulais un travail en rapport avec mes valeurs. Donc c’était aussi important pour moi d’aborder l’écologie de manière positive, parce que je pense que c’est une bonne manière d’aborder le sujet. Ça me tient à cœur dans ma vie perso de montrer que l’écologie, ce n’est pas que des contraintes. Ça peut être fun. Ça peut être positif. Et enfin, je suis une grande compétitrice. J’aime beaucoup me challenger dans ma vie quotidienne, que ce soit dans le sport, mais aussi dans tout le reste. Donc d’avoir à la fois cet aspect écologie, challenge et éducation, c’était pour moi les trois piliers pour la recette parfaite !
Est-ce que tu peux nous dire quelle est la différence entre l’édition pour les particuliers et l’édition pour les scolaires ? Et comment est-ce que vous faites pour adapter chaque défi environnement que vous proposez aux enseignants, aux classes, aux élèves, aux parents, etc.
En effet, la version adulte s’adresse à tout le monde qui voudrait participer en famille, ou avec ses amis. On a accès à une application. On est plus autonome, on voit tous les défis, on peut réaliser tous les défis qu’on veut pendant 3 semaines.
Pour la version scolaire, elle est vraiment adaptée aux établissements. Il y a une possibilité de jouer de la petite section au lycée. C’est vraiment la différence principale : c’est un outil pédagogique. On met à disposition un outil qui fait le lien avec les programmes scolaires, avec les compétences. Les enseignants peuvent s’en saisir pour aborder plein de notions.
Mais après, le principe global reste le même : le jeu dure 3 semaines. L’enseignant va animer le jeu au sein de sa classe à l’aide d’un outil qui est une application. Et c’est une bonne manière de commencer à aborder ce sujet avec plein de thématiques : la biodiversité, les déchets, la mobilité, l’alimentation. C’est pour ça aussi que les parents d’élèves, vous allez aussi être impliqués, puisque certains défis environnement peuvent être réalisés en dehors des temps de classe. C’est vraiment un outil, il n’y a aucune obligation.
Les enseignants s’en saisissent de la manière dont ils le souhaitent. On a 2 éditions qui sont organisées par an : une en novembre et une en mars. On rassemble tous les élèves au niveau national sur ces temps donnés, parce qu’on joue beaucoup sur le côté force collective. C’est beaucoup plus motivant pour les jeunes de se dire qu’ils sont pleins à jouer partout en France et à l’étranger. Là, par exemple, la dernière édition, ils étaient 82 000 et ils ont fait plus d’un million de défis. Donc, je pense que c’est assez impactant pour eux de se rendre compte que même s’ils font trois, quatre, cinq défis, quand on additionne, l’impact, il est assez important.
La majorité des défis permettent de travailler les 4 C : Communication, Créativité, esprit Critique et Collaboration. On essaie de faire un lien direct avec ces compétences qui me semblent assez centrales et transversales surtout.
Ma Petite Planète Scolaire, c’est un outil pluridisciplinaire qui va pouvoir être utilisé dans le cadre de multiples enseignements. Plus spécifiquement, on a des défis qui permettent de travailler l’expression écrite, l’expression orale, des défis qui se font en équipe aussi, donc de travailler avec le collectif. Des défis qui permettent d’explorer sa curiosité sur différents sujets, la confiance en soi. On rend les élèves assez autonomes et on les place comme de vrais acteurs et actrices du changement. Au-delà des compétences, évidemment, l’acquisition de nouvelles connaissances pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Et tout ça dans un contexte ludique dans lequel on insiste sur la force du collectif.
Pour avoir suivi, l’évolution de Ma Petite Planète, la création de l’édition scolaire, l’évolution de l’application aussi, comment est-ce qu’aujourd’hui les parents sont impliqués dans ce projet-là ? Je sais qu’au début, ce n’était pas forcément facile, techniquement en tout cas, même au niveau des enseignants, de créer ce lien au sein de la classe, au sein de l’école, entre collègues, mais aussi d’impliquer les parents dans le projet.
En effet, les parents ont leur rôle à jouer tout autant que les professeurs, parce que pas mal de défis sont à faire en dehors des temps de classe. Par exemple, cuisiner avec des légumes de saison, ça va être quelque chose qu’on va faire plutôt à la maison. Récemment, il y a eu un développement sur l’application qui permet aux parents d’élèves d’avoir accès directement à l’outil. Il y a un code de classe que les enseignants peuvent partager et les parents peuvent avoir accès à tous les défis avec leur explication. C’est vraiment une belle avancée pour nous, puisque les parents peuvent aussi monter en compétence, apprendre de nouvelles choses et surtout échanger avec leur enfant sur le temps familial.
Du coup, la force du projet quand même, si on revient sur l’implication des parents, nous, les retours qu’on a en tout cas, c’est que ça a vraiment créé du lien au sein de la communauté éducative, que ce soit entre les élèves avec l’enseignant, mais aussi avec les parents d’élèves, puisque les parents peuvent envoyer les preuves de défi environnement aux enseignants. Par exemple, une petite photo du repas qui a été cuisiné.
On a parfois des enseignants qui nous disent : « Je n’avais jamais été en contact avec les parents d’élèves, ils ne répondaient même pas. Et là, on se retrouve à avoir des mails ou des petits messages avec des éléments et les parents sont tout fiers d’envoyer les petites photos. » Donc, le rôle des parents est quand même assez important. Mais si les parents n’ont pas forcément envie de s’impliquer, l’enseignant peut quand même faire plein de choses en classe. On sait qu’il y a certains milieux où les parents ne sont pas forcément très investis et ce n’est pas grave. Les élèves pourront quand même faire les défis en classe.
C’est difficile d’en choisir une parce que franchement, on reçoit beaucoup de photos, beaucoup d’anecdotes. C’est un plaisir de voir ce qui se passe dans les classes. Mais je dirais que récemment, je suis intervenue à Bordeaux, dans une école, et vraiment, j’ai été reçue comme une star ! Les élèves étaient trop contents de dire : « On participe à MPP, il y a une personne qui travaille là-bas qui va venir. » Ils me racontaient tous les défis qu’ils faisaient. J’ai passé une journée là-bas. Ils avaient des étoiles dans les yeux. J’ai été très touchée par toutes leurs anecdotes. Et à un moment, ils sont tous venus me faire un câlin. Il y a eu une espèce de câlin collectif qui s’est créé. Ils sont venus en masse. Ils étaient, je ne sais pas, une quarantaine. Et ils criaient dans tous les sens. Ils disaient : « Promis, Lena, on va sauver la planète. Avec les défis, on va la sauver. » Je précise qu’il s’agissait d’élèves de maternelle. J’ai été vraiment très touchée par ce moment-là.
C’est une sacrée question ! On se creuse souvent la tête pour renouveler nos défis et en proposer des nouveaux à chaque édition. Mais à chaque fois j’ai de nouvelles idées, donc ce n’est pas ça qui manque ! Si je n’avais pas de limite, pour les plus petits ça serait un défi environnement collaboratif, pour montrer encore une fois la force de l’action collective. Par exemple : ramasser X tonnes de déchets au niveau européen (parce qu’on a aussi des classes qui jouent à l’étranger). Ou, à un moment, j’aurais voulu qu’on créé un livre MPP avec toutes les initiatives qui sont mises en place dans les établissements. Les classes nous envoient des petites fiches et on en fait une compilation, qu’après on pourrait publier. Pour rêver grand !
Pour les plus grands, j’aime beaucoup le principe de l’échange interculturel. J’aimerais bien qu’on ait des défis qui permettent aux classes de rentrer en contact avec d’autres classes qui participent à l’étranger. Pour l’instant, on a beaucoup plus de classes en France, donc c’est plus difficile à mettre en place. Mais à terme, j’aimerais beaucoup qu’on aille vers ça aussi.
Je dirais le fameux câlin aux arbres ! C’est assez symbolique, blague à part, mais je pense que la reconnexion à la nature, elle est vraiment essentielle. A titre personnel, j’aime beaucoup tous les défis biodiversité. Un câlin aux arbres, on peut se demander quel est l’impact derrière. En fait, quand on fait un câlin aux arbres, je vous invite tous et toutes à faire des câlins aux arbres, il y a une sorte d’apaisement et de reconnexion qui est assez importante. Si tout le monde prenait l’habitude de faire des câlins aux arbres régulièrement, la santé mentale en serait améliorée. Donc un défi environnement biodiversité en priorité.
Ça fait 3 ans que je suis là et j’ai participé à quasiment toutes les éditions. Donc déjà, à titre perso, j’ai vu les changements notables, avec des membres de ma famille ou des amis, qui étaient très loin d’être sensibilisés au sujet et c’était le challenge pour moi. Au début, ils me disaient : « Ohlala, qu’est-ce que c’est encore ton truc de bobo-écolo. On n’a pas envie de participer. » Donc j’ai joué sur le côté challenge en leur disant : « Vous n’êtes pas capables ? » Je les ai mis au défi, et à la fin des 3 semaines, on a fait un tour de table, on a pris notre temps pour faire le bilan et chacun a pris conscience de plein de choses. Chacun retient aussi dans certains domaines des choses plus ou moins impactantes. Par exemple, mon père maintenant ne roule qu’à 110 km/h sur l’autoroute. C’est une habitude qu’il conserve parce qu’il s’est rendu compte qu’on n’est pas à 20 minutes près et que ce n’est pas si compliqué. Ça c’est plutôt à titre perso.
Sur la partie scolaire, ce n’est pas rare qu’on reçoive des messages de classes qui ont participé à une édition et qui continuent à s’investir, notamment parce que plusieurs défis peuvent être répétés. Ce sont des habitudes qui vont rester, parce qu’elles sont basées sur la répétition. Chez MPP, on plante des graines et c’est toujours très gratifiant quand on voit ensuite que ça pousse.
Dans tous les cas, on fait des bilans d’impact après chaque édition, pour voir l’impact qu’on créé et ce qu’il reste du jeu au-delà des 3 semaines. Les chiffres sont assez bons que le fait que ça a donné l’envie aux élèves de s’engager davantage. Ils comprennent encore mieux les enjeux écologiques. Et ce lien social : 2/3 des répondants disent que ça a fédéré l’ensemble de la communauté éducative.
Sinon, de manière plus quantitative, on essaie de mobiliser un maximum d’élèves à chaque édition. On grandit à chaque édition. La dernière fois, ils étaient 82 000 participants. On espère aller toujours plus loin.
Je suis vraiment d’accord avec cette notion de « petits gestes qui comptent ». Le terme même de « petits gestes » peut parfois être problématique, parce que les détracteurs de l’écologie vont dire : « Les petits gestes, ça ne fait pas la différence. » Notre plus grand défi environnement, c’est un peu ce discours qui revient, que ce soit chez les adultes ou chez les plus jeunes. « Ce ne sont pas mes petits gestes, mes petits défis qui vont changer quoi que ce soit. » On sent une certaine impuissance et de l’anxiété.
Il y a une étude que j’aime bien, qui est sortie en 2023, d’un baromètre qui s’appelle « Une jeunesse en quête de confiance », qui montre que 70% des jeunes sont pessimistes concernant l’avenir de la planète et 46% sont anxieux. L’enjeu, c’est à la fois de leur faire comprendre que leur action n’est pas inutile, et ne pas susciter cette anxiété qui peut paralyser les jeunes et ce dire que ça ne sert à rien, autant ne pas s’impliquer.
Le message que j’aimerais faire passer, qu’on soit parent d’élève, enseignant ou même élève, c’est que la création de récits positifs qui donnent envie autour de l’écologie sont essentiels, pour en faire une aventure motivante voire épique ! Il faut changer ces récits je pense. Aujourd’hui, les récits de nos sociétés sont écocides, prônent la surconsommation. On a besoin de montrer que l’écologie, ce n’est pas forcément culpabilisant et une contrainte, ça peut être vraiment positif.
Je pense vraiment que les émotions jouent un rôle dans le passage à l’action, notamment sur les apprentissages dans le cadre scolaire. Les apprentissages se fixent mieux quand les bonnes émotions sont mobilisées. Je pense que si on présente l’écologie comme une opportunité vers le mieux et pas uniquement vers le moins, c’est comme ça aussi qu’on va réussir à insuffler cette envie d’agir dès le plus jeune âge, chez les enfants et les ados. Parce que les adolescents aussi peuvent être plus compliqués à convaincre.
C’est une question très intéressante, car on reçoit pas mal de messages d’enseignants qui ont du mal à se lancer. Ils se disent que ça va leur prendre du temps, qu’ils ne savent pas comment faire, qu’ils ne se sentent pas légitimes. Je pense que la question, c’est surtout par où commencer. Les freins sont surtout des barrières mentales.
Les quelques conseils que j’aurais à donner, ça serait :
Ce que j’aime beaucoup aussi avec le défi environnement Ma Petite Planète, c’est de se dire qu’il n’y a pas de pression. Même quand créé sa ligue ou qu’on se lance en tant qu’enseignant, il n’y a pas d’objectif. Si on fait 2 défis, on fait que 2 défis. Donc on peut se dire que cette année on franchit le pas, et c’est ce que je vous invite à faire avec ce podcast : de prendre l’engagement de se lancer dans une édition Ma Petite Planète, en tant que particulier, au sein de votre entreprise, de votre école. Mais de le faire sans pression ! Même si on ne fait que 2 ou 3 défis (en général on se prête au jeu et on en fait plus !). On va aussi se rendre compte qu’il y a certains défis qu’on fait déjà au quotidien et qu’on peut cocher d’office !
Lancez-vous ! Il n’y a pas de pression et on n’est pas obligé de participer à chaque défi environnement. Faites ce premier pas, faites quelques défis et vous ferez mieux la prochaine fois. Le but c’est de passer à l’action. On dit que le premier pas est celui qui coûte le plus !
A titre personnel, j’ai plus de choses qui parleraient aux adultes, mais qui peuvent donner des idées pour les plus jeunes.
J’aime beaucoup les documentaires de Cyril Dion. C’est beau, c’est poétique, c’est saisissant. Pour n’en citer qu’un : Animal, qui est le documentaire de référence de Cyril Dion.
Côté plutôt livre, il y a la fameuse BD de Jancovici « Le monde sans fin » qui est assez visuelle et qui permet de prendre conscience de pas mal d’enjeux.
Côté roman, j’ai eu un coup de cœur sur « La vie secrète des arbres », que je trouve très beau. Je l’ai découvert récemment. Je l’ai lu il y a un an. (existe aussi au format BD)
Et un tout autre roman, fictif cette fois, c’est « Là où chantent les écrevisses ». Il y a eu une adaptation d’ailleurs en film. Je trouve vraiment ce livre magnifique. J’adore les romans et la fiction, pour aussi déconnecter et ce livre est vraiment magnifique. Donc je vous invite à lire en priorité « Là où chantent les écrevisses ».
La vision à long terme en 3 points de MPP, de manière un peu plus théorique :
C’est la vision globale et théorique, mais concrètement on aimerait bien à terme être le challenge de référence, peut-être même intégrer les programmes scolaires. Qui sait ? Il faut être ambitieux, il faut rêver grand !
On aimerait aussi se déployer à l’échelle européenne, pour toucher d’autres jeunes un peu partout. Plutôt l’Europe en priorité, parce qu’il faut bien prioriser. La responsabilité, elle est aussi dans certains pays plus que d’autres. Pour favoriser aussi ces échanges entre jeunes citoyens européens.
Sur la partie scolaire, on a une cartographie, disponible sur notre site, pour voir un peu où sont toutes les classes qui participent. Le jeu est en français, en anglais, en espagnol et en allemand, pour la partie scolaire. Pour les adultes, il y a aussi l’italien et plus de langues encore.
Aujourd’hui, ça représente environ 5% par édition, de classes qui sont à l’étranger. C’est encore faible. Quand c’est le cas, ce sont souvent des établissements français à l’étranger qui participent. On en a eu aux Etats-Unis, au Japon, sur un peu tous les continents en fait ! Je crois qu’on a eu quelques classes un peu partout. Mais il faut encore poursuivre nos efforts là-dessus pour aller en chercher plus !
Côté global, que ce soit pour les adultes ou pour la version scolaire, cette année, c’est l’année de l’océan. Donc on a décidé de faire une édition spéciale : une pour les adultes et une pour les scolaires, pour aborder ces sujets. Pour nous c’est aussi un moyen de renouveler nos contenus et de permettre aux personnes qui ont déjà participé de re-participer à nouveau et de découvrir de nouvelles thématiques. C’est un peu notre actualité du moment, sur l’année de l’océan. C’est un enjeu qui est vraiment important, je ne vous apprends rien. Je vous invite à consulter encore une fois les contenus de Mélanie sur ces sujets !
Côté scolaire plus spécifiquement, il y a eu l’ouverture de l’application, qui est maintenant accessible aux élèves pour les plus grands et aux parents d’élèves pour les plus jeunes. On espère vraiment que ça va nous permettre de franchir un cap dans la mobilisation et la motivation des participants.
On a aussi développé une offre pour les collectivités, pour qu’elles puissent essemer sur des territoires. Par exemple un département qui voudrait faire participer tous les collèges, pour avoir encore plus d’impact et mobiliser encore plus de monde.
Tout est permis j’imagine ?
Au risque que ça semble un peu bateau ou niais, quand même avant tout un monde en paix. Les enjeux actuels sont assez complexes et ça ne va pas en s’améliorant. Je pense qu’il faut garder espoir et se dire que c’est quand même une priorité.
Sinon, un monde plus sobre. Un monde dans lequel on ralentit, dans lequel on prendre le temps de s’émerveiller de ce qui nous entoure. Dans lequel le modèle dominant n’est plus la surconsommation. Et encore une fois, ce qui fait rêver le moins mais le mieux. J’aime beaucoup, ça fait plusieurs fois que je le répète, mais je trouve que ça résume bien cette philosophie de vie qu’il n’y a pas besoin d’accumuler plein de choses, de partir à l’autre bout du monde.
J’aimerais bien qu’il y ait des récits positifs ou un monde à base de voyages en train, randonnées en nature. L’apprentissage de choses simples comme cultiver son jardin, son potager. C’est déjà ce que j’essaie de faire. Et encore une fois, pour faire le lien, de ne pas être dans la culpabilisation. Par exemple, à titre personnel, j’essaie de faire des voyages un peu différemment, en train. Cet été, je suis partie jusqu’en Grèce en train. Et jamais je dirai à quelqu’un : « Bouh, tu prends l’avion, ce n’est pas bien ! ». Par contre, je vais parler de mon expérience : « Regarde, moi j’ai pris le train et c’était génial. » De faire rêver un peu autrement, en disant : « J’ai vu plein de paysages, j’ai rencontré plein de personnes. » J’ai presque 10 000 km en train et c’est super satisfaisant aussi de se dire que c’est possible de faire comme ça ! De tendre, vers une norme où c’est cool d’aller en forêt, c’est cool de prendre le train, de faire du vélo…
On a aussi la grande chance d’habiter en France et d’avoir des paysages merveilleux !
Quand on parle de consommer moins, mais mieux, certains ont l’impression de régresser, de revenir au temps de nos grands-parents. Mais il faut se dire que ce n’est pas un retour en arrière, c’est un retour au bon sens.
Déjà, de façon très concrète, je vous invite à participer à une édition MPP.
Pour rappel, pour les adultes, c’est fin septembre, fin janvier et fin mai chaque année. C’est gratuit, il suffit de télécharger l’application Ma Petite Planète.
Pour la version scolaire, c’est aussi gratuit et c’est en novembre et en mars chaque année.
Je vous invite à vous lancer, à participer comme on le disait, sans aucune pression ! Même si vous ne faites que quelques défis environnement, ce n’est pas grave. Vous le faites à votre rythme.
C’est le message très terre à terre. Sinon, le message que je voudrais faire passer c’est qu’on a tous et toutes un rôle à jouer. J’aime beaucoup la légende du colibri. C’est une légende amérindienne. Il y a eu un immense incendie dans une forêt. Les animaux étaient terrifiés et assistaient au désastre. Et il y a un petit colibri qui a commencé à s’activer en allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Il ne faisait que dire : « Je fais ma part. » aux autres animaux qui ne comprenaient pas vraiment ce qu’il faisait. J’aime beaucoup cette légende que je trouve assez inspirante, puisqu’elle peut se rapprocher aussi d’une citation de Gandhi qui disait : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » Je crois beaucoup au mimétisme social. Je crois vraiment que chaque geste compte, chaque action. Parce qu’il y a aussi le poids symbolique derrière de l’exemple qu’on donne.
Je finirais en vous disant de ne jamais douter de votre pouvoir d’agir, que ce soient les adultes, les enfants, les adolescents. On peut tous et toutes avoir de l’impact. En revenant à MPP, mais aussi en faisant plein d’autres actions, vous pouvez avoir cet impact. Vous pouvez en parler autour de vous. C’est aussi ça l’effet domino et le pouvoir de la sensibilisation.
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Mes enfants ont la chance d’être dans une école qui touche la forêt. Pourtant, malgré cette situation idéale, rares sont encore les maîtresses à y pratiquer l’école dehors. C’est bien dommage, surtout quand on connaît tous les bienfaits de l’école dehors ! Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à tenter l’expérience et emmener les enfants apprendre en plein air !
Evidemment, ce n’est pas si simple. Faire classe dehors ne se résume pas à simplement lâcher les enfants en forêt. Pour que l’école dehors soit pleinement bénéfique, il est essentiel d’adopter la bonne pédagogie, d’ajuster ses supports, de connaître les règles en matière d’administration et de sécurité, et surtout, d’adapter sa posture d’accompagnant.
Les bienfaits de l’école dehors sont aujourd’hui scientifiquement prouvés et reconnus pour leur impact positif sur le développement global des enfants. Je vous propose donc d’explorer ensemble tout ce que l’école dehors peut leur apporter ! Vous allez voir que certains avantages sont même plutôt… inattendus ! J’espère qu’en prenant conscience de l’étendue des bénéfices que propose l’école dehors, tous les parents, enseignants et même les enfants auront envie d’aller apprendre dehors plus souvent !
Avant d’entrer dans les détails des avantages inattendus, il est important de rappeler que l’éducation par la nature repose sur des fondations solides. Les bienfaits de l’école dehors touchent à TOUS les aspects du développement de l’enfant et sont aujourd’hui bien documentés.
Nous venons de le voir, les bienfaits de l’école dehors sur la santé des enfants est indéniable. Mais il y a un aspect que j’ai trouvé assez inattendu, qui concerne la vision des enfants. Saviez-vous que passer du temps en plein air peut aider à ralentir, voire à inverser, la progression de la myopie ? Je trouve ça incroyable, mais quand on sait pourquoi, ça semble logique. En effet, des études ont montré que l’exposition à la lumière naturelle et le fait de regarder au loin (vers l’horizon) contribuent à réduire la fatigue oculaire. En passant du temps dehors, les enfants sont naturellement amenés à lever les yeux, ce qui leur permet de soulager leurs yeux tout en profitant du paysage.
Et ce n’est pas tout. Parmi les autres bienfaits de l’école dehors, on trouve la réduction des allergies, grâce à une exposition régulière aux allergènes dans un environnement naturel. De plus, l’absence de mobilier scolaire traditionnel améliore la posture des enfants, réduisant ainsi les risques de douleurs dorsales et de troubles musculo-squelettiques.
Idée d’activité : Pour maximiser ces bienfaits, pourquoi ne pas organiser une activité autour de l’observation des oiseaux ? Les enfants pourront ainsi explorer leur environnement tout en levant le nez, en projetant leur regard au loin, et ainsi prendre soin de leur posture et de leurs yeux !
L’un des aspects les plus merveilleux de l’éducation par la nature est l’accroissement de la motivation intrinsèque à apprendre chez les enfants. En effet, le cadre naturel stimule leur curiosité et leur envie d’apprendre de manière beaucoup plus spontanée et authentique. Loin de la pression et des contraintes d’un cadre scolaire traditionnel, l’apprentissage en plein air devient une aventure passionnante et pleine de découvertes.
Cette motivation naît de la liberté de choix que les enfants ont en nature, du jeu libre, et du lien direct entre eux et les sujets qu’ils explorent. Lorsqu’ils découvrent par eux-mêmes des concepts ou des phénomènes naturels, ils ont envie d’en savoir plus, ce qui les pousse à approfondir leurs connaissances avec enthousiasme.
Idée d’activité : Pour mettre en œuvre ces bienfaits de l’école dehors et encourager cette motivation, vous pouvez proposer une activité d’exploration autonome, comme la recherche et l’identification de plantes ou d’insectes. Les enfants pourront ainsi suivre leur curiosité naturelle tout en développant leurs compétences d’observation et d’analyse.
Pour cette idée, le Kit sur les insectes « De l’infiniment grand à l’infiniment petit » est là pour vous accompagner. Fiches explicatives, expériences scientifiques, jeux, activités créatives… et escape game, vous n’avez plus à vous laisser porter ! (Mon petit doigt me dit que ce kit est aussi dans l’abonnement !)
Parmi les bienfaits de l’école dehors, l’amélioration de la gestion des émotions est souvent sous-estimée. Et pourtant, l’environnement naturel offre un cadre idéal pour aider les enfants à mieux comprendre et gérer leurs émotions. Le bruit de l’eau, le vent dans les arbres, le chant des oiseaux… Tous ces éléments ont un effet apaisant qui permet aux enfants de se recentrer et de trouver un équilibre émotionnel.
En apprenant à réguler leurs émotions dans un cadre naturel, les enfants deviennent plus résilients face aux défis de la vie quotidienne. Ils développent aussi une meilleure capacité à exprimer leurs sentiments de manière constructive, ce qui les aide à grandir en confiance et en sérénité.
L’auto-évaluation est très intéressante à pratiquer en école dehors. En fin de séance par exemple, chaque enfant peut partager ses apprentissages, ses ressentis, ses observations… et aussi ses émotions. En prenant du recul sur ce qu’il vient de vivre et en apprenant à écouter les retours de ses camarades, l’enfant prend l’habitude de s’exprimer en public et d’écouter les autres le faire également.
Idée d’activité : Pour favoriser cette gestion des émotions, vous pouvez proposer une activité de méditation guidée en pleine nature ou organiser une marche silencieuse. Ces moments de calme permettent aux enfants de se reconnecter avec eux-mêmes et de mieux comprendre leurs émotions.
Un autre bienfait de l’école dehors plutôt inattendu est le renforcement des capacités de coopération. En effet, les activités en plein air nécessitent souvent un travail en équipe, ce qui encourage les enfants à collaborer et à communiquer efficacement. Que ce soit pour construire un abri ou organiser une chasse au trésor, ils apprennent à travailler ensemble, à partager leurs idées et à résoudre des problèmes collectivement.
Ces expériences en extérieur renforcent non seulement les compétences sociales des enfants, mais aussi leur esprit d’équipe. Ils apprennent à se faire confiance, à soutenir les autres et à apprécier le travail collectif, des compétences qui leur seront précieuses tout au long de leur vie.
Idée d’activité : Une activité collaborative comme la construction d’un abri avec des branches et des feuilles est idéale pour renforcer ces capacités de coopération. Les enfants doivent travailler ensemble, partager leurs idées et trouver des solutions collectives, ce qui renforce leur esprit d’équipe.
Le développement de l’autonomie et de la prise de décision fait aussi partie des incroyables bienfaits de l’école dehors. Lorsqu’ils sont en plein air, les enfants sont souvent confrontés à des situations où ils doivent prendre des décisions par eux-mêmes. Ils apprennent ainsi à évaluer les risques, à peser les conséquences de leurs choix et à assumer leurs responsabilités.
Cette autonomie, favorisée par un cadre naturel moins structuré, renforce leur confiance en eux et leur donne le goût de l’indépendance. Ils apprennent à s’organiser, à prendre des initiatives, et à gérer les imprévus avec assurance.
Idée d’activité : Une activité d’orientation où les enfants doivent naviguer seuls ou en petits groupes, avec un soutien minimal de l’adulte, est parfaite pour développer cette autonomie. Les enfants apprennent à se repérer, à prendre des décisions et à assumer leurs choix.
L’un des bienfaits de l’école dehors les plus surprenants est la stimulation de la créativité et des capacités de résolution de problèmes. En l’absence de jouets manufacturés, les enfants sont encouragés à utiliser les éléments naturels à leur disposition (bâtons, feuilles, pierres) pour inventer des jeux, des activités ou pour résoudre des défis.
Cette stimulation créative est essentielle pour leur développement. Elle leur permet de développer une pensée flexible et adaptable, capable de trouver des solutions innovantes face à des situations nouvelles et/ou complexes.
Idée d’activité : Une activité artistique ou de construction où les enfants utilisent uniquement des éléments naturels trouvés sur place, comme la création d’un mandala avec des feuilles et des cailloux, est idéale pour stimuler leur créativité et leurs capacités de résolution de problèmes.
Le développement de la résilience et de l’adaptabilité est un autre bienfait inattendu de l’école dehors. En effet, les conditions changeantes de l’environnement naturel, qu’il s’agisse de la météo, du terrain ou des animaux, poussent les enfants à s’adapter constamment. Cette capacité à s’ajuster aux imprévus est essentielle pour leur développement personnel et pour leur préparation à affronter les défis de la vie.
En apprenant à gérer les aléas de la nature, les enfants développent leur résilience, c’est-à-dire leur capacité à surmonter les difficultés et à rebondir face aux obstacles. Cette résilience les aidera non seulement dans leur vie quotidienne, mais aussi dans leur parcours scolaire et professionnel.
Idée d’activité : Une activité où les enfants doivent improviser face à des conditions changeantes, comme un changement de temps soudain, en adaptant leurs plans ou leurs activités, est parfaite pour développer cette résilience et cette adaptabilité. L’éducation par la nature se veut plus libre et plus flexible. Il ne faut donc pas hésiter à jouer avec les imprévus, la météo, les centres d’intérêts des enfants sur l’instant…
Enfin, l’un des bienfaits les plus profonds de l’école dehors est la connexion durable que les enfants établissent avec la nature. En passant régulièrement du temps à l’extérieur, les enfants développent une relation intime avec leur environnement. Cette connexion les incite à protéger et à respecter la nature, en adoptant des comportements durables et respectueux de l’environnement.
Cette connexion avec la nature ne se limite pas à une simple appréciation esthétique. Elle forme la base d’une conscience écologique, essentielle pour préparer les enfants à devenir les citoyens de demain. Ils apprennent à comprendre les cycles naturels, à respecter la biodiversité et à prendre des décisions en faveur de la durabilité.
Idée d’activité : Un projet de jardinage ou de conservation de la biodiversité, où les enfants participent activement à la protection de leur environnement local, est idéal pour renforcer cette connexion avec la nature.
Les bienfaits de l’école dehors vont bien au-delà des avantages que l’on pourrait imaginer. Ils incluent des effets surprenants sur la santé, la motivation, la gestion des émotions, la coopération, l’autonomie, la créativité, la résilience et la connexion à la nature. En intégrant l’apprentissage en plein air dans le quotidien des enfants, nous leur offrons une éducation riche, complète et profondément épanouissante.
Maintenant que vous avez pris conscience de tous ces bienfaits, je vous encourage à les observer chez vos enfants / élèves lorsqu’ils passent du temps dehors. Chaque petit pas dans cette direction est un grand pas pour leur développement !
Et si vous souhaitez aller plus loin et découvrir comment maximiser ces bienfaits, restez connectés : ma formation « Apprendre dehors » sera bientôt disponible, avec tous les outils et les méthodes pour faire de l’école dehors une réussite !
En attendant, profitez de chaque moment passé en pleine nature avec vos enfants et laissez la magie de la nature opérer !
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Dans cet article, couplé à un épisode de podcast, j’ai le plaisir d’être accompagnée par Magali Bruhat. Si vous ne la connaissez pas encore, préparez-vous à être émerveillés ! Magali est une véritable magicienne des temps modernes. Elle possède une expertise unique dans l’accompagnement des femmes, et plus particulièrement des mamans, pour les aider à exploiter tout leur potentiel. Aujourd’hui, nous allons découvrir ensemble comment utiliser les huiles essentielles et leurs super pouvoirs !
Au cours de notre discussion, je me suis sentie comme une apprentie sorcière découvrant un monde fascinant de potions magiques. Les huiles essentielles ont été une véritable révélation pour moi, non seulement en tant que maman, mais aussi en tant que femme, et j’espère que cette conversation avec Magali aura le même effet sur vous.
Cet épisode est un peu plus long que d’habitude, mais c’est parce qu’il est d’une richesse… J’ai hâte d’avoir vos retours sur toute la valeur qu’il contient ! C’est une véritable masterclass à lui seul ! Ensemble, nous abordons donc les idées reçues sur les huiles essentielles, la manière de les choisir et de les utiliser correctement, les pièges à éviter, et surtout, leurs incroyables bienfaits sur tous les aspects de la vie de famille, aussi bien sur le corps que sur l’esprit. Magali y distille (c’est le cas de le dire) plein de pépites hyper personnalisées. Je suis sûre que tout le monde y trouvera son bonheur !
Bref, installez-vous confortablement, préparez de quoi prendre des notes, et laissez-vous emporter par cette conversation passionnante avec Magali Bruhat !
Moi c’est Magali Bruhat, j’accompagne aujourd’hui les mamans à vivre la vie la plus épanouie possible pour elle, en éliminant tout ce qui les empêche de briller dans leur quotidien : sur le plan physique / matériel (cosmétiques, produits d’entretien), émotionnel (les émotions qui nous empêchent d’avancer pleinement dans nos vies) et mental (cette petite voix qui nous dit qu’on n’est pas capable, qu’on n’y arrive pas). J’accompagne les mamans à sortir tout ça de leur vie pour pouvoir vivre une vie dans laquelle elles sont à 100% elles-mêmes et épanouies.
Je suis tombée dans les huiles essentielles il y a plus de 20 ans, quand j’étais toute jeune, car j’étais très migraineuse à l’époque. C’est en apprenant comment utiliser les huiles essentielles que j’ai fait un premier pas vers un mieux-être. Ça m’a donné envie de mieux comprendre comment elles fonctionnent. Donc je me suis beaucoup formée à l’époque. Je n’étais pas complètement OK avec ce que ça m’apportait dans mon quotidien. J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose pour être pleinement dans leur utilisation. Ce déclic m’est arrivé quand j’étais enceinte de mon fils, mon plus grand (qui a 8 ans maintenant). Je me suis rendue compte que pour les bébés, on fait beaucoup de produits loin d’être « clean » pour eux. J’ai eu envie de me former encore plus sur l’aromathérapie familiale. Pour être capable d’accompagner mes enfants en utilisant le moins de produits chimiques possible. Il y a vraiment eu un déclic pour moi : les huiles essentielles sont devenues plus seulement des accessoires mais un mode de vie. Aujourd’hui, des huiles essentielles il y en a partout dans notre quotidien. On les utilise tout le temps et c’est vraiment devenu une habitude.
Une huile essentielle c’est issu d’une plante. Ça peut être la fleur, la feuille, la racine. On distille aussi de la résine, des fruits (distillation un peu différente). On va faire de la distillation par vapeur : on met dans une cuve, la vapeur d’eau va emmener et en refroidissant, on va récupérer d’un côté l’hydrolat et le surnageant va être l’huile essentielle. C’est la distillation la plus connue. Concernant les agrumes, on fait de la distillation à froid : on presse la peau pour récupérer les huiles essentielles.
Les huiles essentielles vont agir de plusieurs manières. Ce sont des composés volatiles, qui vont pouvoir interagir notamment avec notre système nerveux, nos récepteur olfactifs, modifier les neurotransmetteurs (ce qui fait la communication dans notre corps : en fonction des huiles, on va pouvoir agir là-dessus aussi). Ça peut aussi venir agir sur les bactéries. Ça va agir sur tous les niveaux du corps, en fonction des propriétés de chaque huile essentielle.
Les 3 voies d’administration principales pour savoir comment utiliser les huiles essentielles sont :
Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques : elles vont chauffer plus ou moins fort en fonction de l’huile et de la quantité d’huile. Ça ne veut pas dire qu’on ne va pas utiliser ces huiles essentielles sur la peau, ça veut dire qu’on va plus les diluer. C’est le cas de l’origan, de la cannelle, qu’on va diluer dans une huile végétale pour les appliquer sur la peau. Les huiles dermocaustiques de façon générale, on ne va pas les utiliser chez l’enfant.
Pour moi, il y en a 2 :
Le prix est une bonne alerte. Ensuite, on peut enquêter :
Ça peut être repoussant d’y passer au temps de temps, mais c’est important. Parce que si on utilise une huile essentielle qui contient des composés chimiques, autant aller directement sur des produits chimiques et le faire en le sachant. Je trouve ça pire de penser acheter une huile pure, qui en fait ne l’est pas. Il y a vraiment tromperie.
Et puis, on fait ce travail-là une fois, ensuite on connaît les marques auxquelles se fier !
Il faut savoir que les derniers tests faits sur les huiles essentielles font ressortir que 70% des huiles testées n’étaient pas pures !
Le problème du label bio, c’est la plante qui est bio, ce n’est pas l’huile essentielle. C’est très peu réglementé. Quand on a une marque qui n’est pas transparente, c’est toujours embêtant.
Si tu as un petit producteur qui est passionné, là tu as une bonne huile essentielle. On ne peut pas exclure de risque de contamination, parce qu’il peut y avoir une contamination involontaire, mais on a la possibilité d’avoir une très bonne huile essentielle. C’est le top d’avoir un petit producteur !
Un GRAND oui ! Enormément de marques disent que les huiles essentielles sont interdites, déconseillées pour les enfants et les femmes enceintes. C’est la solution de facilité, car la marque n’est pas là pour conseiller quand on est chez soi. Donc c’est plus simple de dire de ne pas l’utiliser, comme ça il n’y a pas de risques et tout va bien.
Effectivement, on ne va pas utiliser n’importe quelle huile chez la femme enceinte et chez l’enfant, mais il y a des huiles essentielles qui sont extrêmement sûres et apportent un vrai bénéfice.
Ce qui est fou en France, c’est qu’on a cette facilité de dire « Attention, les huiles essentielles ça peut être dangereux, ne les utilisez pas sur vos enfants », mais par contre, on prescrit des médicaments qui eux, sont hautement toxiques et qui sont prescrits quasi-systématiquement (médicaments hépatotoxiques par exemple). Une étude récente a montré qu’en France on a une utilisation des médicaments qui est un peu catastrophique. Je trouve qu’on a très peu d’alerte sur leurs conséquences. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre de médicaments. Je dis juste qu’on en a une utilisation excessive et très peu d’alerte sur leurs conséquences. Ne serait-ce que pour le foie. Les molécules d’un médicament sont chimiques, notre corps n’est pas fait pour utiliser du chimique. Donc la plupart du temps, il ne sait pas tout à fait quoi en faire, donc il se retrouve à devoir stocker ces molécules (d’autant plus si on a un système d’élimination qui n’est pas au top). Une huile essentielle est éliminée par le corps en 2 heures, donc entre le moment où on prend l’huile essentielle et le moment où on s’intoxique avec, il faut avoir utilisé une sacrée dose.
Quand on apprend comment utiliser les huiles essentielles en toute intelligence, qu’on prend le temps de s’informer ou de se faire conseiller, le risque d’empoisonnement est vraiment réduit. On n’utilise pas tout le flacon en une seule fois. En général, on utilise 1 goutte à la fois, donc l’intoxication aux huiles essentielles est assez loin. Même quand on utilise une huile essentielle plusieurs fois dans la journée, c’est qu’on est en phase aigüe, donc on va le faire sur un temps très court : on ne dépassera pas 4-5 jours.
Il ne faut pas retenir qu’elles ne sont pas dangereuses, car elles peuvent l’être. Par contre, quand on les utilise de la bonne façon, dans les bonnes quantités, le risque est faible.
Il ne faut pas hésiter à se renseigner ou même à se faire accompagner sur comment utiliser les huiles essentielles. Il y a aussi des médecins et des aromathérapeutes qui peuvent accompagner sur la partie maladie des huiles essentielles.
Pourtant, l’OMS a communiqué sur l’importance de lier la médecine douce à la médecine traditionnelle. C’est quelque chose qui n’est pas du tout intégré en France, voire rejeté par une partie des médecins.
Tout simplement 1 goutte par année / jour !
Pour un enfant d’1 an, c’est 1 goutte / jour. 2 ans = 2 gouttes / jour. 3 ans = 3 gouttes / jour…
Et moins d’un an, c’est une touche par jour : je pose mon doigt sur le haut du flacon, je le retourne et c’est ça que je donne à l’enfant, dilué dans de l’huile végétale.
C’est en général 1 goutte par prise. Donc à répartir sur la journée quand on peut en donner plusieurs.
Par exemple dans les recettes de lessive maison ?
Encore une fois, on en revient au sujet de tout à l’heure. Les huiles essentielles peuvent être polluantes pour l’environnement quand elles sont de mauvaise qualité. Une huile essentielle qui est cultivée en surexploitation, sans respecter le renouvellement de l’espèce, c’est dramatique pour l’environnement. D’où l’importance de ne pas se fier au prix pour être sûr que derrière il y a une préservation de l’environnement. En France, le ravintsara est promu à tout de bras. Il faut être conscient que vu les quantités utilisées aujourd’hui, il y a une fort risque d’épuisement de l’espèce.
Quand ce sont des huiles essentielles non pures aussi, puisqu’elles contiennent des produits chimiques. Par contre, quand on est sur des huiles essentielles pures, on vient limiter les produits chimiques utilisés.
L’utilisation des médicaments (attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas utiliser de médicaments !) fait aussi partie des problématiques de santé publique de ce qui est rejeté dans les rivières. Mais il y a des cas où on va facilement sur le médicament, alors que le corps serait capable de faire des choses par lui-même, peut-être soutenu par les huiles essentielles.
Dans les produits d’entretien, certains sont très agressifs pour la peau par exemple, qui viennent détruire notre flore bactérienne cutanée. Mais ça on en a besoin !
Quand on lave un sol plus propre que propre (100% des bactéries / virus / microbes détruits), au lieu de se retrouver confronté à des bactéries et virus qui viennent créer notre immunité acquise (notre thymus, c’est son rôle !), on est en contact avec rien. C’est ce qui créé des terrains allergiques et des enfants qui tombent malades à tour de bras. Les bébés qui grandissent comme ça ne peuvent pas construire leur immunité, qui va se construire plus tard, à la crèche ou à l’école, mais à la dure avec d’autres conséquences pour la santé.
Au-delà de l’immunité, si nos enfants touchent ces produits, les mettent à la bouche, les produits chimiques vont aussi toucher sa flore intestinale, son microbiotes…
Et puis au niveau environnemental, ces produits chimiques se retrouvent dans l’environnement. Ça touche la faune et la flore aquatiques à tous les niveaux.
Au niveau des cosmétiques, quand on regarde la composition : ce qui a vraiment un effet sur la peau, c’est ce qu’il y a à la fin de la liste et il y en a très peu au final. Dans les ¾ des cas, on achète de la pétrochimie. Là, il vaut mieux aller vers des huiles essentielles, des huiles végétales, de l’argile, des eaux florales : des produits plus naturels qui ne vont pas venir intoxiquer.
Et encore une fois, quand on prépare notre lessive maison avec des huiles essentielles, on ne vide pas son flacon dans le récipient : on est entre 4 et 16 gouttes diluées dans de l’eau ou du vinaigre. Et ce récipient, on ne va pas non plus le vider en une seule fois. Il y a donc une toute petite proportion d’huile essentielle. Le litre de lessive devrait durer un certain temps : 3 semaines / 1 mois : ça ne fait même pas une goutte par jour. Par contre, la lessive du supermarché, qui contient des produits hyper-allergisants et hyper mauvais pour nous et pour l’environnement, en cumulant toutes les maisons qui les utilisent, ça fait un effet raz-de-marée.
Les huiles essentielles contiennent des molécules qui appartiennent à la nature.
En plus, en utilisant des huiles essentielles de bonne qualité et en apprenant comment utiliser les huiles essentielles correctement, on utilise des quantités moindres !
Il vaut mieux avoir quelques flacons d’une qualité irréprochable que d’en avoir 40 qui ne valent rien du tout. Vous en aurez pour plus cher avec 40 flacons, mais en plus vous vous empoisonnerez. De plus, une huile essentielle est très polyvalente. Donc on peut faire pas mal de choses avec assez peu de flacons.
L’huile essentielle de lavande vraie : elle est anti-inflammatoire, elle va calmer la douleur, elle va apaiser l’enfant (quand il y a une grosse crise, c’est quand même chouette !) et elle est anti-infectieuse, donc limiter le risque d’infection. C’est quelque chose que j’ai sur moi en permanence, quand on est au parc par exemple, c’est hyper pratique de traiter le petit bobo avec une goutte de lavande. Elle est aussi cicatrisante.
L’huile essentielle de géranium arrête aussi le saignement : 1 goutte à appliquer sur la plaie quand on se coupe par exemple.
On peut aussi mettre une goutte de lavande sur le pansement : ça va venir faire cicatriser, nettoyer et calmer la douleur.
L’huile essentielle de menthe poivrée, en application à la lisière des cheveux, on ne s’approche pas des yeux (sinon ça chauffe au niveau des yeux), faire le tour de la tête, derrière les oreilles et la nuque. On peut compléter avec une goutte ou une touche dans la bouche.
L’huile essentielle d’encens est extraordinaire pour les tensions et les migraines de tension, en complément de la menthe poivrée sur les tempes et la nuque, on peut prendre une goutte d’encens dans la bouche.
L’huile essentielle de copaïba et de curcuma, ensemble pour tout ce qui est douleurs musculaires, articulaires, on ne fait pas de distinction. Les 2 sont des anti-inflammatoires, anti-douleurs, des huiles qui sont très puissantes pour ça. Ce sont mes 2 préférées. Le copaïba a la capacité à se fixer sur les mêmes récepteurs que le cannabis, sans tous les problèmes liés à l’utilisation de cette plante.
L’eucalyptus citronné va aussi jouer sur la douleur.
La lavande vraie et la menthe poivrée sont aussi des anti-douleurs.
Ça peut aussi marcher sur le mal de tête, car on est tous différents avec les huiles essentielles. Il ne faut pas hésiter à tester.
On retrouve à nouveau la menthe poivrée : en massage au niveau du ventre, diluée si vous avez la peau sensible. En interne aussi : 1 goutte au fond d’un verre d’eau, à la fin d’un repas ou après un repas un peu lourd, c’est top pour bien digérer.
Les huiles essentielles de gingembre, de citron et de fenouil vont aussi favoriser la digestion.
Pour ne pas en avoir 50, on peut rester sur la menthe poivrée : on a déjà 2 utilisations différentes.
L’huile essentielle d’eucalyptus citronné, la citronnelle, le géranium, la lavande vraie.
Pour les répulsifs, ça va être intéressant de faire des mélanges de ces différentes huiles. Une seule, ce n’est pas garanti que ça fonctionne, surtout qu’on est confrontés à des moustiques de plus en plus résistants.
Pour la partie apaisante, on retrouve l’huile essentielle de lavande vraie. Ça calme hyper vite. Ça fonctionne aussi sur les piqûres de guêpes.
Attention à l’huile essentielle de lavande aspic : pas en-dessous de 10 ans, car elle n’est pas top pour les petits enfants dans sa composition. La lavande vraie est tout aussi efficace, sans les dangers de la lavande aspic. S’il y a un oubli dans cette discussion, je ne parle que de lavande VRAIE !
Arrêtez le ravintsara et préférez tout ce qui est tea tree, thym. L’encens est aussi une huile essentielle extraordinaire : elle va booster le système immunitaire, va avoir un effet antibactérien, antiviral et qui va augmenter l’efficacité des autres huiles essentielles. Attention à la qualité de l’encens, car tous les encens ne se valent vraiment pas : soyez vigilant !
Sur un adulte, l’huile essentielle d’origan est très puissante pour tout ce qui est infectieux, dilué en plus petite quantité dans une huile végétale.
On peut utiliser ces mêmes huiles essentielles pour booster l’immunité.
Comment utiliser les huiles essentielles des infections hivernales ? Au début de l’automne, vous pouvez vous faire un roll-on avec du tea tree sur la colonne vertébrale ou sous les pieds, tous les matins. Ça fonctionne très bien aussi pour aider le système immunitaire à se préparer, à se booster avant l’arrivée des premiers microbes.
Au niveau des voies respiratoires, on a l’eucalyptus et la menthe poivrée qui décongestionnent. L’huile essentielle de romarin est expectorante : diluée dans une huile végétale et appliquée au niveau du torse et du haut du dos, sous les pieds aussi. L’huile essentielle de citron est purifiante et va pouvoir accompagner ça.
On tourne beaucoup sur des huiles essentielles assez similaires !
L’huile essentielle d’encens peut toujours soutenir le corps, pas besoin de diminuer les doses recommandées ci-dessus.
On retrouve encore l’huile essentielle de lavande vraie, qui est une huile relaxante. Mais attention, tout le monde ne réagit pas de la même manière à la lavande : il y en a pour qui ça va être puissante et efficace, et certains pour qui ça ne marche pas. Encore une fois, on est tous différents avec les huiles essentielles, donc n’hésitez pas à tester.
La camomille romaine aussi, c’est une huile essentielle qui va calmer, qui diminue l’anxiété.
Le cèdre de l’Atlas est aussi une huile essentielle sédative, qui va calmer l’esprit et aider à s’endormir.
Le vétiver est une huile essentielle qui va stabiliser notre système nerveux, donc très intéressante. Si vous avez des enfants qui ont des troubles de l’attention, le vétiver est LEUR huile essentielle ! Elle est très lourde dans son odeur, elle vient ramener dans les pieds, elle vient ancrer, elle fait vraiment redescendre et aide beaucoup à se stabiliser (y compris le système nerveux).
On retrouve un peu les mêmes huiles essentielles que pour les infections : le tea tree, l’origan (si vous aimez l’odeur : c’est particulier, tout le monde ne l’aime pas), le thym, l’eucalyptus. C’est surtout pendant les périodes hivernales qui faut apprendre comment utiliser les huiles essentielles purifiantes, pour nettoyer l’air et éviter de se refourguer des trucs les uns aux autres.
Moi ce que j’adore, ce sont les agrumes. Quand on a des matins où tout le monde démarre un peu du pied gauche, on diffuse 4-5 gouttes d’huile essentielle d’orange, de citron ou de l’agrume qu’on a sous la main, et en général on finit le petit déj et on est plus du tout dans la même énergie ! Je suis toujours bluffée par l’efficacité des agrumes dans ce changement d’humeur.
L’huile essentielle de lavande vraie est aussi une huile qui apaise tout le monde, mais elle apaise aussi la communication. Dans les périodes où c’est tendu, ça peut être une diffusion intéressante.
L’ylang-ylang est aussi une huile essentielle très équilibrante et qui diminue les tensions. Vous verrez que si vous avez un ylang-ylang pur, ce n’est pas du tout la même odeur qu’un ylang-ylang 3 (distillation partielle) ou un ylang-ylang chimique. On ne peut récupérer certaines molécules qu’avec des distillations longues voire très longues (plus de 24h de distillation pour avoir toutes les molécules dans le flacon, c’est le cas de l’ylang-ylang). Parfois même, ces molécules intéressantes sont tellement lourdes qu’elles tombent sous l’hydrolat en toute fin de distillation plutôt que d’être en surnageant. Il y a très peu de marques qui vont aller aussi loin dans la distillation.
L’huile essentielle de bergamote aussi en diffusion va apporter de la bonne humeur.
Les huiles essentielles d’agrumes sont très polyvalentes. Mais faites attention à 2 choses chez les agrumes quand vous apprenez comment utiliser les huiles essentielles :
La lavande vraie, encore et toujours la lavande ! C’est la bonne à tout faire la lavande ! Pour les coups de soleil, elle va venir apaiser, aider à cicatriser. Comment utiliser les huiles essentielles contre les coups de soleil ? On peut l’utiliser avec de l’aloe vera, qui aide aussi à rafraîchir, qui hydrate. Si on a pu la mettre au frigo avant, c’est juste top ! Vous mettez votre aloe vera dans la main, vous faites tomber une goutte d’huile essentielle de lavande vraie et vous venez appliquer sur le corps. Si vous n’avez pas d’aloe vera, ça peut être dans une huile végétale, ça marchera aussi.
Ce qui est important avec le coup de soleil, c’est de le faire tout de suite, mais surtout de penser à le renouveler. Souvent, le coup de soleil, on va le traiter tout de suite parce qu’il nous dérange, puis on va un peu l’oublier, et c’est là que c’est problématique. Parce que la peau qui a été brûlée par le soleil, va souffrir de déshydratation. La lavande vraie va favoriser cette hydratation, la cicatrisation. Mais surtout, n’oubliez pas de la mettre dans une huile végétale pour venir nourrir la peau (où dans de l’aloe vera). N’oubliez pas non plus de boire, de vous hydrater. La première hydratation de notre peau vient de l’eau que l’on boit. Si vous avez une peau déshydratée, la première chose c’est de boire.
Attention à ne pas mettre d’huile essentielle de citron dans la gourde quand on passe la journée sur la plage par exemple, parce que c’est photosensibilisant et en voie interne, ça va favoriser la prise de coups de soleil. On met plutôt de la menthe dans l’eau si on a prévu de s’exposer au soleil.
Dans les huiles essentielles chouettes pour la peau, on retrouve l’huile essentielle de lavande vraie. Elle est antioxydante et protège de tout ce qui est radicaux libres. Elle est super intéressante pour la jeunesse de notre peau. C’est une huile essentielle qui est cicatrisante, anti-inflammatoire, donc utile sur toutes les peaux rouges, les peaux sensibles, les peaux qui réagissent facilement.
L’huile essentielle d’encens favorise le renouvellement cellulaire. Pour tout ce qui est régénération, anti-rides, c’est vraiment intéressant aussi d’utiliser cette huile.
Et puis l’huile essentielle de géranium est une grande amie de notre peau. Elle est équilibrante au niveau de notre sébum. Elle est aussi régénérante, va tonifier notre peau et va réduire l’apparence des rides.
L’huile essentielle de myrrhe va favoriser l’élasticité de notre peau et va diminuer l’apparence des rides.
Ces 4 huiles essentielles là sont hyper intéressantes, mais après il y en a d’autres. L’huile essentielle de rose vient aussi soutenir la jeunesse et la beauté de notre peau.
Comment utiliser les huiles essentielles concrètement dans nos routines de soin de la peau ?
On les met dans nos crèmes de jour ou de nuit : on met la crème dans notre main, on rajoute 1 goutte et on vient appliquer sur le visage. On peut aussi préparer à l’avance en mélangeant dans une huile végétale, dans un roll-on. Moi j’aime bien le jojoba ou l’huile de coco fractionnée, puisque ce sont des huiles qui ne viennent pas faire réagir notre peau, qui sont non-comédogènes. Et puis le jojoba a une texture qui est proche du sébum de la peau, donc ne la fait pas réagir. On peut préparer un petit roll-on ou le faire au dernier moment, directement dans la crème.
L’inconvénient de le faire au dernier moment, c’est qu’on va utiliser plus d’huile essentielle, puisqu’à chaque fois on va mettre une goutte. Alors que quand on va préparer le roll-on de 10ml, on va mettre toutes les gouttes d’un coup, et donc en utiliser moins d’un coup. Si vous ne voulez pas vider vos flacons trop vite, c’est bien de le faire à l’avance.
On peut donc le faire dans une huile végétale ou dans une crème qu’on a déjà. Ça va fonctionner dans les 2 cas.
Dans notre routine, on peut utiliser les hydrolats. On va commencer par nettoyer la peau en ajoutant de l’huile essentielle de camomille dans notre nettoyant pour la peau : l’huile végétale ça va très bien fonctionner.
On vient nettoyer la peau, et ensuite on vient l’hydrater : c’est ce qu’on appelle le tonic. Ça fonctionne super bien avec des hydrolats : l’hydrolat de lavande, de rose, de camomille. Il y en a plein sur le marché. C’est super chouette parce que ça vient amener une partie des propriétés des huiles essentielles. C’est moins fort qu’une huile essentielle, mais ça a aussi énormément de propriétés.
Ce que j’aime bien faire, c’est ne pas essuyer cet hydrolat. Une fois que j’en ai mis sur mon visage, je viens rajouter tout de suite mon sérum dessus, parce que ça vient favoriser l’hydratation de la peau. Ça va faire rentrer cette eau dans la peau.
Et ensuite, je vais mettre ma crème par-dessus.
Complètement ! Si votre plante à la base n’était pas pure, votre hydrolat à la fin ne l’est pas non plus. Je ne sais pas s’il y a autant de frelatage ensuite, après coup, que les huiles essentielles. Parce que du coup, les huiles essentielles peuvent être frelatées ensuite, après distillation. Là je ne connais pas suffisamment pour savoir si l’hydrolat il y a un risque ensuite.
En tout cas, c’est clair qu’il faut faire attention au temps qu’il y a eu entre la récolte et la distillation et à la qualité de la plante qui a été distillée.
Le tea tree va être très bien. Ça va aussi se jouer dans la fréquence d’utilisation. Les huiles essentielles, quand on dit qu’elles ne sont pas efficaces, c’est souvent qu’on les utilise une fois le matin et une fois le soir. Donc ça va aller quand on est sur de l’émotionnel, sur du préventif, sur de l’énergétique. Par contre, quand on est sur une phase aigüe, c’est-à-dire le moment où le bouton est en train de sortir, là ça va être intéressant de faire une application toutes les 2-3 heures. Donc avoir un petit roll-on sur soi pour pouvoir en remettre un petit coup. Tout simplement parce qu’une huile essentielle est éliminée en 2 heures par votre corps. Donc au bout de 2 heures, l’info elle n’y est plus. Donc c’est important de rappeler l’information à votre corps, pour qu’il puisse continuer à faire son travail et être accompagné dans son travail.
On peut l’appliquer pure. Le tea tree, c’est une huile très douce.
Après, si vous avez une peau très sensible, diluez-la dans une huile végétale : de préférence le jojoba, qui va être intéressante.
Et puis, si vous avez une peau qui a tendance à être acnéique, pensez au géranium qui est une huile équilibrante.
Pour les pellicules, on va avoir l’huile essentielle de cèdre de l’Atlas. Il va venir réguler le sébum, donc ça va marcher aussi pour les cheveux gras au passage. Et puis, il va venir stimuler la circulation.
Après, ça dépend du type de pellicules. Si ce sont des pellicules plus liées à un champignon, à une infection on va plus aller sur du tea tree qui va avoir ce côté antibactérien, antifongique. Le cèdre de l’Atlas dans une moindre mesure aussi, mais cette huile essentielle va plus être intéressante quand c’est lié à une déshydratation, à un cuir chevelu qui souffre un peu.
Pour les cheveux en général, l’ylang-ylang est extraordinaire ! C’est une huile essentielle qui va faire briller, favoriser la repousse, qui va aider tout le follicule capillaire… C’est une huile qui est intéressante à mettre dans le shampoing.
Le romarin aussi est une huile essentielle qui est stimulante, qui peut aussi être intéressante pour les pellicules, qui va venir favoriser des cheveux en bonne santé.
C’est même carrément recommandé d’ajouter des huiles essentielles lors d’un massage ! Là encore, la lavande vraie vient apaiser en fin de journée, si on a des enfants un peu nerveux. L’orange aussi va venir réguler notre système nerveux. La camomille, l’ylang-ylang, sont toutes des huiles essentielles qui vont bien fonctionner en massage.
Ce qui est intéressant, c’est que les huiles essentielles sont adaptogènes. Par exemple, l’orange je t’en ai parlé en début de journée pour t’amener de l’énergie, en fait tu peux aussi la retrouver en fin de journée pour apaiser. Parce que les huiles essentielles pures, j’insiste vraiment sur cette pureté, quand elles sont issues à 100% de la nature, elles sont capables de s’adapter aux besoins de notre corps. C’est comme ça que tu peux avoir une huile essentielle qui est à la fois sur le système digestif, qui va calmer en cas de gastroentérite, mais qui va aussi être capable de relancer en cas de constipation. De la même manière, l’huile essentielle d’orange est capable à la fois de relancer le système nerveux quand on a besoin d’un peu d’énergie, mais aussi de l’apaiser quand on a besoin de se poser en fin de journée.
C’est le côté adaptogène des huiles essentielles. Elles ne le sont pas toutes, mais majoritairement.
La première, vous avez quand vu là où je voulais en venir : la lavande vraie ! Vous avez vu tout au long de ce qu’on a partagé, elle sert à énormément de choses.
Je dirais le tea tree aussi, parce qu’elle est douce pour les enfants, elle va faire tout le côté immunitaire, elle va soutenir beaucoup de choses. Donc le tea tree est une belle huile essentielle à avoir.
Un agrume : le citron ou l’orange, selon votre utilisation et de vos besoins. L’huile essentielle de citron va avoir ce côté détox, qui est quand même très intéressant. L’orange, c’est l’huile essentielle de l’abondance, elle a ce côté pétillant. Les 2 si c’est possible pour vous, ou au moins une des 2, car les agrumes c’est quand même chouette d’en avoir aussi.
L’eucalyptus aussi, parce que c’est une huile essentielle qui est expectorante, donc c’est toujours intéressant d’en avoir une. C’est une huile qui va aussi accompagner dans les otites. Et c’est aussi une huile qui va purifier l’environnement, qui vient énergiser.
Et puis la menthe poivrée, qui est une huile essentielle qui va agir sur pas mal de choses. Si vous partez en vacances et que vous avez des enfants qui ont le mal des transports : vous dévissez votre menthe poivrée et vous leur donnez le bouchon (pas le flacon, parce que s’ils vous vident le flacon, vous allez sentir la menthe poivrée pendant longtemps dans la voiture !) à respirer. C’est hyper efficace. C’est une huile qui est chouette pour les enfants, mais on ne va pas l’appliquer, on va juste la respirer. Sur les enfants, on applique assez peu la menthe poivrée, à part dans des cas extrêmes, parce que c’est une huile essentielle qui est neurotoxique, donc on l’utilise peu sur les enfants. Encore une fois, si vous utilisez une goutte, ou si votre enfant le pose sur son nez, il ne va rien se passer, je vous rassure.
Et puis c’est une huile essentielle pour l’été. Vous pouvez faire un petit spray avec de l’eau et 10 gouttes de menthe poivrée, vous secouez bien avant chaque utilisation et c’est hyper rafraîchissant. Ou en sirop, dans de l’eau aussi, à diluer dans du sirop d’agave par exemple. Ça fait un super sirop, beaucoup moins industriel. Cette astuce marche aussi avec le citron ou avec l’orange. Ça fait de super sirops !
Toutes ces huiles sont bien sûr à adapter en fonction de vos problématiques et de ce que vous rencontrez comme situation.
[Note de Mélanie] N’hésitez pas à aller questionner Magali sur comment utiliser les huiles essentielles selon vos problématiques personnelles ! Je vous donne ses contacts en fin d’article.
Ce que j’ai appris avec les huiles essentielles après toutes ces années, c’est à se laisser mener par le bout du nez ! Plus on utilise les huiles essentielles, et nos enfants sont hyper forts pour ça, plus on apprend à ne plus choisir ses huiles essentielles avec la tête, mais les choisir avec une espèce d’instinct. Une capacité à savoir de quelle huile on a besoin, à quel moment, et pas forcément avec une logique. Par exemple, moi j’ai pas mal de mélanges spécifiques que j’achète tous prêts. Il y en a un pour le mal de ventre. Vous allez voir votre enfant et lui dire : « Tiens, prends telle huile pour le mal de ventre. » et il va dire : « Non, en fait je veux celle-là. ». Donc vous allez lui donner, mais en fait cette huile-là elle est pour la sécurité, tout simplement parce que ce mal de ventre il vient d’un moment donné dans la journée où il s’est senti en insécurité. Donc il n’a pas besoin d’une huile essentielle qui vient agir sur le système digestif, mais d’une huile essentielle qui vient agir sur le système nerveux. Et les enfants, quand on les laisse faire, ils ont un instinct de dingue sur ça ! Nous on le perd, malheureusement, donc il faut apprendre à se reconnecter à cet instinct-là. Parce qu’on a cette capacité en nous de savoir. Donc ça serait ça mon dernier conseil : utilisez vos huiles essentielles ! Ne les mettez pas dans un placard, mettez-les là où vous en avez besoin. Parce que quand elles deviennent un mode de vie, on développe aussi un instinct avec nos huiles ! Ça devient vraiment un allié du quotidien.
Ma baguette magique de maman, ce sont vraiment mes huiles essentielles ! Je pense qu’il n’y a pas une pièce dans la maison où il n’y a pas d’huile essentielle.
Et quoi qu’il se passe, on a toujours des huiles pour venir soutenir. C’est aussi ça qui est chouette avec les huiles essentielles, elles ne vont pas venir faire le travail à notre place, elles viennent soutenir ce qu’on a à faire. Sur tout ce qui est émotionnel par exemple, une huile essentielle ne vient pas couper l’émotion, elle vient l’accompagner pour qu’elle se passe au mieux.
C’est aussi pour ça que les huiles essentielles ont une telle place dans mon quotidien, parce que les huiles essentielles viennent faciliter ce quotidien-là.
C’est un peu l’inverse du mode d’action des médicaments ?
Quand je raconte les médicaments, c’est ça ! Les médicaments ont cet effet raz-de-marée et c’est encore plus flagrant sur un antibiotique. C’est comme si un antibiotique arrivait (si on schématise complètement) et disait : « Ok, place, j’arrive, je fais le boulot ! Je suis le super-héros, je vais m’occuper de tout ! » Et hop, il vient tout nettoyer. Alors il ne s’occupe pas des bons, des méchants, il nettoie. Alors que les huiles essentielles vont arriver et dire : « Ok, on y va tous ensemble les gars ! ». C’est comme si c’était ton coach l’huile essentielle. Elle va venir t’aider à faire le boulot et en faire une partie, mais elle va aider ton système immunitaire à le faire. Parce que le système immunitaire, c’est comme un muscle : moins tu l’utilises parce que tu laisses faire le boulot à quelqu’un d’autre, plus le muscle s’atrophie. Plus tu viens soutenir ce muscle à faire son travail correctement (ou le laisser faire tout seul à la limite), plus le muscle se renforce.
Souvent, les personnes qui utilisent ce genre de produits et ont appris comment utiliser les huiles essentielles correctement (c’est valable pour les huiles essentielles mais aussi pour la phytothérapie et pas mal d’autres choses) sont de moins en moins malades. Parce qu’ils ont une bonne immunité.
J’ai travaillé en laboratoire d’analyses médicales pendant 15 ans et c’est ce que j’ai vu. Entre le moment où j’ai démarré ma carrière, notamment quand on traitait l’infection urinaire en faisant un antibiogramme (on ensemence l’urine, il y a des bactéries qui poussent et dessus on pose des petits disques avec des antibiotiques et en fonction de la zone où les bactéries poussent, on décide si l’antibiotique est efficace ou pas, donc plus ça pousse loin et plus l’antibiotique est efficace, plus les bactéries sont proches du disque, moins l’antibiotique fonctionne). Au début, quand on faisait ça, on avait des antibiogrammes qui fonctionnaient pour tout. Quand j’ai fini, 15 ans plus tard, on se retrouvait avec un vrai problème, de ce qu’on appelait les BMR : les Bactéries Multi Résistantes, avec des antibiogrammes qui se retrouvaient résistants à tout. C’est-à-dire que sur ces bactéries, il n’y avait aucun antibiotique qui fonctionnait. Et aujourd’hui, c’est un vrai problème de santé publique. Les Bactéries Multi Résistantes, dans les hôpitaux c’est une catastrophe. Aujourd’hui, on n’a pas cette capacité à fournir des antibiotiques auxquels les bactéries ne peuvent pas fournir de résistance. Parce qu’un antibiotique, ça a un certain nombre de molécules, toujours le même et pas en grand nombre. Donc à un moment donné, la bactérie elle n’est pas bête, son but c’est comme nous, c’est de survivre. Donc elle est maline et développe des capacités de survie. Elle s’adapte à ces antibiotiques et devient résistante.
La différence avec une huile essentielle, c’est qu’elle est composée de centaines de molécules, donc déjà c’est plus compliqué de devenir résistant à tout ça. Mais en plus, si cette année a été une année sèche, ou s’il y a eu du vent, des insectes… on n’aura pas tout à fait la même composition. Donc c’est hyper compliqué pour un virus, une bactérie de s’adapter à ça.
Donc encore une fois, je ne viens pas vous dire qu’il ne faut pas prendre d’antibiotiques quand vous avez une infection urinaire. Mais n’hésitez pas à accompagner tout ça avec des huiles essentielles, tout en surveillant avec un médecin. Allez voir votre médecin, il a un rôle qui est hyper important. Mais pensez aussi que les huiles essentielles peuvent soutenir.
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L’actualité évolue, le réchauffement climatique accélère et les consciences s’éveillent. Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir une inquiétude face aux problématiques environnementales. Dans quel état sera notre planète dans quelques dizaines d’années ? Quel avenir ont nos enfants dans ce monde qui change si vite ? Qu’est-ce que l’écoanxiété ? Comment se manifeste-t-elle ? Quelles en sont les conséquences ? Mais surtout, comment s’apaiser, la surmonter et en faire une alliée de choc pour ne pas tomber dans l’immobilisme ? C’est à toutes ces questions que nous allons répondre ensemble pour passer à l’action et accompagner nos enfants sereinement dans leur sensibilisation !
L’écoanxiété est le stress lié à la prise de conscience des bouleversements environnementaux actuels et à venir. On peut distinguer l’écoanxiété adaptative et l’écoanxiété pathologique.
La première est une réaction adaptative face à un monde qui ne va pas bien. On prend conscience de cette situation et de qui se profile, puis on finit par surmonter cette angoisse (ou bien l’ignorer) pour passer à l’action (ou reprendre le cours de notre vie).
L’écoanxiété pathologique, quant à elle, s’inscrit dans une vision plus systémique, plus globale du monde et de ses enjeux. C’est pourquoi elle touche principalement les adultes et les adolescents. Elle va être beaucoup plus intense. Elle va représenter une réelle souffrance pour les personnes concernées, avec de fortes remises en question.
Ici, nous allons essentiellement nous concentrer sur la forme adaptative, celle que nous allons surmonter pour passer à l’action !
Cette écoanxiété est très perturbante du fait de son caractère ambivalent. En effet, en prenant conscience du contexte environnemental actuel et à venir, on se rend compte qu’on est à la fois victimes ET coupables…
La bonne nouvelle, qui peut nous aider à sortir de ce double ressenti, c’est que nous sommes aussi à la fois le problème ET la solution !
Chez l’adulte, l’écoanxiété va se manifester par des peurs, des angoisses, des questionnements et des remises en question. Parfois même une paralysie, qui va pousser à l’inaction, à ignorer cette situation effrayante.
Chez l’enfant, les symptômes sont plus complexes, car tout petits, ils ne savent pas toujours mettre des mots sur leurs ressentis. On peut observer des maux de ventre, des questionnements, de la peur. Il peut aussi mettre en place une forme de rejet envers cet environnement qui lui fait peur : ne plus vouloir aller se balader en forêt, de peur de l’abîmer encore plus.
Mais rassurez-vous ! Si les enfants sont sensibilisés avec bienveillance, qu’on ne leur dévoile pas toutes les facettes de ces dérèglements environnementaux, ils auront une prise de conscience douce et sereine. A partir du moment où ils vont comprendre comment ça se passe, pourquoi la planète va mal et qu’on va leur montrer que des solutions existent, ils vont beaucoup plus facilement surmonter cette écoanxiété que les adultes et passer à l’action !
Il faut prendre conscience que l’écoanxiété n’est pas une maladie. C’est un état de conscience, finalement une émotion comme les autres.
Quand on prend conscience que la planète ne va pas bien, l’écoanxiété est en quelque sorte un passage obligé, à partir du moment où la situation ne nous laisse pas insensible !
Cette écoanxiété est donc plutôt bon signe, que quelque chose se passe, la preuve d’une réaction ! On peut ainsi la voir comme un signe d’espoir et d’empathie.
Prenons un exemple ! A l’image de l’homme des cavernes, qui a su utiliser sa peur des bêtes sauvages pour mettre en place des solutions pour se protéger : feu, grottes, pièges…, nous pouvons utiliser cette angoisse pour chercher des solutions et évoluer !
Souvent, en prenant conscience de la situation environnementale, on a envie de bousculer nos habitudes, de tout changer immédiatement ! On rejette tout ce qui comporte du plastique, on bannit les emballages, on ne veut plus prendre la voiture… C’est normal, mais malheureusement, on va rapidement déchanter, car de nouvelles habitudes ne sont pas si simples à ancrer dans notre quotidien. Et cette bonne volonté peut rapidement fondre comme neige au soleil.
En effet, on dit qu’il faut en moyenne 21 jours pour installer une nouvelle habitude. Alors, dans cette démarche de transition écologique, il faut aussi accepter l’ambivalence de nos gestes, le fait de ne pas faire tout bien tout de suite. Accepter d’être en transition !
C’est en avançant pas à pas que nous allons mettre en place de nouvelles habitudes sur le long terme !
N’oublions pas que nous vivons dans une société fiduciaire, une société de consommation dans laquelle nous avons forcément besoin de nous déplacer, de consommer (des produits, de l’énergie…), de communiquer…
Avant de commencer à sensibiliser son enfant, il est important de s’apaiser, d’accepter que le monde est tel qu’il est et que la transition prendra du temps. Une fois rassurés, nous serons plus à-mêmes de sensibiliser nos enfants avec bienveillance en leur transmettant de l’espoir et une envie d’action !
Voici déjà quelques chiffres rassurants et encourageants pour vous aider surmonter cette écoanxiété. Des chiffres qui montrent que les actions menées pour l’environnement sont efficaces, qu’il suffit de s’y mettre !
A travers ces chiffres, on voit que les habitudes changent, que des actions se mettent en place et portent leurs fruits ! Si ça ce n’est pas une bonne nouvelle !
Le remède à l’écoanxiété est donc l’action ! A partir du moment où on se met en mouvement, on se sent acteur de son destin, on fait notre part et on se sent moins coupables !
Le premier volet de ce passage à l’action va être l’information. Adultes comme enfants (j’insiste sur ce point, car les enfants vont avoir autant besoin de comprendre pour pouvoir agir !), il est important d’avoir une information complète pour comprendre comment notre environnement fonctionne, ce qui cloche et ce que nous pouvons faire pour l’aider.
Pour les enfants, il va donc falloir leur fournir des informations à leur portée, à la fois claires, précises et adaptées à leurs âges.
Un exercice intéressant pour un enfant (comme pour un adulte d’ailleurs) est de réfléchir à notre propre impact, de manière ludique et sans culpabiliser. Prenons l’exemple d’un jouet qui lui ferait très envie, neuf dans son emballage. On peut lui expliquer que cet emballage va aller à la poubelle, qu’il sert à protéger le jouet, mais qu’il ne sert finalement qu’à ça. Que le jouet a nécessité des matières premières et de l’énergie pour être fabriqué, puis transporté. Alors, que peut-on faire ? On peut décider de consommer autrement ! Il y a peut-être un autre enfant qui ne se sert plus du même jouet, mais qui reste en bon état ! Cela évite d’en fabriquer un neuf, de jeter un nouvel emballage… Un geste tout bête pour la planète ET pour le portefeuille !
Nos enfants sont les citoyens de demain, ceux qui prendront les décisions capitales pour l’avenir de notre planète. Il est donc essentiel de les sensibiliser à ces thématiques environnementales dès le plus jeune âge (à leur niveau bien sûr !). Ils auront ainsi toutes les cartes en main pour se construire un avenir durable !
En leur montrant l’exemple, les enfants reproduisent automatiquement nos actions par mimétisme. Le recyclage par exemple, c’est tout naturel pour eux. Mais avons-nous pris le temps de leur expliquer pourquoi ? Ce qui se passe après que la poubelle ait été ramassée ? En comprenant ça, l’enfant aura conscience de son geste et des solutions possibles ! C’est ainsi qu’il pourra inventer les siennes !
Mais l’imitation a malheureusement ses limites. Une étude a démontré que l’impact positif sur les comportements des petits gestes du quotidien n’est que de 2%… Par contre, le simple fait de se connecter à la nature, d’apprendre à nos enfants à la comprendre et à la respecter, a un impact positif sur les comportements à hauteur de 69% !
Alors, c’est parti, tous en forêt, avec des supports pédagogiques adaptés à l’âge pour comprendre comment ça fonctionne !!!
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi découvrir l’article : « 4,5 raisons de sensibiliser nos enfants à l’environnement dès le plus jeune âge » : JUSTE ICI !
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Vous avez sans doute déjà tous entendu cette petite phrase « Il n’y a pas de petit geste », ou encore « Chaque geste compte ». Éteindre la lumière en quittant une pièce, trier ses déchets, opter pour des transports en commun ou réduire sa consommation de viande sont autant de petites actions que nous pouvons intégrer facilement dans notre quotidien. Chaque geste est ce que l’on appelle un « éco-geste ». Ils visent à réduire notre empreinte écologique et à préserver notre planète.
Cependant, alors que les catastrophes naturelles se multiplient et que les rapports scientifiques se font de plus en plus alarmants, une question persiste : ces éco-gestes sont-ils vraiment efficaces face à l’ampleur des défis environnementaux ? Peuvent-ils véritablement contribuer à inverser la tendance du réchauffement climatique, ou ne sont-ils qu’une goutte d’eau dans l’océan ?
Cette question cruciale divise les experts et les citoyens. D’un côté, les éco-gestes sont présentés comme des solutions simples et accessibles pour chacun d’entre nous, nous permettant de participer activement à la protection de l’environnement. D’un autre côté, certains argumentent que ces actions individuelles sont dérisoires face aux problèmes globaux tels que la déforestation massive, la pollution industrielle ou les émissions de gaz à effet de serre à grande échelle.
Alors, pour vous, un éco-geste, c’est une simple action anodine ou un véritable levier de changement ? C’est ce que je vous propose d’explorer ensemble, afin de vous faire votre propre opinion…
Un éco-geste est un geste écologique, une action individuelle ou collective qui vise à réduire notre impact sur l’environnement. Ces gestes peuvent être simples et ancrés dans nos habitudes, comme éteindre la lumière quand on sort d’une pièce, mais ils peuvent aussi être plus complexes comme changer de banque ou se tourner vers des énergies renouvelables par exemple. Ils demandent alors un effort supplémentaire.
Ces dernières années, les éco-gestes ont gagné en popularité pour plusieurs raisons :
C’est vrai que quand on prend chaque éco-geste isolément, il peut sembler dérisoire face à l’ampleur des défis environnementaux mondiaux que nous avons à surmonter, comme la perte de biodiversité, le dérèglement climatique, la pollution à grande échelle. Finalement, prendre ma douche en moins de 2 minutes et éteindre mes appareils en veille ça semble insignifiant ! Les problèmes vont bien au-delà de ça et nécessitent des actions coordonnées à grande échelle, qui impliquent des politiques gouvernementales, des innovations technologiques et des changements systémiques dans l’industrie et l’économie.
On peut donc se demander quels rôles jouent réellement les éco-gestes. Explorons chacune de leur utilité ensemble, afin de mieux comprendre et de savoir s’ils sont vraiment utiles.
En adoptant des pratiques durables au quotidien, les gens deviennent plus conscients de l’impact de leurs actions et plus susceptibles de soutenir des changements plus larges.
Chaque éco-geste contribue à un changement culturel, où les pratiques durables deviennent peu à peu la norme. Et finalement, nos éco-gestes influencent aussi les politiques publiques et les pratiques commerciales.
Chaque action individuelle peut sembler petite, mais lorsque des millions de personnes adoptent un éco-geste, les changements deviennent significatifs. On l’a vu en 2022 en France, suite à l’appel massif à baisser son chauffage d’au moins 1 degré, on a baissé notre consommation d’énergie d’un peu plus de 10% !
Ces changements de comportement à petite échelle sont en fait le prélude à des changements plus importants. On prépare le terrain pour des mesures plus ambitieuses. Enfin, j’espère !
Et puis, il ne faut pas oublier que l’action est le meilleur des remèdes contre l’éco-anxiété. Faire un éco-geste permet aux individus de se sentir acteurs, et d’avoir un sentiment de contrôle et d’espoir.
Certains éco-gestes peuvent avoir un effet significatif sur la réduction de notre empreinte carbone individuelle. Observons ensemble ceux qui peuvent avoir le plus d’impact.
Certains éco-gestes nous déculpabilisent et nous poussent à consommer différemment, mais génèrent des effets négatifs qui ne sont pas immédiatement évidents.
Malheureusement, il y a d’un côté l’économie et d’un autre l’écologie. Et il est souvent difficile de faire rimer ces 2 mots !
Pour réussir à faire la distinction entre un véritable éco-geste et démasquer les techniques de greenwashing, il faut adopter une approche critique et chercher à s’informer.
Le gouvernement et les institutions jouent un rôle crucial dans la promotion de chaque éco-geste et il faut que ça continue, voire que ça s’accentue !
Ce n’est pas impossible, mais c’est extrêmement complexe.
Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en compte dans l’impact d’un éco-geste, sachant qu’ils ne sont pas les mêmes en fonction du contexte, et qu’il peut y avoir des réactions en chaîne… Il faut faire une analyse vraiment détaillée de chaque éco-geste pour connaître son impact.
Il faut regarder, sur l’ensemble du cycle de vie du produit :
Il existe plein d’outils pour calculer notre empreinte carbone individuelle, dont les méthodes de calcul sont d’ailleurs très différentes. Ça nous donne vraiment une estimation à interpréter avec prudence.
Vous pouvez calculer votre empreinte carbone par exemple sur le site de WWF : juste ici ou sur le site FootPrint Calculator : juste là !
L’évolution des éco-gestes est susceptible d’être influencée par plusieurs tendances et innovations émergentes.
La technologie jouera bien sûr un rôle croissant dans la facilitation de chaque éco-geste. Par exemple, la domotique et les maisons intelligentes pourront optimiser de mieux en mieux l’utilisation de l’énergie, et les applications mobiles pourront aider à surveiller et réduire notre empreinte carbone individuelle.
Les énergies renouvelables devraient continuer de prendre de l’essor et devenir plus accessibles, plus efficaces et moins coûteuses. L’amélioration des réseaux et des offres de transports encouragera une mobilité plus durable.
Je crois aussi beaucoup à l’agriculture urbaine et aux jardins verticaux, qui pourraient devenir des moyens plus courants de produire des aliments localement.
L’économie circulaire va continuer de se répandre et de gagner en popularité. Les produits seront de plus en plus conçus pour être durables, réparables, réutilisables, recyclables, dans des matériaux innovants comme les plastiques biodégradables ou compostables.
L’intérêt pour les alternatives alimentaires durables vont continuer de croître, comme les protéines végétales par exemple.
J’espère aussi que l’éducation environnementale sera de plus en plus intégrée aux programmes scolaires et aux médias, pour sensibiliser à l’importance des écogestes et préparer la nouvelle génération à prendre de grandes décisions.
Quand les éco-gestes seront bien en place, les gouvernements pourront imposer des normes plus strictes, des restrictions et des exigences en matière d’efficacité énergétique.
La participation va devenir de plus en plus globale et naturelle dans nos quotidiens, tant au niveau individuel qu’organisationnel.
Mon conseil serait d’accepter l’ambivalence de nos gestes, accepter de ne pas tout faire bien tout de suite, d’avancer étape par étape, pour ne pas se sentir submergé, et au final baisser les bras. Intégrer chaque nouvel éco-geste l’un après l’autre.
Il faut commencer par des changements simples et progressifs, en choisissant les actions les plus pertinentes et réalisables selon son mode de vie.
Et puis aussi d’expliquer cette démarche aux enfants, les impliquer. Et célébrer les petits succès, car c’est un puissant moteur de motivation !
Sur ce point, j’ai pensé à tout ! J’ai créé les supports que j’aurais voulu trouver pour mes enfants il y a quelques années :
Vous avez toutes les cartes en main et les supports prêts à l’emploi pour ENFIN parler d’environnement avec vos enfants, tout en passant des moments de qualité ensemble !
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Aujourd’hui, nous allons explorer un sujet brûlant, souvent débattu, sur lequel nous sommes nombreux à faire l’autruche. Pourtant, c’est aujourd’hui une vraie question de santé publique. On entend partout que le sucre est dangereux pour la santé, pourtant notre corps en a besoin pour vivre. En effet, les glucides sont notre principale source d’énergie. Pour autant, notre corps est capable d’en synthétiser lui-même à partir des lipides et des protéines (oui, oui !), qui sont, elles, vraiment indispensables à notre survie. Nous pourrions donc survivre sans manger aucun sucre, autrement dit aucun glucide ! Ça semble fou ! Alors pourquoi en consomme-t-on ?
Est-ce le sucre qui nous rendrait accro ? Serait-ce une drogue ? Comment peut-on entamer un processus de sevrage du sucre ? Ou au moins en réduire notre consommation sans frustration pour améliorer notre santé ?
C’est à toutes ces questions que je vous propose de répondre ensemble !
Pour commencer, faisons le point sur notre consommation de sucre. Savez-vous que, selon le CNRS, entre 5 et 10% des Français seraient véritablement accros au sucre ? Alors, là, c’est le cas extrême où une sorte de dépendance ce serait installée (on pourra alors parler de sevrage du sucre).
Certains experts comparent même cette dépendance à celle provoquée par la cigarette ou d’autres drogues plus fortes. Nous verrons un peu plus tard si on peut vraiment parler de dépendance et si le sucre peut vraiment être assimilé à une drogue.
Autre chiffre intéressant à observer : en moyenne, un Français consomme environ 35 kg de sucre par an. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande pourtant de limiter la consommation de « sucres libres » à moins de 10% de l’apport énergétique journalier, ce qui correspond à environ 25 grammes pour les femmes et 40g pour les hommes, soit un environ 9kg par an pour les femmes et 14kg pour les hommes. On est bien loin de nos 35kg !
Une étude de 2015 a même suggéré de réduire cette consommation à 5% pour des bénéfices additionnels sur la santé.
Ce sont des chiffres impressionnants, qui montrent à quel point le sucre est présent dans nos vies.
Il s’agit des sucres ajoutés aux aliments et aux boissons directement par le consommateur, par le cuisinier ou par l’industriel, mais également les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops et les jus de fruits. Ils ne concernent donc pas les sucres présents dans les fruits et légumes frais ou encore dans le lait.
A la maison, il est facile de mesurer le « sucre visible », celui qu’on ajoute dans les pâtisseries, dans les boissons… Cela devient plus compliqué quand on mange à l’extérieur ou des produits industriels. Les étiquettes restent très floues sur leur indication de la quantité de glucides et de sucres, car nous n’avons pas la possibilité de distinguer les glucides naturellement présents de ceux ayant été ajoutés.
Le sucre est omniprésent dans notre alimentation, souvent caché dans des produits où on ne s’y attend pas. Par exemple, une simple pâte à tartiner peut contenir jusqu’à 57 morceaux de sucre par pot. Des produits du quotidien comme le pain de mie, les sodas, les chips, les pizzas, ou même la ratatouille en boîte contiennent des quantités significatives de sucre ajouté.
On ne voit pas toujours la mention « sucre » écrite dessus, mais il faut apprendre à décrypter les étiquettes : glucose, fructose, saccharose, dextrose, mélasse… c’est du sucre aussi !
Mais pourquoi y a-t-il autant de sucre dans les plats préparés, même salés ? Pour les industriels, le sucre a de nombreux avantages ! Tout d’abord, comme le sel, il sert d’exhausteur de goût, favorisant la salivation et permettant aux saveurs de mieux se répartir sur les papilles. Il améliore aussi la texture des produits, favorise la fermentation dans les pâtes à brioche ou à pain, et absorbe l’humidité, empêchant ainsi le développement des microbes.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), 77% des produits alimentaires ultra-transformés contiennent au moins un produit sucrant. En consommant ces produits quotidiennement, nous devenons accros au sucre sans même nous en rendre compte.
Donc pour tous ceux qui se sont dit au début de cet article « Mais moi, je ne consomme pas autant de sucre, je suis en-dessous de la moyenne. » ou encore « Parler de sevrage du sucre, ça va un peu loin quand même ! » Méfiez-vous ! Il n’y a pas que les bonbons qui indiquent une consommation excessive de sucre, il y a aussi tous les produits industriels, qu’ils soient sucrés ou salés. On consomme donc beaucoup plus de sucre qu’on ne le pense…
Outre son effet addictif, le sucre a de nombreux impacts négatifs sur notre santé. Une consommation excessive de sucre est liée à une augmentation du risque de diabète de type 2, d’obésité, de maladies cardiaques et de certains cancers (je vous parlerai de mon cas juste après). Pour nos enfants, cela signifie un risque accru de développer ces maladies à un âge plus précoce.
Une étude publiée dans le journal Nature a montré que les régimes riches en sucre augmentent le risque de développer des maladies cardiaques en perturbant le métabolisme des lipides et en favorisant l’inflammation.
En France, le surpoids et l’obésité touchent environ 17% des enfants, et une des causes principales est la consommation excessive de sucre.
On l’a vu, le sucre se cache souvent là où on ne l’attend pas : dans les boissons gazeuses, les jus de fruits, les sauces, les plats préparés, et même certains aliments dits « sains ». Apprendre à lire les étiquettes et à identifier les différents noms du sucre est une compétence précieuse que nous devons transmettre à nos enfants. C’est un petit pas vers une alimentation plus consciente et plus saine.
Qu’ils soient simples ou complexes, tous les glucides provoquent un pic de glycémie 30 minutes après leur ingestion. L’amplitude de ce pic est plus ou moins grande en fonction de la capacité d’un aliment à élever la glycémie. Plus l’IG d’un aliment est élevé, plus il fait grimper fortement et rapidement le taux de glucose dans le sang.
Observons rapidement ensemble les effets indésirables du sucre sur notre santé. Si vous pensiez ne pas être concernés par cette question de sevrage du sucre, lisez bien. Il est fort probable que vous ressentiez au moins un de ces effets indésirables, et que la régulation de votre taux de sucre dans le sang pourrait en être la solution !
Après un fort pic, notre glycémie est en chute libre et provoque des symptômes qui varient d’un individu à l’autre : sensations de faim, fringale, fatigue chronique, insomnies, sommeil agité, difficultés à gérer le diabète gestationnel ou le diabète de type 1, bouffées de chaleur, augmentation du risque et de la fréquence des migraines, troubles de la mémoire et des fonctions cognitives.
Concernant les effets à plus long terme, ceux que nous avons tendance à ignorer, car ils sont « invisibles » et plus loin dans le temps, ils sont aussi nombreux :
Bien sûr, notre code génétique nous prédispose à certaines de ces maladies, mais nous avons le pouvoir d’agir sur le risque et la probabilité qu’elles apparaissent ou se développent.
Ce qui est intéressant, c’est qu’en lissant nos pics de glycémie, nous avons la possibilité de ralentir, de guérir, voire de renverser ces processus. Il existe de nombreuses stratégies alimentaires qui permettent de lisser les courbes de glycémie.
Dans le module 4 du programme Alimentation Familiale Positive (et Réaliste !), nous observons en détail le mode d’action du glucose, ses effets entre autres sur nos mitochondries, et comment parvenir à lisser nos pics de glycémie en consommant le sucre autrement.
Evidemment, il est important d’en avoir une consommation raisonnable (malgré ce que certains livres à la mode peuvent laisser penser), mais sans supprimer le sucre de notre alimentation, il est possible de le consommer différemment pour en limiter les effets indésirables à court et long terme.
Le cerveau est l’organe le plus gourmand en glucose, mais il est incapable de le stocker. Pour fonctionner de manière optimale, il a besoin d’un apport constant en glucose, ce qui explique notre appétence pour les aliments sucrés. C’est pour ça qu’il est important de consommer des aliments à index glycémique faible, afin de l’alimenter de manière continue, sans provoquer de pic de glycémie.
Petit rappel sur les macronutriments : il s’agit des lipides, des protéines et des glucides, qui ont pour rôle de fournir de l’énergie à notre corps.
La bonne nouvelle concernant nos fameux glucides, c’est que contrairement aux lipides et aux protéines, notre corps a la capacité de fabriquer lui-même du glucose ! Justement grâce aux graisses (lipides) et aux protéines apportées par l’alimentation, le foie peut générer du glucose grâce au processus de la gluconéogenèse (comme la photosynthèse des plantes).
Les protéines et les lipides, qu’on a parfois tendance à diaboliser, sont donc vraiment indispensables à notre organisme. Nous devons donc impérativement lui en apporter par notre alimentation. Alors que les glucides ne le sont pas !
C’est sur ce principe que se base le régime cétogène par exemple, qui consiste à réduire au maximum la consommation de glucides (sevrage du sucre) pour que le corps aille puiser dans ses réserves de graisses comme carburant.
Nous n’avons donc pas besoin de féculents, d’amidon ou de sucre pour vivre ! Mais alors, pourquoi l’aimons-nous tant ? Il faut remonter à l’origine de notre appétence pour le sucre. Il faut savoir qu’aucun aliment n’est à la fois sucré et vénéneux. Les hommes préhistoriques avaient déjà associé le goût du sucre aux aliments à la fois sûrs et bourrés d’énergie. D’où le plaisir que nous prenons toujours aujourd’hui à en consommer.
Du côté chimique, quand nous consommons du sucre, notre cerveau libère de la dopamine : le neurotransmetteur du plaisir.
C’est ce même mécanisme qui entre en jeu lorsqu’on consomme de l’alcool ou des drogues plus fortes. Cette libération de dopamine nous donne une sensation de bien-être immédiate, mais elle peut aussi nous pousser à en vouloir toujours plus, créant ainsi une sorte de dépendance.
Pour les enfants, dont le cerveau est en plein développement, la consommation excessive de sucre peut entraîner des problèmes de comportement, de l’hyperactivité et même des troubles de l’apprentissage. Une étude menée par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) a montré que des niveaux élevés de sucre peuvent altérer les fonctions cognitives et la mémoire. En tant que parents, il est donc essentiel de comprendre ces mécanismes pour pouvoir mieux guider nos enfants vers des choix alimentaires plus sains.
Pourtant les scientifiques réfutent l’idée que le sucre serait une drogue, au même titre que la cigarette ou l’alcool par exemple, tout simplement parce que ces derniers ne sont pas indispensables au fonctionnement de notre organisme. Alors que les glucides le sont.
Même si le sucre entraine un comportement addictif, il n’est officiellement pas classifié comme une drogue.
De plus, lors de l’arrêt du sucre, on n’observe pas les mêmes symptômes du manque que lors du sevrage des drogues, comme des sueurs, des tremblements, de la tachycardie. Lors d’un sevrage du sucre, on peut malgré tout ressentir de la fatigue ou de l’angoisse, le temps que le corps s’adapte et regagne en énergie.
Selon une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine, le sucre pourrait entraîner une dépendance en activant les mêmes voies neurologiques que les drogues, bien que les symptômes physiques de sevrage du sucre soient moins sévères.
On l’a bien compris, il est essentiel de réduire notre consommation de sucre et d’apprendre à le consommer autrement. Voici quelques conseils pour entamer un processus de sevrage du sucre, de manière pratique et sans frustration.
L’aspartame, le sucralose, l’acésulfame K, la saccharine, le neotame… apportent certes moins de calories que le sucre, mais « zéro sucre » ne signifie pas « zéro risque ». Certaines études rapportent des effets potentiels sur la glycémie, le microbiote intestinal, les risques de cancers… Ils possèdent tous une dose journalière admissible qu’il est essentiel de ne pas dépasser.
Je vous l’ai déjà raconté dans un précédent article, mais tout ce qu’on vient d’observer ensemble ici, j’en ai moi-même pris conscience à mes dépens. Malheureusement, une mauvaise alimentation ne se traduit pas uniquement par du surpoids.
A 34 ans, on m’a diagnostiqué une leucémie aigüe foudroyante. On n’en connaît pas les causes exactes et je suis maintenant en rémission, mais mon alimentation a sans doute joué un rôle important dans l’équation…
C’est là que je me suis rendue compte que je n’avais en réalité aucune idée de comment fonctionne notre métabolisme et des grands piliers de l’équilibre alimentaire… Je ne savais pas quels rôles jouent les fibres, les vitamines, les minéraux, les antioxydants, ou encore les graisses alimentaires. Je ne savais pas ce qu’est l’équilibre acide-base, ni le ratio sodium/potassium. J’ai découvert l’index glycémique et la notion de densité nutritionnelle seulement à ce moment-là.
Dans mon quotidien à 1000 à l’heure, je me suis aussi rendue compte ce n’est pas toujours évident d’appliquer toutes les recommandations nutritionnelles données dans les études scientifiques et les livres écrits par des médecins… De trouver le temps de trouver les bons produits, de les cuisiner, de chercher de nouvelles idées, d’expliquer tout ça à notre famille.
Ce n’est déjà pas simple de passer à l’action, de se documenter, de prendre de nouvelles habitudes pour améliorer son alimentation, de convaincre sa famille… mais alors garder sa motivation sur le long terme, je crois que c’est le plus difficile !
C’est en faisant ce constat avec vous que j’ai décidé de créer le Challenge Summer Boost ! C’est un challenge de 21 jours dans lequel on se lance ensemble, justement pour se soutenir et se motiver !
L’idée, c’est de vous donner chaque jour une mini-vidéo de quelques minutes, pour apprendre les fondamentaux d’une bonne alimentation, puis un petit défi fun à relever seule ou en famille.
L’objectif c’est de :
Evidemment, pour se motiver, je mise fort sur l’esprit de communauté :
En gros, vous n’avez rien à perdre et tout à gagner à prendre part à ce grand challenge de 21 défis. Dans tous les cas, vous mettez en place de bonnes habitudes, dans la bonne humeur générale et, si vous faites partie des plus assidues, vous remporterez peut-être un cadeau pour vous accompagner dans votre été de rêve !
Le Challenge Summer Boost aura lieu du 11 juin au 1er juillet 2024 ! J’espère vous y retrouver nombreux pour transformer votre vie en seulement quelques minutes par jour !
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Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui autour d’un nouvel article ET d’un podcast, que je n’ai pas enregistré seule, mais en binôme avec ma fille ! Vous pouvez découvrir le podcast en cliquant sur le lecteur en haut de cet article ! N’hésitez pas à nous dire si ce format vous plaît en commentaires !
Nous avons choisi de parler d’un thème qui peut provoquer de l’émerveillement comme de la peur chez les enfants. Il s’agit des insectes et des petites bêtes, et plus particulièrement les insectes en voie de disparition ! Certains enfants sont fascinés et en feraient bien leurs animaux de compagnie. Pour d’autres, c’est un peu plus compliqué…
Comme pour beaucoup de choses, souvent la peur vient de la méconnaissance. On ne sait pas toujours quel rôle joue les petites bêtes sur Terre. Elles sont pourtant tellement importantes pour la santé de notre belle planète !
On vous propose donc de monter avec nous dans notre machine à rétrécir et de partir ensemble à la rencontre de ce monde minuscule, rempli de curiosités !
A votre avis, est-ce qu’il y a plus d’humains ou plus d’insectes sur Terre ?
Sur Terre, on compte 100 millions de fois plus d’insectes que d’êtres humains ! C’est tellement énorme qu’on a du mal à se l’imaginer ! Les petites bêtes sont partout.
Les insectes et les petites bêtes existaient bien avant les dinosaures et ont survécu à des changements climatiques importants. Ce sont sûrement les animaux les plus résistants au monde !
Lorsqu’on parle d’animaux, les premiers exemples qui nous viennent à l’esprit sont les mammifères, les oiseaux, les poissons… Mais il faut savoir que les insectes sont eux aussi des animaux ! Ce sont des êtres vivants qui grandissent, vivent et sentent.
Les insectes représentent d’ailleurs les animaux les plus nombreux sur Terre. Pour le moment, nous comptons environ 1 million d’espèces dans le monde et plus de 35.000 espèces différentes en France. Mais il faut savoir que de nombreuses espèces n’ont pas encore été découvertes, notamment dans les forêts tropicales, encore peu visitées par l’Homme.
Les insectes ont des caractéristiques qui permettent de les identifier et de les différencier des autres animaux :
De nombreux insectes possèdent des ailes, leur permettant de se déplacer. Ce sont généralement elles qui produisent le bourdonnement que l’on entend et qui nous avertit de leur présence.
Les autres petites bêtes qui n’ont pas ces 4 caractéristiques ne sont pas des insectes !
Déjà, il y a toutes les petites bêtes qui vivent dans la terre. Elles sont très utiles pour recycler les déchets végétaux, comme des restes de fruits et légumes ou des feuilles mortes. Elles les transforment en matière organique (humus), utile aux plantes.
On a tendance à l’oublier, mais les insectes font partie de la catégorie des animaux. De minuscules animaux ! Dans les chaines alimentaires, ils servent donc de nourriture à de plus gros animaux : des oiseaux, des rongeurs, de plus gros insectes… Tout comme les plantes, ils sont à l’origine de la chaîne alimentaire.
Certains insectes ont aussi un rôle de pollinisateurs. C’est-à-dire qu’ils transportent le pollen de fleurs en fleurs, ce qui leur permet de se reproduire : de donner des fruits, puis des graines. Ces fruits que nous mangeons et ces graines qui nous permettent d’en faire pousser de nouveaux ! Quand on parle d’insectes en voie de disparition, il s’agit aussi d’une inquiétude pour notre propre nourriture…
On peut aussi parler du ver de terre. En creusant des galeries pour se déplacer, il aère le sol. Sans lui, la terre serait trop dure. En transformant la terre en éponge, il permet aux racines de se faufiler et à l’eau de nourrir tout le sol !
Et le mille-pattes ? Lui, il se nourrit d’algues qui poussent sur les troncs humides. Ils permettent aux arbres de ne pas se laisser envahir.
Et les araignées, que vous aimez tant les enfants ? Et bien elles ont tout simplement pour rôle de manger d’autres insectes. On dit qu’elles régulent les populations d’insectes. Sans elles, il y aurait encore plus de moustiques par exemple !
En fait, chaque petite bête a son rôle à jouer dans l’équilibre de la planète !
Malheureusement, de nombreux insectes sont en voie de disparition et mancés. Tout comme les animaux, il existe de nombreuses raisons qui menacent la vie des petites bêtes :
Il est possible de savoir si une espèce est menacée et son degré d’extinction directement sur le site de l’IUCN.
Heureusement, nous prenons conscience de l’importance des petites bêtes pour la planète et pour notre avenir, et nous pouvons faire autrement pour les protéger !
Comme on l’a dit au début, souvent, quand on a peur des petites bêtes, c’est qu’on ne les connait pas bien. J’espère qu’en apprenant à les connaître, vous apprendrez à les comprendre, à les aimer et à les protéger.
Protéger les insectes en voie de disparition, c’est protéger la biodiversité, la planète et aussi les humains. Il existe de nombreux moyens de protéger ce monde miniature, même sans le voir :
Les petites bêtes participent à l’équilibre de la biodiversité. Nous respirons l’oxygène des plantes, buvons l’eau que la Terre nous offre, utilisons des plantes pour nous nourrir, nous guérir, transformons le bois pour nous mettre à l’abri… Sans tout ça, nous ne pourrions pas vivre !
On espère que cet article et cet épisode de podcast en binôme mère-fille sur les insectes en voie de disparition vous a plu ! Si vous avez adoré plonger dans le monde minuscule des insectes, on vous propose d’aller encore plus loin grâce au kit « De l’infiniment grand à l’infiniment petit » !
Vous y trouverez :
Et si vous avez envie d’explorer d’autres thématiques, comme les animaux, les végétaux, la pollution, l’eau, les océans ou encore le réchauffement climatique, sachez que tous ces kits et plus encore sont aussi disponibles sous forme d’abonnement !
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Il y a une question que je me suis longtemps posée, sans vraiment oser chercher des réponses, par peur de connaître la vérité. C’est peut-être aussi votre cas ? Cette question, c’est : « Quand on remplit les assiettes de nos enfants, est-ce qu’on est vraiment certains de leur offrir ce qu’il y a de mieux pour leur santé ? ». La question de la véritable « assiette santé » mérite d’être posée, parce que c’est quelque chose qu’on fait plusieurs fois par jour, pendant toute leur vie. En tout cas, tant qu’ils vivent chez nous et, pour la suite, ils continuent généralement de se nourrir comme on leur a appris à le faire.
Parce que oui, on se nourrit le plus souvent comme nos parents nous ont appris à le faire. Et c’est là qu’on se rend compte que ce ne sont pas des choses qu’on apprend à l’école, mais qu’on devrait peut-être nous enseigner ! Parce que d’un côté on vit dans une société qui baigne dans la sur-information, où toute l’information est facilement accessible. Mais d’un autre côté, quand on creuse un peu le sujet de la véritable « assiette santé », on comprend vite qu’on manque de façon flagrante de connaissances concrètes sur ce qu’est réellement un régime alimentaire équilibré !
Ce déficit d’information n’est pas vraiment surprenant puisque l’éducation nutritionnelle fait cruellement défaut dans notre système éducatif. Et quand on regarde les recommandations gouvernementales, elles sont complètement obsolètes !
On peut prendre plusieurs exemples pour le prouver.
Le PNNS (Programme National Nutrition Santé) qui nous rabâche le même message depuis des années : « Manger 5 fruits et légumes par jour », « Mangez, bougez », « Il faut éviter de manger trop gras, trop sucré ou trop salé. » ou encore (véridique et entendu en plein hiver) « Comme les pirates, mange des carottes et des tomates ! ».
Alors déjà, ce ne sont pas 5, mais minimum 7-8 portions de fruits et légumes qu’il faudrait placer dans une assiette santé chaque jour dans le cadre d’une alimentation équilibrée.
Ensuite, c’est très bien de dire qu’il faut manger moins de sucre, de sel et de gras, mais si on n’explique pas aux gens pourquoi et comment, ça ne risque pas de fonctionner… En effet, on a pour la plupart conscience qu’on mange qu’on de sucre.
Pour le sel, on est déjà moins informés. Il faut savoir que l’école d’Harvard (qui est une des meilleurs en nutrition) a mené une étude sur les dangers du sel. Elle a montré qu’à l’échelle mondiale, 10% des décès liés à des maladies cardio-vasculaires sont imputables au sel. Et ce chiffre monte jusqu’à 40% chez les moins de 70 ans ! Ça représente 1,65 million de personnes qui meurent à cause d’une alimentation riche en sodium. Alors, on s’indigne lorsqu’un médicament ou une épidémie fait plusieurs morts, mais les gouvernements ne réagissent pas face à ce chiffre ! Rien qu’en France, ce sont environ 25.000 personnes qui décèdent chaque année à cause du sel, et 75.000 accidents cardio-vasculaires qui lui sont amputables. Si des mesures étaient prises par les pouvoirs publics pour diminuer les quantités de sel autorisées dans les produits transformés, ou même dans le pain en boulangerie, on sauverait réellement des vies !
Et concernant le « trop gras », ce genre de message a plutôt tendance à diaboliser les matières grasses, alors que notre organisme en a clairement besoin. Là encore, il faut juste savoir lesquelles, quelle quantité et comment bien les utiliser.
Le PNNS a été créé en 2001 pour apporter aux Français des conseils nutritionnels dans l’objectif de prévenir les maladies de civilisation, c’est-à-dire le surpoids, le diabète, les cancers… Des millions d’euros ont été investis pour y parvenir. Un des enjeux majeurs était de faire reculer l’obésité et d’augmenter la consommation de fruits et légumes. Résultats : l’obésité a augmenté de 20% entre 2001 et 2006 et la consommation de fruits et légumes a diminué… Bizarrement, d’autres objectifs, plutôt douteux, ont été atteints : l’augmentation de la consommation de produits laitiers, de produits céréaliers ou encore de pommes de terre… Depuis 2001, ces campagnes sont clairement un échec, mais elles sont pourtant reconduites, quasiment à l’identique chaque année…
Selon une étude coordonnée par des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier, le surpoids concerne 47% des adultes Français. Ce chiffre est plus ou moins stable, mais ce sont surtout les chiffres de l’obésité qui sont préoccupants, puisqu’il est passé de 8,5% des adultes en 1997 à 17% en 2020.
Et on ne parle pas de toutes les autres maladies dites de civilisation, liées à l’alimentation, qui touchent 50 à 65% de la population adulte dans les pays développés. Elles y sont la première cause de mortalité.
C’est évident, puisqu’on ne nous apprend pas les vraies bases pour composer une assiette santé… On s’en rend rapidement compte quand on jette un coup d’œil à la pyramide alimentaire recommandée par le PNNS, seul vestige de l’éducation nutritionnelle qui figure dans les manuels scolaires ! A la base de cette pyramide, on trouve… les féculents ! Et seulement ensuite les fruits et légumes. Il a pourtant été prouvé dans de nombreuses études et depuis de longues années que se sont les végétaux qui doivent être au cœur de notre alimentation ! Des végétaux au sens des légumes, des fruits et des légumineuses. Cette catégorie ne comprend pas les produits céréaliers. Notre alimentation devrait être composée au minimum de la moitié de fruits et légumes !
Bizarrement, ces maladies étaient complètement absente chez nos ancêtres préhistoriques, qui consommaient une majorité de végétaux et aucun produit transformé !
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous !
La bonne nouvelle, c’est que nos connaissances sur le métabolisme, la nutrition et la santé évoluent en permanence. Chaque mois, ce ne sont pas moins de 10.000 nouvelles études qui sont publiées et qui nous donnent des pistes pour vivre plus sainement !
La mauvaise nouvelle, c’est que ces études mettent 10 à 20 ans pour parvenir au grand public afin que nous puissions commencer à en appliquer les recommandations. C’est à croire que les recommandations gouvernementales n’arrivent pas à suivre le rythme des dernières recherches scientifiques…
Le résultat ? Nous naviguons à vue dans un océan d’informations floues, contradictoires, en faisant de notre mieux pour que nos enfants sortent gagnants de cette loterie nutritionnelle… Car les chiffres cités concernent les adultes, mais les enfants sont touchés de plus en plus tôt.
Malheureusement, j’ai moi-même pris conscience à mes dépens de l’importance de ce fameux équilibre alimentaire pour notre santé à long terme. Et qu’une mauvaise alimentation ne se traduit pas uniquement par le surpoids.
Depuis toute petite, on m’a toujours répété cette phrase : « Tu as de la chance, tu peux manger tout ce que tu veux et tu ne prends pas de poids ! ». J’ai toujours considéré que j’avais donc une bonne alimentation. Pensais savoir composer une « assiette santé ». Je mangeais un peu de tout, dont des légumes, je faisais un peu de sport et hop, le tour était joué !
Mais à 34 ans, on m’a diagnostiqué une leucémie aigüe foudroyante. On n’en connaît pas les causes exactes et je suis maintenant en rémission, mais mon alimentation a sans doute joué un rôle important dans l’équation…
Cette maladie a été un véritable électrochoc pour ma santé, mais surtout celle de ma famille ! Je me suis formée, j’ai lu des livres, décortiqué les études et complètement révolutionné notre alimentation familiale !
Mais surtout, je suis tombée de haut en me rendant compte que je n’avais en réalité aucune idée de comment fonctionne notre métabolisme et des grands piliers de l’équilibre alimentaire… Je ne savais pas quel rôle jouent les fibres, les vitamines, les minéraux, les antioxydants, ou encore les graisses alimentaires. Je ne savais pas ce qu’est l’équilibre acide-base, ni le ratio sodium/potassium. J’ai découvert l’index glycémique et la notion de densité nutritionnelle. Et j’en passe !
J’ai alors pu répondre à cette question : « Quand on remplit les assiettes de nos enfants, est-ce qu’on est vraiment certains de leur offrir ce qu’il y a de mieux pour leur santé ? ». Et je vous le donne dans le mille, quand on ne connaît pas les piliers sur lesquels repose un réel équilibre alimentaire, la réponse est NON…
Dans mon quotidien à 1000 à l’heure, je me suis aussi rendue compte ce n’est pas toujours évident d’appliquer toutes les recommandations nutritionnelles données dans les études scientifiques et les livres écrits par des médecins… De trouver le temps de trouver les bons produits, de les cuisiner, de chercher de nouvelles idées, d’expliquer tout ça à mes 3 enfants (oui, je compte mon mari dans le lot, car c’est finalement le plus dur à convertir !)…
Alors, je ne vous cache pas que j’ai galéré pour réunir tous les outils qui me permettent d’effectuer cette « transition alimentaire » en douceur ! Car oui, ça ne se fait pas en un claquement de doigt… mais progressivement, étape par étape.
Mais que j’y suis parvenue et que je continue de mettre de nouvelles choses en place en famille chaque jour ! Et qu’est-ce que ça fait du bien d’avoir des repas plus sereins, que tout le monde y prenne du plaisir et comprenne pourquoi on mange ce qu’on a dans notre assiette : une véritable assiette santé !
J’ai retrouvé un meilleur sommeil, plus d’énergie, moins de migraines, une plus belle peau, une silhouette plus harmonieuse. Parce que notre alimentation est liée à tellement d’aspect de notre santé et de notre bien-être.
Et je suis aussi plus sereine de savoir que je fais ce qu’il faut pour que mes enfants soient en bonne santé sur le long terme. Même si je ne pourrai pas les protéger de tout, j’aurais fait mon maximum.
Et le pire, c’est que j’ai appris à faire en sorte que ça ne me prenne pas plus de temps, ni d’argent qu’avant, bien au contraire !
C’est pour toutes ces raisons que j’ai réuni toutes les informations et tous les outils que j’aurais aimé trouver pour mettre en place facilement cette alimentation saine, variée et fun pour ma famille.
J’ai donc créé le Programme Alimentation Familiale Positive (et Réaliste !) et je l’ai conçu pour qu’il soit le plus adapté possible à VOTRE quotidien !
Déjà, vous y trouverez une multitude de supports pour suivre les cours à votre rythme selon les formats qui vous conviennent le mieux, que ce soit la vidéo, le podcast ou des fiches à lire.
Ensuite, j’y ai intégré plein d’outils et de supports pour embarquer toute votre famille dans cette merveilleuse aventure ! Afin que chacun puisse comprendre et prenne du plaisir à participer à la préparation des repas et à les déguster ensemble.
Grâce à ce programme, vous aurez toutes les cartes en main pour adapter les repas de votre famille à vos réels besoins nutritionnels, tout en tenant compte de vos goûts.
Il ne s’agit pas de suivre des règles strictes, mais d’apprendre à faire des choix alimentaires éclairés qui favorisent la santé et le bien-être de toute la famille.
Pour vous donner une idée des thèmes abordés, voici les grands chapitres du programme :
Après chaque leçon, vous aurez systématiquement une liste d’actions à faire, d’exercices, de défis à relever pour passer de la théorie à la pratique ! Avec des cases à cocher pour que ce soit le plus ludique possible !
A ces cours, s’ajoutent plusieurs bonus, dont :
Avec tout ça, il n’y a aucune raison que vous n’arriviez pas à instaurer une alimentation saine, durable et simple, qui plaise à toute la famille !
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