Antoine et Clemi sont au micro, accompagnés d’Alex, alias Papi, à la régie. Ce nouvel épisode de La Grande Évasion, diffusé sur La Grenouille, propose une immersion dans l’univers sonore d’un album majeur des années 2010 : Sound & Color du groupe Alabama Shakes.

Sorti en 2015, l’album est porté par la voix puissante et expressive de Brittany Howard, qui signe la majorité des textes. Avec Heath Fogg à la guitare, Zac Cockrell à la basse et Steve Johnson à la batterie, les quatre musiciens originaires d’Alabama construisent un voyage musical dense, intime et vibrant.

L’émission explore les thématiques complexes abordées dans les morceaux : l’amour sans retour, la capacité d’adaptation, la connexion humaine. Les harmonies vocales multiples de Brittany Howard, presque spectrales, imprègnent l’album d’une profondeur émotionnelle marquante.

La production, confiée à Blake Mills et à l’ingénieur du son Shawn Everett, se distingue par un travail minutieux en studio, étalé sur plusieurs semaines – un luxe rare aujourd’hui. Cette approche expérimentale, mêlée à un esprit rock, soul et pop, confère à Sound & Color une texture sonore unique.

Un épisode qui retrace l’odyssée artistique d’un album à la fois ancré dans son époque et résolument tourné vers l’exploration.

Dans cet épisode, la Grande Évasion met à l’honneur la chanteuse, autrice et compositrice anglaise Kate Bush. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir son œuvre et notamment son cinquième et sublime album Hounds Of Love, sorti en 1985.

En ce mois consacré au cinéma avec le festival de Cannes, l’équipe de La Grande Évasion vous a préparé une sélection de leurs titres préférés entendus dans des œuvres cinématographiques. 
Qu’elle soit jouée au sein d’une scène ou entendue en “off”, la musique confère au cinéma une atmosphère toujours particulière. 
Retour sur les titres qui nous ont marqué et qu’on ne peut plus dissocier des films dans lesquels nous les avons découvert.

Il est d’usage que tout.e grand artiste commence sa carrière musicale en entonnant des reprises. Si cela leur permet dans un premier temps d’affirmer leur style musical, on peut cependant considérer le genre des reprises comme une catégorie à part entière face au grand nombre de groupes plus affirmés qui continuent de réinterpréter des compositions dont ils ne sont pas à l’origine.
Reprendre un morceau implique-t-il de sublimer la version originale ? De s’en émanciper ? 
Pour tenter de percer ce qui fait une reprise remarquable, on vous a sélectionné plusieurs reprises rock qui régaleront vos oreilles.

A première écoute, ces deux genres paraissent éloignés. Pourtant, dès la naissance du hip-hop à la toute fin des années 1970 aux Etats-Unis, des rockeurs se sont prêtés au jeu et ont commencé  à « kicker » timidement. 
Il faudra attendre les années 1990, véritable âge d’or du rap rock, pour que la fusion entre ces deux genres se concrétise par des sonorités plus affirmées.
Retour sur ce mélange révolutionnaire avec quelques uns des grands titres du rap’n’roll. 

A l’honneur de cet épisode, six artistes mort.e.s au même âge que beaucoup ont réuni sous le « Club des 27 ». Décédé·es avant leur 28ème anniversaire dans des circonstances pour la plupart similaires, les premier·es musicien·nes rejoignent le Club entre la fin des années 1960 et le début des années 1970, avant de revenir sur le devant de la scène avec les disparitions de Kurt Cobain en 1994 et d’Amy Winehouse en 2011.
Même si encore aujourd’hui des artistes se congratulent d’avoir dépassé leur vingt-septième anniversaires sain·es et sauf·ves, cet âge n’a en réalité rien de maudit tant les décès liés à la drogue ou à l’alcool avant les 30 ans étaient fréquents, surtout à l’époque des premiers membres du Club. Cette funeste trajectoire sera l’occasion de traverser les époques, du bluesman maudit incarné par Robert Johnson jusqu’à la voix unique d’Amy Winehouse.

Impossible de dissocier les marécages de la Louisiane et les guitares du swamp rock, ce sous-genre mêlant la country, le rythm & blues et la soul ayant émergé dans les années 1960. 
Profondément « redneck », le swamp rock ? Initialement originaire du Sud des Etats-Unis, il a séduit plus d’un groupe, de la Californie jusqu’à l’Etat de New-York. 
Du mythique « Polk Salad Annie » de Tony Joe White jusqu’au répertoire de Creedence Clearwater Revival, cette émission de La Grande Evasion vous propose un premier aperçu du swamp rock qui a résolument projeté les Etats méridionaux sur le devant de la scène.