Notre psaume se présente comme un chant pour un mariage royal. Le cadre y est : vêtements superbes, bijoux, cortège éblouissant, parfums, cadeaux… C’est une fête et une fête grandiose où un courtisan-poète lance ses félicitations et ses vœux de succès pour les époux royaux ! Mais on peut être surpris par la suite du poème, et ce pour trois raisons. D’abord, ce psaume ne s’adresse pas à Dieu, mais au roi. Mais une certaine ambiguïté s’installe : le vocabulaire décrivant ici le roi est utilisé ailleurs dans la Bible pour parler de Dieu. (...)