Comment expliquer que les grands-prêtres, les chefs et même le peuple soient poussés à une telle violence contre Jésus ? Comment est-il possible que sa personne et son œuvre soient considérées comme plus menaçantes que la violence meurtrière d’un agitateur nationaliste ? Même Pilate s’y prend à deux fois pour tenter de relâcher Jésus, mais rien n’y fait : la frénésie populaire est la plus forte. Hier, nous avons mis en évidence les abus de l’autorité religieuse et politique. Pilate continue d’ailleurs de faire des compromis en allant jusqu’à livrer et condamner à mort un innocent. Mais l’attitude du peuple nous remplit aussi de stupeur : « Jésus a enseigné les foules, il a guéri les foules, il a nourri les foules, il a été acclamé par les foules, et maintenant, il est condamné par la foule. Une foule n’a aucune mémoire, aucune constance, aucune morale… Le propre d’une foule est qu’elle n’a aucun discernement. (...)