Depuis les débuts de son impressionnante carrière, Ariane Moffat est indissociable de la chanson francophone actuelle. Auteure évocatrice, musicienne versatile, activiste et maman à temps plein, elle demeure une des figures les plus présentes, créatives et appréciées du paysage culturel québécois.
En 2002, un album sans prétention et à grande sensibilité entre dans le coeur des Québécois. On parle évidemment d’Aquanaute, le premier d’une jeune Ariane Moffatt à la plume expressive et à la voix clair-obscur. Le disque initial rafle trois prix Félix. En 2005, Moffatt sort Le coeur dans la tête, un nouvel opus présentant de nouvelles sonorités, dont le contagieux tube électro-reggae Montréal. L’album permet d’ajouter deux Félix à sa collection. En 2008, place à Tous les sens, parfait cocktail de groove et de refrains qui s’installent dans l’imaginaire. Un disque bientôt bardé de prix
En 2012, on accueille MA, un album bilingue qui marie l’organique et la sensualité avec des échantillonnages de haute volée. L’auteure-compositrice-interprète poursuit sa trajectoire avec 22h22, un disque de pop onirique, où l’intime rencontre le monde, réalisé en complicité avec Jean-Phi Goncalves.
À l’automne 2018, Ariane Moffatt nous proposait un nouvel album: Petites mains précieuses, disque chaleureux et sensuel qu’elle qualifie depuis ses premières maquettes de « neo-seventies ». Le printemps 2021 marque la sortie d’Incarnat, qu’Ariane Moffatt réalise aux côtés de Marc-André Gilbert. Il s’agit sans aucun doute de l’album le plus sensible et le plus singulier de sa carrière. Un album sur le fil, un album visuel où les mélodies et les mots s’entremêlent comme jamais pour former un tout plus que jamais attachant.
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