Nous allons envisager dans ce podcast non seulement un sujet des plus intéressants mais encore un sujet donné à plusieurs reprises en culture Gé à l’occasion des écrits et des oraux des concours auxquels nous préparons.
Et pour ce faire, nous avons la chance d’accueillir dans les podcasts de l’ISP un intervenant expert des plus prestigieux. Mais j’y reviendrai dans quelques instants.
La diplomatie est une partie de la politique qui concerne les relations entre les Etats et la mise en œuvre de la politique étrangère d’un Etat
Mais la diplomatie c’est aussi un art de rapprocher des intérêts divergents qui dans le langage commun est perçu souvent comme une qualité d’adresse et de souplesse : « il est diplomate » « il a su faire preuve de diplomatie ».
Le mot « diplomatie » provient du grec d’où dérive le latin « diploma » qui signifie aussi « double » !
S’agit-il donc aussi d’un double langage ? de concilier l’inconciliable ?
La France se perçoit comme une grande puissance.
Elle possède un des plus grands réseaux diplomatiques au monde qui se caractérise par sa dimension universelle : rares sont les pays où nous n’avons pas d’ambassade !
La France appartient au conseil de sécurité de l’ONU comme membre permanent avec droit de véto ce qui en fait de facto un acteur majeur des relations internationales.
Mais, dans un monde multipolaire où de nouveaux acteurs et pays cherchent à prendre une place prépondérante, que peut encore la France pour favoriser le dialogue entre tous ? Comment faire pour exister encore dans la diplomatie d’aujourd’hui ?
Nous essaierons de proposer quelques pistes à travers l’analyse des moyens, des acteurs et des enjeux sans oublier d’explorer les clichés parfois bien ancrés sur la vie diplomatique.
Pour y parvenir, nous recevons Franck Vermeulen.
Franck Vermeulen, vous êtes est Diplomate de carrière depuis plus de 30 ans dont une vingtaine d’années de service à l’étranger principalement au Moyen Orient mais aussi en Europe et en Afrique
Vous avez notamment exercé des fonctions de chef de poste comme consul général de France mais aussi des fonctions politiques comme rédacteur au quai d’Orsay ou comme conseiller d’ambassade ou conseiller culturel.