Sylvie pointe son manque de préparation. Se rapprocher de Paris était un choix rassurant et raisonnable financièrement, mais en s’installant à Montrouge, elle a subitement tout quitté : son métier, ses patients, sa ville, ses repères, sans doute une part d’elle-même. Comme si elle avait peur d’oublier sa vie d’avant, elle expose dans les moindres recoins de son logement ses objets fétiches. Son chez-soi pour l’instant, c’est une mue, une enveloppe.