Avec Samuel Grzybowski, entrepreneur social, cofondateur du mouvement Coexister, directeur général de CitiCoop, coopérative de tiers-lieux écologiques et solidaires et auteur de Les terroirs et la gauche, un amour méconnu (Ed. Faubourg) Aux territoires, froids, anonymes et descendants, il préfère les terroirs, vivants, réels, porteurs d’une identité. Ces terroirs, il y en a plus de 400 en France mais la carte administrative ne les mentionne pas. Leur nom font le charme de la France, du Gâtinais à la Brie ou à la Beauce, au Vexin, même en région parisienne, ils existent ! Et ne parlons pas de ce que nous appelons la périphérie où il y a une profusion de terroirs - qui est une étoile à 4 branches puisqu’ils sont constitués d’un lieu, des gens qui y vivent, de leurs pratiques et de ce qu’ils y produisent. Il y a plus de vingt ans, un livre collectif intitulé Les Territoires perdus de la République avait montré la réalité des quartiers difficiles. Ici, peut-on parler des terroirs perdus de la gauche, vu l’implantation électorale du RN dans les campagnes françaises ? Cette situation a incité Samuel Grzybowski à montrer que la gauche ne pouvait pas abandonner le terrain de l’identité française. Mais n’est-il pas trop tard pour elle ?
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.