Interlune

Incarner la matriarche se décline de multiples façons, au cours d'une vie, d'une année, d'une saison et même d'un cycle menstruel. On peut découper chaque cycle en quatre phases distinctes qui ont chacune un impact sur notre propension à prendre soin et nos besoins qui évoluent dans un même mois.

Observation et connexion avec sa yoni (yoni terme Sanskrit pour la matrice sexuelle féminine). La naissance en elle-même couve un potentiel d'activation énergétique énorme... si on prend le temps de pleinement connecter avec nos corps.

Tout ce dont on se nourrit - impressions, informations, alimentation - va avoir une incidence sur notre niveau d’épuisement ou d’épanouissement. On a l’impression que ce qu’on mange c’est tout ce qui est important. On regarde les ingrédients, les glucides, la teneur en sel. Est-ce que c’est bio, équitable, fait maison, local? C’est parfait mais c’est tellement plus que ça...

Tout ce qui sursollicite nos sens peut avoir un impact négatif sur nos systèmes nerveux. Les pleurs, les cris, les demandes incessantes, le manque d’espace vital, le manque de temps pour souffler et se retrouver… ça use! Pour un plein embodiment de la Matriarche, pour apprendre à se faire confiance et assumer pleinement ses choix de parentalité, il faut d’abord être solide en soi, dans son corps, son coeur, sa tête. Comment faire quand on a le système nerveux complètement frit??

L'enfantement est un grand portail d'évolution et de transformation. Dans de nombreuses cultures, on honore le passage, on reconnaît l'immensité de ce que les mères traversent. L'accompagnement et les rites organisés autour de la nouvelle mère offrent un contenant sécuritaire qui aide à faire le pont entre une ancienne et une nouvelle identité. L'absence de rite peut nuire à l'intégration de l'expérience, à sa pleine digestion. Cela peut amener confusion, insécurité, épuisement, ...

Le dévouement je l'accroche ici à la maternité, période intense de transformation, d'éveil, de quête de sens et d'ouverture. Démontrer du dévouement sur ce chemin initiatique c'est une façon de l'honorer. Arrêtons de glorifier le caractère ingrat de la parentalité et mettons notre focus sur ses trésors, en choisissant la joie. Parce que ce qu'on nourrit... grandit.

J’ai toujours eu un coté un peu rebelle. Pour moi, les pédagogies alternatives c’est une facon d’aller à contre-courant, d’éviter le conformisme. C’est pourquoi notre famille a flirté avec l’approche Montessori, l’école publique alternative, l’école maison (Charlotte Masson pendant quelques semaines) et maintenant la pédagogie Waldorf. On a donc exploré pas mal ces dernières années et je vous partage mes quelques observations dans cet épisode.

Chez nous, les anniversaires des enfants c'est sacré! Je mets de l'énergie et du soin chaque année dans le soulignement de ces passages. Je vous partage plein d'idées sur le podcast pour vous créer vos propres traditions familiales entourant ces célébrations.

Je pratique le maternage proximal depuis 10 ans et je vous expose mes façons de faire dans cet épisode. Simplement parce que quand j'ai appris que d'autres pratiquaient aussi ce style de parentalité... ça m'a rassurée et je me suis sentie moins seule. Cet épisode résonne avec mon besoin de briser l'isolement des nouvelles mères!

Pour la première fois en 3 ans, je reçois une invitée sur le podcast : Cynthia J Brunelle, accompagnante en fin de vie et au deuil périnatal. On y parle de son parcours, de ses expériences, des qualités nécessaires pour accompagner ces rites de passage. C'est lumineux malgré le sujet, vous verrez.  www.cynthiajbrunelle.com TW : cette écoute pourrait être délicate pour certaines car de nombreux termes reliés à la mort et au deuil y sont nommés.