Friedrich von Amerling (1803 -1887)
Portrait de Franz Liszt en 1838
Collection privée
Franz Liszt était-il la Mata Hari des salles de concert et le James Bond du clavier ? Les histoires d’espions sont toujours compliquées et par essence secrètes, mais il semblerait que dans le cas précis la réponse soit positive … et d’autant plus que Lszt n’a laissé aucune trace de cette activité parallèle.
Donc chapeau l’artiste pour avoir si bien fait le job, si on peut dire !
Célèbre compositeur et pianiste, d’une célébrité équivalente à celle des Beatles ou de Mickael Jackson en leur temps, Liszt n’était pas célèbre a priori pour avoir été un espion, même si de son vivant on l’appelait le « pianiste au doigts d’or ». (Goldfingers donc!) … non je plaisante.
Mais justement… il n’est sans doute le premier de son espèce ni le dernier d’ailleurs, je veux dire un artiste au sommet de sa gloire qui met cette gloire au service de sa patrie ou d’une autre ouvrant la route précisément la route aux Mata Hari, Josephine Baker et autre Wolfgang Amadeus Mozart en personne qui aurait, dit on, été un agent pétaradant du Vatican…
Concernant Franz Liszt, aucune preuve donc, mais des histoires étranges à la pelle, notamment en ce qui concerne ses relations avec les femmes d’influence de son temps comme la comtesse Marie d’Agout ou la princesse Ukraino-polonaise Carolyne Sayn-Wittgenstein
et puis surtout une certaine Agnes Klindworth, qui était elle même un espionne avérée travaillant au service du gouvernement Disraeli à Londres, et fille de l’espion le plus célèbre de son temps.
Ça fait beaucoup !
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