Le vêtement d'occasion c'est souvent l'opportunité de faire des économies, de penser à la planète ou encore de trouver une pépite qui ne se fabrique plus.

Bon, d'accord, mais concrètement, on en est ou ?

Après avoir distinguer la seconde main du vintage, la boutique physique de vinted (ou vestiaire collectif), le constat est plus amer, faisant écho à la pente collective d'une société qui surconsomme des produits peu qualitatif. La curation de vêtement vintage sauve la mise, mais n'est ce pas si marginale par rapport a l'ensemble de l'offre ?

Deuxième épisode sur ce principe, je dresse une liste de pièces que je n'ai jamais porté, à tort ou à raison.

Il fait écho au tout premier épisode du podcast que vous avez apprécié, alors voici la 2ieme tourné !

Plutôt concentré sur les chaussures cette fois, je fais un commentaire sur mes propres limites, questionne mes idées reçues, et envisage les possibilités qui pourraient s'offrir sur des pièces et des marques.

Tiens, un sondage crucial : portez vous les casquettes avec les lunettes en même temps ? Votons :)

L’épisode 10 pose le style et l'élégance dans une dialectique parallèle a celle de la peinture et du graffiti.

Les graffeurs, les tagueurs se soustraient de l'histoire de l'art et de la peinture par une nouvelle dénomination. Ce glissement sémantique envisage d'une part l'inscription dans une ère culturelle différente ( celle de la culture urbaine dans ce cas) . Mais aussi, cela permet à ces peintres quoi qu'on en dise, d'échapper au positionnement indispensable sur des formes picturales déjà produites apparaissant dans l'histoire de l'art, leurs rendant possible de ne pas savoir viser lorsqu'ils sont les 9ième à les produire, pour reprendre la formule de George Brecht.

Alors, le style serait il le graffiti de l'élégance ?

On creuse ce rapprochement, bonne écoute !

Dans cette épisode, je tente le tout pour le tout : une équation qui réussirait à allier style, tendance et intemporel.

Une idée par laquelle la tendance et l'intemporel sont deux antagonistes qui se nourrissent l'un et l'autre, au profit d'une silhouette qui soit la votre. L'une de celle que l'on ne croise pas à tout les coins de rue, une silhouette qui soit perméable au monde tout en réussissant a glisser hors du temps : des amants parfaits.

C'est inédit : un vote 50-50 sur les deux sujets n'ont pas permis de les départager. J'avoue, les deux mérites qu'on s'y intéressent alors c'est ce que je fais dans cet episode 8 :

On envisage la sensibilité dans le vêtement masculin, puisque comme je l'évoque : c'est un domaine sensible et l'émotion devrait être au cœur de la démarche.

Ensuite, on évoque quelques tendances dont j'arrive a saturation, et on évoque quelques autres qui semblent se préparer, sourdement, à des échelles de temps imprédictible.

Il y a finalement deux équipes : ceux qui s'amusent avec le vêtement, rendant les codes vestimentaires beaucoup plus complexes a lire, et ceux qui le subissent pour ainsi dire, ne faisant pas le choix conscient et rentrant donc dans ce que Bourdieu qualifie de stratégie sociale ce faisant passer pour un choix personnel.

Quoi qu'il arrive, nous sommes jugé et le regard des autres, qu'il pèse ou non, nous ramène au fait que le vêtement, comme terrain d’expérimentation et espace d'amusement, reste fragile.

Et puis on aborde une anecdote de la fast fashion qui m'avait beaucoup amusé à l’époque et qui interroge, dans le fond, l'authenticité et l'appropriation culturelle.

Un episode comme un manifeste pour la créativité !

Mais c'est quoi d'ailleurs la créativité ? Est ce une mythologie ?

Pourquoi est elle aussi bridée dans le vêtement, qu'est ce qui se cache dans nos choix ?

Et enfin,quelles sont mes perspectives pour -tenter- d'y échapper ?

Tout ça, c'est dans le 6e épisode !

On s'abonne et on lui laisse sa meilleure note hein ! merci :)

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Quel est le sens et l’intérêt d’évoquer de manière contemporaine le temps inédit que l’on vit, et par cela éviter de se déguiser avec des artefacts et des idées d’une époque révolue ?

Si le vestiaire masculin est particulièrement lourd d’un héritage, quelle posture adopter et quelle démarche réflexive pourraient permettre de faire sens de nos jours ?

C’est la question que j’évoque dans cet épisode avec George Brecht, Umberto Eco et Nicolas Bourriaud à la rescousse !

Si j’avais appelé l’épisode le guide du repassage pour les hommes, il y’a des chances qu’il fonctionne moins bien !

Plus sérieusement, reenchanter des fringues c’est avoir quelques tours de magie pour se redonner le plaisir de les porter. Et j’ai quelques astuces que t’as peut être jamais entendu !

Dans cet épisode, je parle d’une tension que tout bon amateur de menswear connait, ce que j’appelle la tension entre l’architecte et l’ingénieur. Autrement dit, le dialogue parfois pas toujours évident entre la fonction du vêtement, et l’ expression personnel que permet celui -ci.

Je prends comme base de travail la pyramide de Maslow pour esquisser une réflexion qui est à emporté !

Hésitez pas à me laisser votre avis sur la question et sur ce format, plus réflexif sur un aspect conceptuel du vêtement 💫