Avec Inspiré. saison 2, nous tendons le micro à 3 personnalités inspirantes, d’horizons multiples, afin de les interroger sur leur propre rapport à la beauté.

A découvrir dès le 16 septembre prochain.

Enzo est le chef de file du fleuret tricolore. A 30 ans, il affiche un sacré palmarès : Médaillé d’or en équipes aux JO de Tokyo, Champion du Monde en individuel et multiple Champion d’Europe en équipe. Mais Enzo est aussi un créatif. Depuis 3 ans il cultive une passion pour la photographie argentique, motivé par sa compagne, la créatrice de bijoux upcyclés, Kitesy Martin. 

En novembre dernier, Enzo exposait à Paris, au Social Sport Club La Montgolfière une série intitulée « Behind the Masks » :  une ode à la diversité régnant au sein de l’équipe de France d’escrime.

Séga est journaliste de mode et créateur de contenu. La fringue c’est son moyen d’expression et son métier. Il ose et s’impose par son allure singulière entre sapes, streetwear (ce sneakerhead a arrêté de compter sa collection à 300 paires) ou encore lignes épurées inspirées de Yoji Yamamoto. 

Abou aime les histoires. Aujourd’hui il nous raconte la sienne : ou comment sa passion pour la mode l’a rattrapé après des études d’histoire ? 

Paul est ingénieur mais aussi artiste. Difficile à croire n’est -ce pas ? 

Et pourtant, comme il le dit si bien : « Je ne suis ni un génie, ni un hyperactif. Je suis un ingénieur et un amoureux de l’art ».

Avec son studio @aurecevettier Paul utilise l’intelligence artificielle pour créer poésie ou peinture. Ses motivations ? l’envie d’explorer de nouveaux horizons et de repousser les limites créatives. 

Pendant 20 ans, Carine a été l’une des plus grandes plumes mode de la presse française. D’abord pour le Figaro puis pour le Monde pendant 8 ans. Un style inimitable, direct et incisif. On connaît aussi Carine pour son allure mêlant gothique et glamour. Une silhouette que l’on a pu apercevoir longtemps au premier rang des défilés à travers le monde. Il y a maintenant un an, Carine prend une décision affirmée, qui s’est imposée comme une évidence : elle quitte le Monde et décide de se ranger des podiums : « Il ne faut pas finir à 70 ans en mode Tati Danielle au premier rang en train de grogner sur tout le monde, en train de croire que tout est moche et que tout le monde est chiant »

Comment prend-t-on une telle décision ? Quel regard porte t’elle sur l’industrie de la mode et comment l’a-t-elle vu évoluer au cours de ces dernières années ?

Depuis le 5 mai, date de sortie de "Adieu ma Honte", son premier livre aux éditions Fayard, le jeune homme de 33 ans est sous le feu des projecteurs. Il raconte au grand public son récit autobiographique poignant : la difficulté d'assumer son homosexualité quand on est originaire d'un quartier populaire et que l'on évolue dans le monde professionnel du Football. De sa ville à natale, Aix en Provence, au Toulouse FC, en passant par Londres,  puis New York il fuit sa réalité pendant des années avant de se décider à parler. Au micro de Caroline Hamelle, Ouissem nous livre son témoignage, une voix enfin élevée contre l’homophobie notamment dans le milieu du sport et du foot.

Inspiré by.zmirov accueille aujourd’hui Maël Coutand alias le Tréma sur Instagram, également plus connu sous son compte ASMR_Politics.

Passionné de politique, il s’est fait connaitre en parodiant des discours de Ségolène Royal, Emmanuel Macron ou encore Jean-Luc Mélenchon qu’il double en chuchotant. Une façon inédite de détourner l’ASMR, cette technique de détente sensorielle au potentiel si comique. Si certains y sont très sensibles, d’autres, comme Maël préfèrent en rire. Son succès repose ici sur le contraste entre la parole énervée des politiques et le chuchotement, mais aussi sur les messages que ce jeune homme, engagé dans une municipalité en tant que responsable communication, diffuse au travers de ces vidéos.

Au micro de Caroline Hamelle, Maël revient sur sa démarche, ce qui l’inspire au quotidien pour alimenter son compte. 

Épisode disponible dès aujourd’hui sur www.zmirov.com/podcast et sur vos plateformes d’écoute préférées : Spotify, Deezer, Apple Podcast. 

Bonne écoute ! 

Jingle et habillage sonore @owlle

Production : @lesartisansdupodcast

inspiré.byzmirov accueille aujourd’hui Charlotte Dereux, fondatrice de la marque de mode responsable PATINE PARIS.

Charlotte a longtemps rêvé de monter sa griffe. Il lui aura fallu 15 ans pour se lancer. Quand elle s’est enfin sentie prête, sa conscience écologique la rattrape et la fait s’interroger sur la nécessité de lancer une énième marque de mode. Elle décide alors de repenser les choses : garder ce qu’elle aime en lui donnant du sens. Patine Paris était né : des vêtements que l’on possède et que l’on aime longtemps.

Depuis la rentrée dernière, Patine fait partie de Talents, un programme développé par la Fédération du Prêt à Porter permettant aux jeunes marques de se développer. Au micro de Caroline Hamelle, Charlotte revient avec beaucoup d’humilité sur son histoire, sa vision de la mode, son avenir et ce qui l’inspire pour continuer à faire grandir sa griffe.

Journaliste et critique spécialisée dans l’univers de la mode depuis plus de dix ans, Alice fait partie de cette caste de gens qui observent et dictent les tendances. Pourtant, à contrepied de ce qu’on pourrait attendre d’elle, la jeune femme sort aujourd’hui un livre baptisé Le Goût du Moche aux éditions Flammarion. Elle y relate son appétence pour tout ce qui sort des codes du bon goût et y détaille sa passion pour les Crocs, les boutiques de souvenirs ringardes ou encore la coupe mulet (quoi qu’accidentelle). Surtout, elle y démontre en quoi le moche est une arme aux accents politiques. Un livre aussi personnel que choc, plus sensible encore que Je ne suis pas parisienne, son précédent ouvrage qui avait déjà fait un carton en déconstruisant le mythe de cette figure du bon gout. Alors Alice, on dirait que vous en voulez au bon gout ?

inspiré.byzmirov accueille aujourd’hui la journaliste, actrice et réalisatrice Aude Pépin. Cette autodidacte, affranchie du regard des autres, s’est toujours laissé guider par ses intuitions. C’est après sa rencontre avec Chantal Birman, une sage-femme libérale, engagée et féministe « de la trempe de celles qui font des révolutions et qui sont prêtes à se battre toute leur vie pour leurs croyances » qu’Aude sentit le besoin de graver son histoire. Son 1er long-métrage « À la Vie » était lancé !  Un projet personnel, intime quasi politique. Une réflexion singulière sur la maternité et plus particulièrement sur le post-partum, et le retour à la maison. Parce qu’« on ne naît pas mère, on le devient ».

En cette période où les cinémas sont toujours fermés, À la Vie est un « Un bébé qui ne veut pas sortir » s’amuse Aude. En attendant de pouvoir visionner son film sur grand écran, nous avons tenu à vous faire entendre sa voix, au micro de Caroline Hamelle.