Le débat sur l'indépendance du Québec et les confrontations entre les anglophones et les francophones au Canada  semblent s'être grandement estompés depuis les référendums sur la séparation en 1980 et en 1995.

Mais à l'extérieur de nos frontières, en France et en Afrique francophone, l'affaire continue d'intriguer ou de fasciner plusieurs personnes qui ont entendu parler des frictions entre francophones et anglophones au Canada, sans toujours bien les comprendre.

Cette semaine, nous répondons aux interrogations d'un auditeur français originaire d'Afrique.

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Les hauts et les bas de l’appui à la séparation du Québec

De 1976 à 1980, les sondages donnaient un appui moyen de 40 % au projet de souveraineté du Québec.

Pendant la campagne référendaire de 1980, les sondages estimaient l’appui au mandat de négocier la séparation à 48 %. Ce référendum s’est pourtant conclu par un appui de seulement 40 % des citoyens au projet séparatiste.

À l’aube de la campagne référendaire de 1995, les sondages donnaient un appui moyen de 52 % à l’idée d’une souveraineté en partenariat avec le reste du Canada. Ce second référendum s’est terminé par une très mince défaite du Oui (49,4 %).

Demeuré très élevé après le référendum de 1995, l’appui à la séparation du Québec est retombé par la suite entre 30 et 40 %.

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