Time Codes :

2’’00 : « Valeur bienveillance », mais qu’est-ce que la bienveillance ?

9’’00 : Erasmus au Portugal, la découverte d’une « version fac » des études vétérinaires.

Une 1ère sortie de « l’entre soi »

11’’00 : « Apprendre à se poser la question du salaire. Pourquoi les portugais parlent d’argent ? (…) Le problème ne vient peut-être pas d’eux, mais de moi ! »

14’’00 : « A l’école véto, on nous demande de rentrer dans une boite »

15’’00 : « il faut apprendre, il faut devenir meilleur, il faut devenir bon… il faut il faut il faut »

18’’00 : « Il faut se mettre en soumission à ce profil parfait de l’étudiant (…) c’est comme cela que je l’ai ressenti »

19’’40 : « l’année de clinique, je me suis sentie esclave (…) je ne trouve pas d’autre définition (…) on n’a aucune valorisation (…) il y a ce rapport de domination entre élève et prof (…) c’est un travail pour lequel on est sans arrêt jugé »

21’’30 : « Tout le monde a pleuré pendant cette année-là, même les passionnés »

23’’00 : Quelle valorisation pour mieux vivre ses études ? à « Plus de personnel pour baisser la charge de travail et nous apprendre des choses »

29’’00 : « il y a beaucoup de conflits entre les étudiants à cause de la répartition des gardes, de la surcharge de travail, du manque de sommeil »

30’’00 : « cette année de clinique, ma santé mentale a été impactée (…) je n’avais aucune vie en dehors de la clinique »

35’’45 : « Avec les stages, on apprendrait 10x plus qu’en cliniques à l’école (…) c’est ce qu’ils font dans d’autres écoles en Europe »

38’’00 : Ses actions au sein de l’association pour le bien-être étudiant (IFSA)

40’’30 : Les résultats d’une étude qu’elle a réalisée sur le sujet

44’00 : L’intérêt d’étirer le programme sur de plus longues périodes : plus de temps, plus de répétition, une meilleure assimilation

48’’00 : La déception de voir que les choses ne bougent pas malgré les études et les discussions

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01’’20 : Sa valeur principale, « le respect du Vivant (…) avec toute la complexité que cela implique »

08’’00 : « J’ai rapidement eu un questionnement sur la soutenabilité de la filière équine »

11’’00 : « Vivre dans un éco-lieu, un habitat participatif »

19''20 : « J’attendais l’association comme une récompense, une valorisation pour le travail bien fait »

21’’00 : « A l’époque, je n’étais pas capable d’exprimer ma colère autrement qu’en tapant le poing sur la table (…), dissocier ses besoins et ses émotions, c’est tellement important »

22’’00 : Une compétence fondamentale : l’assertivité

29’’00 : « Le risque quand on n’est pas assertif, c’est que ça éclate à un moment donné »

31’’30 : « Une nouvelle clinique où je me sentais en sécurité humainement et écologiquement »

33’’00 : « Comment se sentir entendue et accueillie ? »

37’’00 : Comment engager ses employés durablement ?

42’’00 : Apprendre à coopérer, à fonctionner en équipes

48’’00 : « Les médicaments ont un gros impact carbone »

53’’35 : « Le problème, c’est que les écolos sont encore vus comme des gens pas forcément scientifiques (…) pas assez rigoureux »

59’’00 : Son accompagnement « Vet pour la Planète »

01’’00’’30 : «Quelle place pour les animaux domestiques (…) pour qu’on arrive à tous vivre sur cette planète ? »

01’’06’’00 : « C’est un vrai besoin pour la profession d’intégrer une vision qui englobe les 3 santés »

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Time Codes

02’’30 : « J’ai moins de frustration quand je dis aux gens qu’ils ont « merdé » »

06’’00 : la valeur respect : « étant une jeune femme vétérinaire pour les vaches, au début, l’irrespect tu en vois pas mal »

12’’00 : « je ne suis pas quelqu’un qui va rester pour rester, si ça se passe mal je pars »

17’’00 : « en rurale, en tant que femme, tu sens que tu n’as pas la même légitimité d’être là »

23’’20 : les avantages d'une dernière année d’école tutorée

28’’20 : « la première année de boulot, elle est super dure je trouve, physiquement et psychologiquement (…) tout est fatiguant, tout est nouveau »

32’’00 : le besoin d’apprendre, d’être encadrée : l’importance de communiquer ses besoins pour éviter les quiproquos

35’’30 : « un jour, un chien est mort sur la table : ça n’a pas été l’horreur absolue, car ma patronne a tout arrêté pour venir me soutenir »

37’’35 : Apprentissage : « Quand je ne sens pas quelque chose je ne fais pas (…) je suis responsable, donc les autres ne décident plus à ma place »

42’’00 : « lors de ma 2nde expérience de travail, j’ai demandé à mes patrons de m’aider à trouver un logement : ce n’est jamais arrivé (…) pour moi, ils ne faisaient pas d’efforts pour que je reste (ça s’est fini en burnout)

44’’30 : « t’obliger à rester sur place alors que tu es payée en astreinte, c’est INTERDIT ! »

50’’00 : « entre vétos, on devrait être beaucoup plus collectifs »

53’’00 : « avec des copines, on s’est fait une liste de questions à poser lors d’un entretien d’embauche »

56’’00 : « pour moi, le facteur de stress numéro 1, c’est travailler avec des gens (en équipe)

c’est compliqué de bosser avec des personnes qui vont m’imposer ce que je fais et comment je le fais (…) je ne peux avoir confiance en moi que si je prends mes propres décisions »

1’’01’’30 : « j’ai travaillé dans une clinique où il fallait une injection pour chaque consultation (…), je ne fais pas d’anti-inflammatoires s’il n’y en a pas besoin ! »

1’’08’’30 : « si en tant que patron tu n’écoutes pas les besoins de tes salariés, ne t’étonnes pas qu’ils partent »

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02’’10 : La valeur Cohérence

05’’50 : Une trousse mortuaire pourquoi ? « Parce que j’ai mis 4 ou 5000 animaux adorés dans un sac poubelle !! »

08’’35 : « La médecine vétérinaire, c’est encore le plus beau métier du monde » ; « nous les équipes vétérinaires (…) on a des qualités extraordinaires »

12’’20 : « Les vétérinaires ont un problème d’image »

16’’30 : De l’idée à la conception d’Euthabag

22’’15 : « Une autre belle qualité des vétérinaires : le courage »

« J’ai travaillé avec de nombreux corps de métiers (…) je ne connais personne qui a des standards comme les vétérinaires »

29’’00 : « L’euthanasie peut devenir un plaisir, un moment de break »

31’’00 : Le parallèle des situations vétérinaires française et québécoise

39’’00 : « La compétence des vétérinaires, c’est l’analyse »

40’’50 : « Il faut changer de paradigmes (…) il y a une culture de l’effort (…) On peut vraiment se bruler si on n’est pas organisés »

45’’20 : « C’est quoi la spécificité d’Euthabag et des formations que tu dispenses » ?

57’’00 : « Les vétérinaires, nous avons tellement de connaissances et de capacités (…) mais c’est un château d’allumettes ! »

1’’00’’30 : « Quand j’étais étudiante véto, je voulais mourir (…) c’est un milieu un peu toxique »

« Nos bébés Vet, il faut en prendre soin ! »

1’’02’’00 : « Le monde a besoin de vétérinaires ! »

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10’’00 : « mes premiers jobs (…), il y en a un qui m’a donné envie de renoncer »

10’’40 : « je n’ai pas confiance en moi, je ne sais pas ce que je vaux… mais ce n’est pas ça qui m’a fait douter (…) c’est le relationnel client (…) je me suis fait lynché »

13’’45 : « il a été exigé que j’écrive une lettre d’excuse, et que j’offre son vaccin à la dame »

16’’50 : « quand on sort des écoles françaises, on n’a pas confiance en soi mais on est bien formé »

19’’00 : « je n’ai pas été soutenu par la hiérarchie »

22’’45 : « le harcèlement moral, il y a plein de formes »

24’’30 : « perdre un animal sur la table, moralement, c’est très difficile »

Le patron : « je pense que tu rirais beaucoup moins si c’était ton chien sur la table »

27’’00 : « il n’y avait pas une bonne ambiance, [quand ce patron était là], il y avait de la tension, les assistantes étaient en pleurs »

27’’50 : « le harcèlement, tu mets du temps à t’en rendre compte »

30’’20 : en présence d’une psy : déclic ! « Je me demande si ce n’est pas du harcèlement moral que je subis … ? » … « Si ! »

41’’35 : « Refus de communication systématique de la part de la personne qui harcèle (…) et victimisation immédiate »

52’’10 : « je n’avais pas d’idées suicidaires, je ne voulais pas les avoir, mais je savais que je les aurais »

55’’00 : « un mot clé du harcèlement : la répétition »

57’’00 : le harcèlement « est un crime parfait, il n’y a aucune trace »

1’’04’’00 : la création de son association, « Un moral aux abois »

1’’07’’00 : l’utilité d’installer la CNV en entreprise

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02’’30 : « l’empathie [nécessite] d’être conscient de soi, de ses propres besoins »

06’’30 : « en généraliste, je me suis rendue compte assez vite que je m’ennuyais »

07‘’00 : « les voyages aident beaucoup à développer l’empathie et la connaissance de soi »

11’’00 : « dans les premières expériences, j’ai eu l’impression d’être balancée dans un milieu que je ne maitrisais pas du tout (…) j’avais le sentiment de ne pas être prête pour ça »

14’’30 : « quand tu arrives dans une clinique (…) tout le monde est dans le rush »

15’’40 : « dans un rempla, on m’a mis de garde la 1ère nuit (…) je n’ai pas eu le choix, ça leur paraissait normal »

21’’45 : l’importance de l’Onboarding !

24’’25 : L’importance de sonder les besoins d’une nouvelle recrue

25’’30 : « le problème, c’est que les vétérinaires n’ont pas le temps » (enfin…) ne prennent pas le temps pour ça !

27’’30 : Prendre du temps pour son employé(e) : un investissement sur le moyen-long terme

33’’25 : « l’un des évènements qui a changé ma vie, c’est le burnout »

36’’20 : l’importance de se confier à une personne qui est soutenante !

38’’30 : l’auto-jugement : si je ne travaille pas 5 jours par semaine, je suis fainéant-e

44’’30 : le burnout, « 1 mois après j’ai essayé de reprendre, j’ai fait une crise de panique »

47’’30 : l’importance de l’honnêteté dans les entretiens d’embauche (des deux côtés !)

49’’00 : la création de Help4Vet, un service de téléassistance et d’expertise pour les vétérinaires

56’’00 : l’origine du burnout : « trop de pression (…) sensation de devoir prouver (…) je ne me sentais pas suffisamment valorisée par mes supérieurs »

01’’00’’40 : « j’essaie de ne plus subir un rythme qui ne me convient plus" il faut adapter son travail à sa vie ! 

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01’’35 : une valeur forte, l’honnêteté

07’’00 : « on n’est pas que vétérinaire, on exerce le métier de véto »

09’’00 : 1ère expérience, un sentiment de déception face au comportement de certains propriétaires

12’’20 : « J’ai fait tout ça pour ça, je suis payé 1200 euros par mois pour me faire défoncer (…) Qu’est-ce que je fais là ? »

13’’15 : « Je n’ai pas pris de procès, j’ai failli »

13’’45 : Un autre cas « décisif »

16’’40 : « J’ai commencé à faire un burnout à ce moment-là »

20’’40 : « Arriver en tant que jeune véto, on ne te prend pas au sérieux »

25’’30 : « Ce n’est pas parce qu’on est à la campagne qu’on ne doit pas proposer de bilan (…) ou hospitaliser »

27’’00 : « Ça fait deux expériences de suite, est-ce que ce n’est pas moi qui ai un problème ? »

30’’00 : Un ressenti de manque d’adaptation et de tolérance : « Je te demande juste de partir parce que j’ai un bébé qui hurle »

33’’00 : « On parle toujours entre deux portes, il n’y a jamais de feedback »

39’’30 : Faire face à une cliente qui dit : « si vous ne le sauvez pas, je me suicide »

44’’00 : Suite à ça, en consultation, « j’avais peur d’annoncer des mauvaises nouvelles »

49’’00 : « Pour eux, les enfants ne passent pas avant la clinique (…), pour nous c’est aberrant »

50’’20 : « Quand j’ai repris en ½ temps thérapeutique (…) crise d’angoisse (…), je ne pouvais plus m’approcher physiquement de la clinique »

54’’00 : « Une gestion de l’animal qui pour moi n’est pas suffisante »

56’’00 : « Je suis toujours dans une espèce d’entre deux, j’aimerais reprendre mais… (…) peur des idées noires »

58’’30 : « J’apprends à vivre avec mes émotions »

01’’01’’20 : Je n’ai jamais pris aussi bien soin de ma santé « que depuis que je me suis arrêté »

01’’08’’10 : « Il faut faire matcher ses valeurs avec les valeurs de la clinique »

01’’10’’40 : « Soyons réalistes quand nous voulons changer les choses dans une structure »

01’’14’’00 : « Le manque d’équité est un facteur de burnout dans beaucoup de structures »

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Cette interview est l'occasion d'écouter l'expérience d'une vétérinaire qui a vécu le passage du salariat à la cogérance d'une clinique.

Caroline est venue partager ce qui l'a aidé à surmonter ses difficultés, et ce qu'elle a changé dans la façon de gérer les crises, notamment avec la clientèle.

Vous y retrouverez des pépites actionnables dans votre quotidien pour faciliter la communication au sein de l'équipe comme avec la clientèle.

Bonne écoute !

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