Tous les mois on plonge dans l'instrumentarium d'Antoine Gailhanou. On parle d'un instrument qui a des dizaines et des dizaines de noms, en France on le trouve surtout sous le nom de kalimba, ou sous le terme générique de piano à pouces, ou encore à la rigueur lamellophone : quelques lamelles de fer, de longueurs différentes, sur une caisse en bois qui fait résonance. Sous des formes très (très) variées, on le retrouve depuis plus de 1000 (voire 3000) ans dans presque toute l'Afrique subsaharienne, sanza ou likembe en Afrique de l'Ouest, kadongo en Ouganda ou encore, le plus connu sans doute, mbira en Afrique de l'Est et notamment au Zimbabwe, inscrite depuis 2020 au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Quant au mot kalimba, il semblerait plutôt que ce soit un terme purement occidental, créé dans les années 50 par l'ethnomusicologue américain Hugh Tracey lorsqu'il a voulu exporter l'instrument après un séjour au Zimbabwe.

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