Share Les échos-logiques
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By Les échos-logiques
The podcast currently has 26 episodes available.
Dans les discours écologistes actuels, on utilise le terme biodiversité à toute les sauces. De même, on demande à l’écologie scientifique de nous fournir des indicateurs fiables de cette biodiversité, éléments indispensables pour évaluer l’état des écosystèmes, faire des modèles de prévision, hiérarchiser les services écosystémiques… etc. Mais par “biodiversité”, sait-on vraiment de quoi on parle ? A quel point nos indicateurs sont-ils représentatifs de la biodiversité, permettent-ils vraiment d’en apprécier la complexité ?
Avec cette vision de l’écologie, on perd alors le fondamental : observer et décrire la diversité du vivant qu’on ne connaît toujours que très peu...
Dans les discours écologistes actuels, on utilise le terme biodiversité à toute les sauces. De même, on demande à l’écologie scientifique de nous fournir des indicateurs fiables de cette biodiversité, éléments indispensables pour évaluer l’état des écosystèmes, faire des modèles de prévision, hiérarchiser les services écosystémiques… etc. Mais par “biodiversité”, sait-on vraiment de quoi on parle ? A quel point nos indicateurs sont-ils représentatifs de la biodiversité, permettent-ils vraiment d’en apprécier la complexité ?
Avec cette vision de l’écologie, on perd alors le fondamental : observer et décrire la diversité du vivant qu’on ne connaît toujours que très peu...
Dans les discours écologistes actuels, on utilise le terme biodiversité à toute les sauces. De même, on demande à l’écologie scientifique de nous fournir des indicateurs fiables de cette biodiversité, éléments indispensables pour évaluer l’état des écosystèmes, faire des modèles de prévision, hiérarchiser les services écosystémiques… etc. Mais par “biodiversité”, sait-on vraiment de quoi on parle ? A quel point nos indicateurs sont-ils représentatifs de la biodiversité, permettent-ils vraiment d’en apprécier la complexité ?
Avec cette vision de l’écologie, on perd alors le fondamental : observer et décrire la diversité du vivant qu’on ne connaît toujours que très peu...
La plupart des opérations de restauration ou de réhabilitation d’écosystèmes sont fondées sur des mesures imparfaites de la biodiversité. Difficile alors de laisser le “sauvage” s’exprimer. D’autant plus que celui-ci est contraint par des millénaires d’interactions Homme-nature, et par l’omniprésence de l’Homme dans le fonctionnement de la biosphère. Ré-ensauvager nos espaces naturels est-il alors possible dans ce contexte?
La naturalité, c’est l’inverse de l’artificialisation : une évolution relativement autonome d’un milieu, sans l’homme, bien que difficile à appréhender et discutable, car l’homme est partout d’une manière ou d’une autre. Ainsi, si l’on considère les forêts comme des milieux les plus naturels sur le continent européen, la biodiversité y est-elle supérieure à celle de milieux plus façonnés par l’homme ? En est-elle un refuge ?
La crise sanitaire du Covid-19 génère de nombreux débats, questionnant notre culpabilité en soulignant nos rapports chaotiques avec la nature. La notion de “biodiversité” s’incruste ainsi graduellement dans les débats, mais que penser aujourd’hui de cette notion ? ? Sa création a marqué l’émergence d’une prise de conscience planétaire de la crise du vivant, fait ressortir les interactions comme moteur de la vie, et mis en lumière la place de l’homme au sein de la nature. Mais la notion de biodiversité n’a-t-elle pas, en même temps posé un voile sur la notion d’habitat, fondement en premier lieu de l’écologie ?
Face à multiplicité des interactions de l’homme avec la nature dans le cadre d'opérations, de restauration, renaturation, réhabilitation, conservation, etc.., que ce cache-t-il derrière ces nouveaux rapports à la nature ? De nouvelles tentatives de maîtrise ou une réelle volonté de la laisser plus naturelle ?
En cette période particulière de pandémie, nombreux sont ceux qui s’émerveillent de voir “la nature reprendre ses droits”. Mais que représentent ces quelques semaines de confinement face à plusieurs siècles de pression humaine ? Notre perception de l’ampleur des dégâts que nous lui infligeons serait-elle biaisée ? Est-elle identique pour tous ? Pour quelles raisons ?
Les interdépendances entre l’humain et le non humain sont telles qu’il est aujourd’hui indispensable de les rendre clairement compréhensibles pour l’ensemble de la société. Dans ce contexte, quel rôle doit jouer le monde de la recherche pour informer, sensibiliser et mobiliser la société aux enjeux écologiques auxquels nous sommes confrontés ?
Depuis qu’il a pris possession de son milieu, qu’il s’est sédentarisé et qu’il a commencé à cultiver, particulièrement durant cette période récente que l’on appelle “Anthropocène”, l’Homme a profondément modifié et maltraité la biodiversité. Mais avant tout cela, a-t-il pu avoir, dans le passé, un impact positif sur cette même biodiversité ? Et aujourd’hui ?
The podcast currently has 26 episodes available.