Ce que la menace terroriste impose aux adultes, c'est d'accepter leur propre anxiété tout en prenant garde à ne pas l'inoculer aux plus jeunes. Or, disons-le clairement: on a parfois déconné. L'échec, c'est aussi d'avoir fait peu cas des adolescents dont ont s'est peu demandé comment ils réagissaient à cette série d'attentats, Nous avons tenté, avec Hélène Romano, docteur en psychopathologie, de définir ce qu'est cette génération attentats: des enfants, des ados, qui auront grandi et évolué au sons des sirènes et au rythme des éditions spéciales «France under attack». 

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