Depuis le début de la crise sanitaire, la quête de sens au travail est plus forte que jamais. Il y a bien sûr, mille et une manière de donner du sens à ce qu’on fait. L’une d’entre elle s’appelle l’intrapreneuriat. Être intrapreneur, c’est choisir de développer un projet novateur en interne, en restant salarié de son entreprise. Être intrapreneur, c’est finalement innover en toute sécurité. Mais comment cela peut-il servir les organisations ? Comment développer des dispositifs d’intrapeneuriat efficaces ? Et qu’est-ce que les dirigeants peuvent bien avoir à y gagner ? Pour en parler, Sparklab a organisé sa première soirée Curiosity. Une table-ronde au Café Joyeux, à Lyon, a réuni trois intervenants venus partager leur expérience : Sylvie Gomes, co-fondatrice de l’institut de l’intrapreneuriat de l’EM Lyon. Arnaud Fernet, intrapreneur au sein du groupe Saint Gobain et Etienne Thouvenot, entrepreneur co-fondateur des Petites Cantines et intrapreneur pour le Groupe SEB.

Face à eux, une vingtaine d’entrepreneurs curieux n’ont pas hésité à prendre la parole eux aussi, vous l’entendrez. Mais tout de suite, on écoute Sylvie Gomes.  

Le premier confinement, survenu en mars 2020, a contraint les entreprises françaises à fonctionner avec des collaborateurs à distance. Les échanges par visio-conférence ont explosé et le télétravail s’est banalisé. Ces changements portent un nom : La transformation digitale. Mais ces exemples du travail à distance et des réunions en visio ne sont qu’un morceau de l’iceberg : chaque jour en France, les entreprises innovent et se transforment à l’aide du numérique. Chaque nouvel outil, chaque nouvelle application implique un bouleversement des modes de travail. Alors, comment fait-on pour s’assurer que les salariés ne sont pas dépassés par la transformation digitale ? Comment prendre en compte leurs besoins ? Le numérique est-il toujours la solution aux problèmes qu’ils rencontrent ?

Dans ce huitième épisode de L’Étincelle, quatre intervenants nous apportent leur témoignage. Ils nous parlent de leurs réussites, de leurs échecs et ce qui, selon eux, permet au mieux d’accompagner les collaborateurs dans la conduite du changement. Vous entendrez Dominique Damide, de la direction numérique du groupe SNCF, Sabine Baudin, directrice adoption des usages au sein de la direction data, digital et innovation du groupe BPCE, et Yannick Hermant, responsable de la transformation digitale à l’échelle du groupe LOOK Cycle International.

Mais d’abord, Christelle Stirer, responsable de la transformation digitale dans le programme d’accélération digitale de EDF Hydro, qui nous parle du premier critère à prendre en compte avant d’enclencher une transformation digitale…

Dans le précédent épisode, le président de Watéa by Michelin, Pascal Nouvellon, se projetait dans le centre-ville du futur. Il l’imaginait plus agréable, avec moins de véhicules en circulation et une offre de transport multimodale optimisée. Cette vision n’est pas celle d’un utopiste : au coeur des métropoles, les centre-villes sont d’ores et déjà en train de se métamorphoser. La voiture individuelle s’efface peu à peu au profit de nouveaux modes de transport. Mais comment s’articulent-ils entre eux ? Comment élabore-t-on un plan de transports, à quels besoins doit-il répondre, et quelles sont les pistes actuelles pour les perfectionner ? J’ai posé la question à Emilie Butel, qui travaille pour le SYTRAL, en charge des transports de la métropole de Lyon et du département du Rhône. J’ai également échangé avec Julien Lang, qui accompagne au niveau universitaire le projet UrbanLoop, un mode de transport urbain qui se veut révolutionnaire. Mais d’abord, j’ai discuté avec Delphine Janicot, directrice de la communication chez Urby, une entreprise opérateur du groupe La Poste, spécialisée dans la livraison de colis de plus de 30 kilos.

A l’heure de la livraison instantanée et du transport de marchandises express, peut-on encore rêver d’une logistique verte ? De quelle façon les industriels parviennent-ils à réinventer les modes de transport pour limiter l’impact environnemental de la chaîne logistique ?

C’est ce que nous allons découvrir dans ce premier épisode de la série « Réinventer les transports » qui nous éclairera sur les transports durables de demain.

Rencontre avec Pascal Nouvellon, président de Watéa by Michelin, une solution de mobilité électrique utilitaire. Nous échangerons également avec Stefan Gallard directeur marketing de Grain de Sail, une entreprise française de torréfaction (mais pas que), qui transporte ses marchandises en voilier à travers l’Atlantique. Mais pour commencer, j’ai demandé à Laure Mandaron, directrice RSE au sein de La Poste, s’il était possible d’évaluer l’impact environnemental de la chaîne de transport de marchandises.

Bonne écoute !

À l’échelle mondiale comme à l’échelle française, le secteur de la construction se situe sur le podium des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Ces émissions sont la conséquence directe de l’utilisation d’énergie, bien sûr, mais aussi des procédés industriels, notamment pour fabriquer de nouveaux matériaux. La gestion des déchets pose également problème, puisque dans ce secteur, les mises en décharges représentent une partie écrasante des émissions de gaz à effet de serre. Alors, que faire ? Certains acteurs du bâtiment misent sur l’économie circulaire. Mais comment peut-elle répondre aux enjeux du secteur de la construction ?

Le projet de loi sur la Réglementation Environnementale 2020 aura par exemple pour objectif d'analyser le cycle de vie des éléments inhérents au secteur de la construction ainsi que l'impact environnemental des bâtiments neufs, ce qui imposera nécessairement de prendre du recul sur les méthodes et matériaux utilisés pour les construire. Une possible porte ouverte à l'économie circulaire !

Nous sommes donc partis en reportage chez Mineka , une association qui exerce une activité de conseil en réemploi en banlieue lyonnaise, pour en savoir sur les enjeux de l'économie circulaire dans le secteur de la construction. Eléments de réponse avec Pénélope Lallemand, chargée de projet

Pour mettre en perspective les inspirations de cette rencontre, regards croisés avec Benjamin Perrin, en charge de l'innovation et de la transformation chez Eiffage Construction, et Isabelle Lardin, en charge de l'économie circulaire à la Mairie de Paris.

Si l’on veut changer les choses face à la crise écologique et aux inégalités d’ordre social, le monde de l'entreprenariat a évidemment un rôle à jouer. Mais concrètement, comment agir ? Qu'est-ce qu'une entreprise peut faire à son échelle pour favoriser un monde plus durable, et plus humain ?

Il existe en France au moins deux labels qui permettent aux entreprises de s'inscrire dans une démarche vertueuse. Il s'agit du statut de société à mission et du label B-Corporation, ou B-Corp pour les intimes. Ces labels, bien qu'ils fonctionnent l'un et l'autre tout à fait différemment, permettent d'officialiser l'engagement des entreprises. Pour cela nous avons récolter les témoignages de trois entreprises engagées : Nature & Découvertes, Gift for a change et Utopies.

Alors, green-washing ou véritable marqueur éthique ? 

Voilà plus d'un an que nos vies ont été bousculées par le coronavirus. Plus d'un an que nous avons appris la distanciation sociale, le télétravail et la collaboration par écrans interposés.

Mais comment innover, créer et échanger dans ce contexte ? Voici le bilan de trois acteurs de l'innovation, dans les coulisses d'APRR, de GRTGaz et au coeur du labo pharmaceutique Boehringer Ingelheim.

La transition numérique et transition écologique sont-elles compatibles ?

Dans ce nouvel épisode de L'Étincelle, trois invités apportent des éléments de réponse à ces questions : Christine Giraudon-Charrier travaille pour CITIZ, le service d'autopartage développé par LPA, Marc Vautier travaille pour Orange et Arnaud Legrand a fondé Energiency. Ils nous présentent tous les trois des initiatives numériques mises en place au sein de leur entreprise et qui vont dans le sens de la transition écologique. 

En France, les émissions de gaz à effet de serre dues au transport routier ne cessent d’augmenter. Face au dérèglement climatique, le développement d’énergies plus vertes qui prendraient le relais du pétrole est donc en pleine expansion. Gaz, électricité, hydrogène : plusieurs carburants alternatifs sont déjà apparus sur le marché. Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs atouts, leurs limites ? À quoi ressemblera la mobilité de demain ?

"L'étincelle" un podcast SPARK LAB

Réalisé par Pauline BOULET