39 ans après la disparition de Marie-Thérèse Bonfanti dans l'Isère, une reconstitution a été organisée jeudi 15 mai à Pontcharra, en présence de l'homme qui a avoué avoir tué la mère de famille en mai 1986. Pendant quatre heures, le suspect, Yves Châtain, s'est plié aux demandes du magistrat instructeur et de l'avocat des parties civiles, rejouant le meurtre selon le scénario qu'il a rapporté aux enquêteurs. Les deux enfants de la victime, son mari et ses frères et sœurs étaient également présents en tant que parties civiles. Mais alors que 39 ans se sont écoulés depuis le crime, organiser une reconstitution présente des difficultés.

Comment organise-t-on une reconstitution dans un cold case, lorsque les faits se sont déroulés il y a plusieurs dizaines d'années? Quelles sont les contraintes que les enquêteurs doivent prendre en compte?

Elisa Trannin et Elisa Fernandez, journaliste police-justice à BFMTV.com, reçoivent dans Affaire suivante Jacques Dallest, ancien procureur et juge d'instruction, auteur de "Sur les chemins du crime" aux éditions Mareuil.