Alors que la bataille du budget se prépare et va faire rage, que les parlementaires affutent leurs arguments juridiques, polissent les possibles motions et de censure, que le gouvernement huile l’article 49 al. 3 et dégraisse l’article 47 al. 1 de la Constitution car on ne sait jamais, et que tout le monde compte les munitions politiques et juridiques dont il dispose, je continue dans l’axe de ce que je vous racontais la semaine dernière sur l’Etat de droit. J’en profite donc pour aborder un sujet que je garde en tête depuis longtemps mais que l’actualité brulante ne m’avait jamais vraiment laissé le temps de traiter. Allez petite question, quelle notion peut-on lier à la fois à Donald Trump, Bruno Retailleau, la Hongrie et l’Etat de droit ? Réponse : l’illibéralisme. Alors je vais vous expliquer tout cela, et aujourd’hui dans la continuité de la semaine dernière, je tiens à vous parler du concept de démocratie illibérale car c’est une notion clef de la politique et de la façon d’utiliser et de respecter le droit dans les années à venir