Le bonheur des gens ordinaires
Aujourd’hui, dans « le bonheur des gens ordinaires » je reçois Gwendoline. Elle vit à Marseille depuis plusieurs années fait preuve d’un bonheur de vivre interpellant. Elle vit un bonheur ordinaire qui me touche particulièrement.
Heureuse dans la douleur
Gwendoline est affectée par plusieurs problèmes de santé chronique pour lesquels la médecine ne trouve aucune solution. « Depuis 15 ans, je n’ai vécu aucune journée sans douleur », dit-elle. Cela n’empêche pas à Gwendoline de construire et de nourrir des croyances telles que « je suis heureuse, même si je traverse plein de choses très compliquées au niveau de la santé comme dans d’autres domaines de ma vie, mais ça ne m’empêche pas d’être heureuse ».
En écoutant l’entièreté de notre échange dans le podcast, vous verrez que j’interroge Gwendoline sur sa capacité à être heureuse. Bien entendu, compte tenu de sa situation, elle me répond qu’elle ne peut pas se sentir en bonne santé, toutefois, cela ne l’empêche pas de se sentir bien dans sa tête et dans son cœur. Alors, poursuit elle, « je me sens heureuse ».
Le bonheur vient de l’intérieur
Pour Gwendoline, il est possible d’être heureux, même quand une situation de vie compliquée demeure. Il semble qu’il lui paraisse évident que le bonheur se vit de l’intérieur, en fondant moins sa source dans les événements traversés. Notez, au passage, qu’il s’agit-là d’une des clés du bonheur. Comprendre que le bonheur vient de l’intérieur sans dépendre des événements, des autres et des circonstances. Gwendoline incarne cette réalité au point de dire qu’il est aussi possible d’être heureux même quand la joie n’est pas tout le temps au rendez-vous. En même temps, pour être totalement heureux, on a quand même besoin de joies.
Malgré les nombreuses années de traversée d’expériences douloureuses avec des recherches de solutions pour soulager son mal, ou plus exactement, ses maux, Gwendoline continue à créer sa vie en construisant son bonheur, comme en le partageant autour d’elle.
Dépasser les apparences
Il est assez interpellant de rencontrer une femme souriante, agréable, joviale, qui côtoie en même temps la douleur et la limitation considérable relative à sa situation. On se demande si elle est vraiment malade, quand on la croise. Nul ne pourrait soupçonner la douleur chronique permanente qui ne lui laisse aucun répit.
Puiser dans l’expérience de Gwendoline est un encouragement auquel je vous invite. Dans l’écoute de cet entretien, prenez note de ce que vous pourriez intégrer dans votre propre existence pour continuer à créer votre bonheur sans le fonder sur les événements, sur l’environnement ou sur les autres.
Avant de vous laisser, je tiens à partager avec vous une dernière parole laissée par Gwendoline dans le cadre de cette entretien. Elle dit « il y aura sûrement une solution et s’il n’y en a pas, j’aurai la capacité de traverser ce qui m’arrive ». Je vous assure que l’écoute de ce podcast sera un tremplin d’enrichissement.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine,
Bye-bye