Après plusieurs années de conseil en entreprise, Aurélie a choisi de laisser parler sa créativité et d’aider les entreprises à libérer celle de leurs collaborateurs à travers La Survoltée, la société qu’elle était en train de créer quand nous avons réalisé cette interview. 

En 2021, elle a publié La Vénus se rebelle, son premier ouvrage, dans lequel elle raconte et analyse avec une grande finesse et beaucoup d’humour les réactions de son entourage à ce geste personnel qui aurait dû rester anodin: celui de se raser la tête juste parce qu’elle en avait envie. 

Dans la conversation que vous allez entendre, Aurélie nous parle de son expérience en entreprise en tant que femme, de confiance en soi, de la façon dont cette confiance se gagne et de ce que l’on peut en faire ensuite.

Je vous souhaite une belle rencontre avec Aurélie et une bonne écoute!

Anne-Dominique MERVILLE fait partie des femmes dont la trajectoire professionnelle m’a toujours impressionnée. 

Tous les éléments de première partie de carrière dans l’enseignement supérieur et la recherche imposaient déjà le respect :  son titre de Maître de Conférence à l'Université, son agrégation d’économie et de gestion, sa direction d’un master 2 en droit pénal financier. Mais lorsque j’ai appris qu’elle rejoignait la Justice en tant que Vice Procureur au Tribunal Judiciaire de Nanterre, adjointe au pôle Mineurs et Familles, ma curiosité s’est décuplée. J’avais envie de creuser les raisons de ce changement et de mieux comprendre le quotidien d’Anne-Dominique. 

Nous avons échangé sur les notions de transmission réciproque avec les étudiants, les façons de convaincre dans la magistrature, l’organisation du travail au quotidien, les nouvelles générations et leurs convictions, l’avancement au mérite et l’avancement mécanique dans la fonction publique, le soutien indéfectible de son mari, l’éducation des enfants et bien d’autres sujets.

Et je n’ai pu me retenir d’interroger Anne-Dominique également sur les façons dont elle vivait son métier, comment elle exploitait son intuition et gérait ses émotions. 

Je réalise la chance que j’ai eu de discuter avec Anne-Dominique sur sa carrière inspirante, et je suis heureuse de vous partager notre conversation. 

Bonne écoute!

Je n’avais jamais vu autant de bureaux alignés sur un même plateau. Des écrans par centaines et parmi eux, le bureau de Pascale, mon invitée. 

Elle occupe un poste stratégique dans les marchés de la Société Générale, et lors de notre échange, elle m’a expliqué les raisons qui l’avaient amenées à être recrutée pour cette mission. Avec humilité, elle raconte ses responsabilités et réalisations précédentes de vente, de maillage interne, de développement des affaires et surtout des équipes. Pascale est plus que curieuse, elle cherche des sources d’inspirations dans de nombreux domaines et directions. Non seulement cela la nourrit, mais elle cherche à propager cette expérience de l’élévation par la connaissance et cet enjeu qu’est la projection des possibles de demain.

Lors de notre échange, Pascale a abordé les moments heureux et ceux plus difficiles vécus dans la banque à laquelle elle est fidèle depuis de nombreuses années. Nous avons abordé des sujets comme l’adaptation aux codes masculins, les vertus du management par la confiance et le feedback, la solidarité féminine mais également la musique et George Sand.

Laissez vous guider par Pascale qui vous livre ses réflexions inspirantes.

Bonne écoute!

Lydie dirige en quelque sorte le Bureau des Possibles chez ENEDIS : son équipe Projets et Solutions œuvre pour la transition énergétique dans les territoires. 

Depuis longtemps dans le groupe EDF, cette maman de jumeaux gravit les échelons et relève les défis. 

Conduite par sa curiosité et sa capacité à évaluer rapidement les circonstances, Lydie partage avec nous de nombreuses situations professionnelles auxquelles elle a été confrontée. Vous allez l'entendre évoquer le cheminement par lequel elle est passée pour décider de prendre un poste qui lui était proposé; elle aborde également les moments de prise de poste ou d’adaptation aux situations (parfois incongrues) et elle décrit comment elle a pu être inspirée par son entourage professionnel. 

Lydie s’est forgée une forme de carapace après avoir subi des situations de misogynie et de harcèlement. Désormais, elle met à disposition sa force et son expérience pour aider les femmes qui, comme elle, souhaitent progresser dans leur trajectoire professionnelle avec ambition. 

Place maintenant à mon échange avec Lydie.

Passée par Saint Cyr comme élève puis instructeur, ayant fait le choix d'intégrer l’armée de terre et en particulier un régiment d’artillerie-parachutistes, la lieutenante-colonelle de Lazzer est également passée par les États Major avant de réussir le concours de l’Ecole de Guerre qu’elle termine cette année.

Elle partage au micro du podcast Le Son de Victoire son parcours en expliquant ses choix.

Au delà des thématiques fortes comme le commandement, la performance, la réussite, le parcours normé, les preuves à faire, nous avons également abordé des sujets comme l’écoute à tous les niveaux de la hiérarchie, les relations de confiance, l’exemplarité des supérieurs, la personnalité qui n’est pas écrasée par l’uniforme, la force morale des officiers, les prises de recul, les classements qui déterminent les affectations…

Une conversation dans laquelle le sens et la mission sont toujours en filigrane, au point de citer Jeanne d’Arc comme rôle modèle. 

Nos invitées évoquent souvent des facteurs qui leur ont permis d’obtenir le poste souhaité, les conditions favorables à des trajectoires professionnelles admirables, et bien d’autres stratégies et recettes qui peuvent vous inspirer pour votre propre carrière. C’est la mission même de ce podcast.

Aujourd’hui, notre invitée s’appelle Charlotte Desrosiers Natral. Elle partage une autre facette de la réussite professionnelle. Elle se livre sur son parcours qui a abouti à un burn out. Je l’ai laissée s'exprimer et j’ai choisi de ne pas la couper, ni lors de notre échange, ni au montage. Car il m’a semblé que ce récit pouvait être utile pour de nombreux auditrices et auditeurs. Que ce soit à titre préventif, pour détecter les signes précurseurs chez soi ou son entourage, mais également pour délivrer un message positif.

En effet, notre échange se poursuit sur l’après burn out. Charlotte évoque le deuil de sa vie salariée d’avant qui a laissé place à de nouvelles activités. Charlotte a appris à écouter son intuition, à trouver sa mission de vie. Elle est à présent podcasteuse, elle vient de sortir un livre et de lancer un programme audio. 

Je vous laisse écouter notre échange.

Bonne écoute!

Olfa Zorgati est une femme brillante dont le parcours professionnel en entreprise est à la hauteur de son immense potentiel. Bien sûr, ce n'est pas dans ces termes qu'elle se présente, mais nous la connaissons suffisamment pour la révéler ainsi.

Elle est aujourd’hui Directeur Finance et Opérations du Groupe ESI, une société internationale qui édite des logiciels et propose des services de simulation numérique à très haut niveau.

Olfa est surtout une femme très privilégiée et qui en est consciente. Sur le papier, son parcours professionnel est d’une fluidité exemplaire; dans la réalité, il a été semé d’embûches qu’elle a réussi à lever avec la détermination que vous entendrez dans sa voix.

Ne croyez pas qu’Olfa est venue se plaindre à notre micro: elle nous offre généreusement ce que 20 ans de carrière dans des univers très masculins lui ont appris en plein et en creux, entre autre qu’en tant que femme il ne faut jamais baisser la garde car il peut être très facile de céder au chant des sirènes que votre environnement, sous couvert d’une bienveillance souvent sincère, vous fera entendre, vous détournant de votre ambition professionnelle. 

Olfa est de celles qui pensent que l’on peut tout avoir dans la vie; faut-il la détermination et l’énergie hors du commun qu’elle démontre pour prouver, comme elle, que c’est possible? 

Nous vous souhaitons une belle rencontre avec Olfa et une bonne écoute!

Son parcours n’est pas le fruit du hasard. C’est rarement le cas, d’ailleurs.  Avec Sophie Striffling, notre invitée, vous comprendrez qu’elle a su formuler ses attentes et construire son parcours professionnel en le couplant avec son projet de famille. Cela l’a conduit à travailler pour 3 maisons de luxe et à vivre deux expatriations en Asie.

Cette maman énergique de trois enfants nous a confié que son mari était son meilleur allié. Et comme l’ont dit plusieurs autres invitées du podcast le Son de Victoire, j’aurais envie d’ajouter que Sophie est également sa propre meilleure alliée. Vous l’entendrez exprimer sa curiosité, sa persévérance et son audace, analyser les erreurs commises et les codes du savoir être politique en entreprise. Et tout cela avec authenticité, humilité et recul. 

Sophie place clairement l’humain au centre de ce qu’elle fait, et elle le fait avec passion. Nous avons parlé de gestion de sa hiérarchie, de changements de maisons et de codes, de s’appuyer sur les équipes et leurs talents, des managers qui sont si bons qu’ils savent se rendre non indispensables, etc. 

Sophie a partagé sa vision de la femme qui travaille dans différents pays qu’elle connait bien ainsi qu’en France. 

Avec cet épisode vous allez voyager, avoir envie d’oser et parfois, de sortir de votre zone de confort. Ça vaut le coup!

Ah oui, je dois vous dire que lors cet entretien qui s’est déroulé dans les bureaux de Sophie, nous n’étions pas deux, mais trois à être enregistrés. Oui, vous entendez parfois au cours de cet épisode le monsieur qui faisait des travaux dans le bureau voisin. 

Bonne écoute!

Quand j’ai souhaité interviewer Alix de Renty, elle m’a annoncé qu’elle serait ravie de témoigner de son parcours, et au sujet de la réussite professionnelle des femmes, elle avait très envie d’évoquer les hommes qui comprennent, soutiennent et challengent positivement ces femmes.

Alix, était à l'époque de notre interview, Banquier Privé Senior chez ODDO BHF, elle est désormais Team Manager. Elle est par conséquent plongée dans un univers plutôt masculin. 

C’est d’ailleurs sur le constat qu’elle passait 80% de ses rendez-vous clients avec des hommes alors que les femmes représentaient 45% de ses clients, qu’elle a eu l’idée de proposer le projet The Ladies Bank en 2014. Un site qui encourage les femmes à prendre soin de leur patrimoine, comme elles prennent soin d’elles et de leurs familles. Elle consacre désormais une partie de son temps à ce projet, en plus de celui qu’elle consacre à son métier et à sa famille.

Notre échange nous a amené à aborder les sujets d'intrapreneuriat, de collaboration avec des équipes plus junior, de la conciliation d’une vie personnelle épanouie tout en s'investissant intensément dans un métier que l’on aime, d’organisation, de formation au leadership au féminin, de la valeur du travail et de bien d’autres sujets.

Alix de Renty, en complément du partage de son parcours remarquable, a prodigué quelques conseils précieux à propos de la connaissance et de l’exploitation dans son métier de ses talents, du fait de bien se connaître et prendre soin de soi.

J’espère que vous serez inspirés par notre échange malgré la qualité sonore imparfaite au cours de cet épisode. Les surprises des enregistrements en période de crise sanitaire.

Bonne écoute!

Est-ce que vous aimez les filtres sur Instagram? 

Moi, j’avoue que je n’aime que ceux qui permettent d’avoir bonne mine et qui gomment mes cernes. A la limite, ceux qui lissent le teint.  

Par contre, ceux qui déforment les visages à les rendre méconnaissables, ceux qui changent le décor pour le rendre farfelu ou imaginaire, ne me plaisent pas.

Si cet épisode est particulier, ce n’est pas pour des raisons techniques :  il avait été tout à fait correctement enregistré et il était diffusable avec le niveau d'exigence que nous nous imposons pour chaque épisode. 

Si nous ne diffusons pas l'entretien, c’est que j’ai refusé d’y mettre un filtre merveilleux et déformant la réalité comme me le demandait l’employeur de mon invitée. 

Pourquoi j’ai refusé? Parce que notre engagement est de proposer à nos auditeurs des témoignages authentiques. Or si je retirais les passages demandés, le témoignage perdait sa spontanéité et son authenticité. 

Pour conserver de bonnes relations je ne vais ni citer le nom de cet employeur, ni le nom de notre invitée. 

Mais je vais tenter de vous livrer les éléments qui peuvent vous sembler inspirants et utiles. Pour cela, j’utiliserai un pseudonyme pour notre invitée : je l'appellerai Stéphanie, un prénom courant à sa génération.