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Un dérapage antisémite agite l’Université Lumière Lyon 2. Une liste de Juifs publiée sur les réseaux sociaux.
Une liste de “ 20 génocidaires à boycotter en toutes circonstances” (c’est son titre), publiée sur le réseau social Facebook par un professeur d’Histoire médiévale de Lyon 2, Julien Théry. Une liste qui comprend en fait 20 personnalités françaises, parmi lesquelles Charlotte Gainsbourg, le dessinateur Joan Sfar, le comédien Michel Boujenah, l’animateur Arthur ou le président du Crif, Yoann Arfi.
Des personnalités qui, n’ont pas spécialement soutenu Benyamin Netanyahou.
Non. Des personnalités dont on se demande bien ce qu’elles ont de génocidaires, en supposant qu’un génocide existe, puisqu’elles vivent et travaillent ici en France... Elles ont surtout pour point commun d’être juives. La liste implique donc que leur identité religieuse réelle ou supposée suffit à définir ce qu’elles pensent. Ca s’appelle du racisme. Ca s’appelle de l’antisémitisme.
L’Université Lyon 2 a condamné la liste.
Oui : elle dit avoir pris connaissance de la liste “ avec consternation”. Elle l’a condamné “avec fermeté”. Elle ne représente selon elle aucunement l’université et les valeurs qu’elle transmet. Mais, avant de dire qu’elle va déterminer dans les meilleurs délais “ les sanctions qui s’imposent”, elle dit reconnaitre au professeur concerné “ un droit absolu d’expression à titre individuel et privé”. Problème, le professeur, lui, estime qu’il est victime de “maccarthysme et d’une attaque contre la liberté de recherche et d’enseignement. “ Parce que oui, il considère en tant que spécialiste du moyen âge il relève de la liberté de recherche de dresser des listes de Juifs.
On a déjà entendu ça...
Souvenirs souvenirs, c’est exactement l’argument que mettait en avant un autre professeur de la même université Lyon 2, qui en 1978, proclamait que les chambres à gaz n'avaient pas existé. Il s’appelait Robert Faurisson.
Robert Faurisson avait été mis au ban de la communauté universitaire.
Oui, il avait même été la première personne à être condamnée par la loi Gayssot de 1990, qui entendait réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Une loi initiée par un député communiste. A un moment où toute la gauche tenait encore l’antisémitisme pour une abomination.
C’est le passé. Hasard de l’actualité, cette semaine, on a vu des députés LFISte , et toute une partie de la gauche, dont la Ligue des Droits de l’Homme, la CGT de l'enseignement supérieur, Sud Education, l’ Association pour la liberté académiques’insurger d’une enquête menée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour tenter de mieux cerner le phénomène antisémite à l’université.
Pour le député LFI Hadrien Clouet, il s’agit ni plus ni moins que de “ficher la gauche”. Une reconnaissance en forme d’acte manqué de la porosité de son camp à l’antisémitisme... Et le signe que les temps ont changé. Autrefois, Faurisson révulsait la gauche, aujourd’hui, plus du tout. Elle réclame la liberté de propager la haine pour ses héritiers.
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
By Europe 1Un dérapage antisémite agite l’Université Lumière Lyon 2. Une liste de Juifs publiée sur les réseaux sociaux.
Une liste de “ 20 génocidaires à boycotter en toutes circonstances” (c’est son titre), publiée sur le réseau social Facebook par un professeur d’Histoire médiévale de Lyon 2, Julien Théry. Une liste qui comprend en fait 20 personnalités françaises, parmi lesquelles Charlotte Gainsbourg, le dessinateur Joan Sfar, le comédien Michel Boujenah, l’animateur Arthur ou le président du Crif, Yoann Arfi.
Des personnalités qui, n’ont pas spécialement soutenu Benyamin Netanyahou.
Non. Des personnalités dont on se demande bien ce qu’elles ont de génocidaires, en supposant qu’un génocide existe, puisqu’elles vivent et travaillent ici en France... Elles ont surtout pour point commun d’être juives. La liste implique donc que leur identité religieuse réelle ou supposée suffit à définir ce qu’elles pensent. Ca s’appelle du racisme. Ca s’appelle de l’antisémitisme.
L’Université Lyon 2 a condamné la liste.
Oui : elle dit avoir pris connaissance de la liste “ avec consternation”. Elle l’a condamné “avec fermeté”. Elle ne représente selon elle aucunement l’université et les valeurs qu’elle transmet. Mais, avant de dire qu’elle va déterminer dans les meilleurs délais “ les sanctions qui s’imposent”, elle dit reconnaitre au professeur concerné “ un droit absolu d’expression à titre individuel et privé”. Problème, le professeur, lui, estime qu’il est victime de “maccarthysme et d’une attaque contre la liberté de recherche et d’enseignement. “ Parce que oui, il considère en tant que spécialiste du moyen âge il relève de la liberté de recherche de dresser des listes de Juifs.
On a déjà entendu ça...
Souvenirs souvenirs, c’est exactement l’argument que mettait en avant un autre professeur de la même université Lyon 2, qui en 1978, proclamait que les chambres à gaz n'avaient pas existé. Il s’appelait Robert Faurisson.
Robert Faurisson avait été mis au ban de la communauté universitaire.
Oui, il avait même été la première personne à être condamnée par la loi Gayssot de 1990, qui entendait réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Une loi initiée par un député communiste. A un moment où toute la gauche tenait encore l’antisémitisme pour une abomination.
C’est le passé. Hasard de l’actualité, cette semaine, on a vu des députés LFISte , et toute une partie de la gauche, dont la Ligue des Droits de l’Homme, la CGT de l'enseignement supérieur, Sud Education, l’ Association pour la liberté académiques’insurger d’une enquête menée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour tenter de mieux cerner le phénomène antisémite à l’université.
Pour le député LFI Hadrien Clouet, il s’agit ni plus ni moins que de “ficher la gauche”. Une reconnaissance en forme d’acte manqué de la porosité de son camp à l’antisémitisme... Et le signe que les temps ont changé. Autrefois, Faurisson révulsait la gauche, aujourd’hui, plus du tout. Elle réclame la liberté de propager la haine pour ses héritiers.
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