À l’école, on évalue les meilleurs élèves par notation ; en compétition sportive, c’est le premier, le plus fort, le plus valeureux qui est récompensé et honoré. Les disciples, après s’être demandé qui allait trahir le Christ, en viennent à s’autoévaluer avec orgueil en cherchant une échelle de valeurs pour se comparer entre eux. Jésus tranche leur différend en utilisant une image politique : le roi, la force et la domination. Cette échelle d’évaluation qui intègre bien entendu la richesse à la puissance est bien celle qui marque nos mentalités humaines. (...)