Los Hinchas Football

Si la ligne directe entre Buenos Aires et Paris devait porter un nom, ce serait sans aucun doute celui de Carlos Bianchi. Ce Porteño a fait ses premiers pas du côté de Vélez Sarsfield, avant de marquer le championnat français de son empreinte en tant que Goleador. Carlos Bianchi y a gravé ses lettres de noblesse, avant de troquer maillot et short pour le costume d’entraîneur.

Sur le banc de touche, Carlos Bianchi, le buteur, est devenu Carlos Bianchi, le Virrey (ou vice-roi), menant son club de toujours, Vélez, à un exploit incroyable : régner sur le toit du monde après une victoire en Coupe Intercontinentale face à l’AC Milan.

Il rééditera cet exploit à deux autres reprises, cette fois-ci avec Boca Juniors, grâce à ce que l’on appelle la “méthode Bianchi” — une méthode qui connaîtra aussi ses propres revers.

Dans l’épisode du jour, nous revenons sur le parcours de Carlos Bianchi, figure historique du football, aussi bien en France qu’en Argentine.

Bien qu’aujourd’hui José Mourinho soit devenu une figure incontournable du football du XXIe siècle, rien, dans ses débuts, ne laissait présager qu’il deviendrait l’acteur prépondérant qu’il est aujourd’hui.

De sa modeste carrière de joueur à son rôle de traducteur auprès de Bobby Robson, en passant par les bancs de l’université, les débuts de parcours de l’entraîneur portugais n’ont pas été des plus linéaires.

Dans l’épisode de cette semaine, accompagné de Simon Kuper, nous revenons sur la jeunesse et les débuts de carrière de celui qui, après avoir soulevé la Ligue des champions avec le FC Porto en 2004, deviendra The Special One.

L’été dernier, un coup de tonnerre a frappé le football français. Le sextuple champion de France, les Girondins de Bordeaux, club phare de notre football, ont été officiellement rétrogradés administrativement en National 2, l’équivalent de la quatrième division. La faute à une situation économique catastrophique.

Si des responsabilités de cette catastrophe sont à imputer au propriétaire actuel, Gérard Lopez, il n’est pas l’unique responsable de ce marasme.

Avec David Gluzman, banquier d’affaires et amoureux des Girondins de Bordeaux, nous retraçons la longue chute qui mènera le club à la catastrophe et qui démarrera aux lendemains du titre de champion de France de 2009.

À leur arrivée à la tête du Paris Saint-Germain en 2011, QSI et Nasser Al-Khelaifi s’étaient fixé comme objectif de former le nouveau Messi, tout en s’appuyant sur le centre de formation. Si le premier objectif n’a pas (encore ?) été atteint, le second, lui, l’a été.

Depuis près de quinze ans, de nombreux joueurs formés au sein du club parisien ont réussi à se faire une place dans un effectif où les stars étaient légion.

Et ce n’est pas l’arrivée de Luis Enrique au PSG qui inversera cette tendance. Sous son mandat, de plus en plus de jeunes issus du centre de formation, les Titis, sont récompensés par du temps de jeu avec l’équipe première.

Avec Yacine Hamened, chroniqueur chez Paris United, membre du Club des 5 et auteur du livre "Les hors-jeu du football français : le coup de gueule d’un éducateur" nous revenons sur le travail de fond effectué par le Paris Saint-Germain, mais aussi sur les limites auxquelles le club fait encore face concernant le développement et la valorisation de ses jeunes joueurs.

Après avoir passé des décennies dans le ventre mou du championnat de première division portugaise, le S.C. Braga s’est imposé, depuis le début des années 2000, comme la quatrième place du football local.

Grâce à la vision d’un président jeune et ambitieux, le club a réduit son écart avec les trois grands du championnat, saison après saison, et se retrouve aujourd’hui à participer aux diverses compétitions européennes, avec comme point d’orgue la finale de l’Europa League en 2011, perdue face au voisin de Porto.

Avec Matthieu Monteiro, socio du S.C. Braga et chroniqueur pour le média Golaço TV, nous revenons longuement sur la croissance exponentielle du club au cours des 20 dernières années et les défis futurs qui s’offrent à lui, avec comme objectif premier la conquête de son premier titre de champion du Portugal.

Après plusieurs saisons cauchemardesques, l'Olympique de Marseille retrouve l'Europe lors de la saison 2003-2004.

Si, sur le plan national, cette saison sera une déception, elle prendra une toute autre tournure sur la scène européenne. Porté par un Didier Drogba en feu, l'OM affrontera, tout au long de sa campagne, le gratin du football européen.

Dans l'épisode du jour, nous revenons, avec Malik sur cette saison marquante, bien que mitigée, qui verra tout Marseille se mettre à rêver d'un second sacre européen. Des rêves qui exploseront aux portes de la victoire finale et qui laisseront place aux cauchemars de Göteborg.

Depuis quelques années, le groundhopping, une pratique qui consiste à visiter des stades tout en embrassant le tourisme local, est de plus en plus en vogue. Originaire d'Angleterre, le groundhopping est aujourd'hui adopté par un grand nombre d'amateurs de football en Europe.

Avec Killian Bertrand, groundhopper passionné connu sous le nom de @KillianB22 sur X, et auteur du livre Le Chant des Stades, nous plongeons dans les origines du groundhopping et explorons son développement depuis son apparition à la fin des années 80.

Historiquement, l’Italie est une nation dominante du football. Bien que la sélection nationale ait remporté l’Euro 2020, elle est dans un long et profond déclin depuis sa victoire lors de la Coupe du Monde 2006.

La faute à un manque de renouvellement des générations, conséquence de problèmes structurels profonds auxquels l’Italie du football est confrontée lorsqu’il s’agit de valoriser ses jeunes pépites.

Avec Vito du compte X @BVL_21, nous effectuons un état des lieux complet du Calcio italien et revenons sur les différents problèmes structurels liés au développement des jeunes joueurs, ainsi que sur les différentes solutions qui permettraient d’amorcer le retour de l’Italie aux premiers plans du football mondial.

Alors que la majorité des observateurs ne donnait pas cher de sa peau, la sélection de Roumanie a su créer la surprise lors de l'Euro 2024 en se hissant en huitièmes de finale après avoir notamment décroché la victoire face à l'Ukraine et arraché le point du match nul face à la Belgique. Une qualification historique puisque la dernière remontait à la Coupe du Monde 1998.

Avec Alexandre Lazar, journaliste chez So Foot et gérant du compte X @FootRoumain, nous revenons à la genèse de l'exploit roumain. Une genèse qui nous renvoie au sein de la diaspora roumaine éparpillée aux quatre coins du globe et qui, avec les joueurs locaux, ainsi qu'avec les supporters, aura su fédérer l'unité nationale tout au long de la compétition.

À l’occasion de l’Euro 2024, Los Hinchas Football lance une mini-série intitulée "Les Grandes Heures de l’Euro". Cette série de 10 épisodes explore les moments marquants qui ont façonné la grandeur de cette compétition emblématique. Les épisodes de ce podcast seront diffusés tous les mardis et vendredis.

Dans l’épisode du jour, nous nous replongeons dans le parcours de l’Espagne lors de l’Euro 2008. Une jeune sélection espagnole qui impressionnera le monde du football grâce à son jeu léché, orienté vers l’attaque, et qui remportera son premier trophée depuis l’Euro de 1964. Un triomphe qui contrastera avec le quotidien des citoyens, puisqu’il surviendra à une époque où la société espagnole est touchée de plein fouet par la crise économique.