Le 18 novembre à 12h30, Nicolas Stoquer dévoilait les zones d’ombre de la relation Macron–Trogneux et le tabou médiatique sur le détournement de mineur qui hante l’Élysée, en direct sur Géopolitique Profonde. 

Le tabou français autour de la relation Brigitte et Emmanuel Macron 

L’union Macron-Trogneux, érigée en romance atypique, dissimule une relation entre un adolescent de treize ans et son enseignante mariée. Ce lien, sanctifié par les médias, évoque pourtant un détournement de mineur. Là où d’autres sont attaqués pour moins, cette affaire fut couverte d’éloges. Le récit du « brillant élève amoureux de sa professeure » masque une transgression du code pénal. 

Emmanuel Macron était élève au collège jésuite d’Amiens ; Brigitte Trogneux, mariée, enseignait le français et dirigeait l’atelier théâtre. Selon la version officielle, leur lien aurait commencé en classe de seconde. Des sources, comme Natacha Rey, avancent la classe de troisième, à treize ans. Vingt-quatre ans d’écart, un lien d’autorité éducatif : dans n’importe quelle autre situation, un tel contexte aurait déclenché une tempête judiciaire. Ici, l’omerta a prévalu. 

Une construction narrative pour blanchir l’inacceptable 

Les médias ont requalifié ce scandale en idylle hors norme. Brigitte devient muse, Emmanuel prodige. Une inversion des rôles stratégique : le mineur est séducteur, la professeure subjuguée. Cette version a neutralisé toute accusation d’abus d’autorité. École, famille, institutions ont préféré glorifier un futur président que questionner une relation dérangeante. 

Cette opération révèle les rouages du système macronien : manipuler les récits, imposer l’émotion contre le droit. Ce qui devait être dénoncé est devenu preuve de modernité. Les mêmes journalistes qui harcèlent des élus d’opposition ont sanctifié ce couple, incarnation d’une élite au-dessus des lois. L’État moral remplace l’État de droit. 

Une affaire politique étouffée par raison d’État 

L’omerta révèle la nature du pouvoir macronien : un système de cooptation protégeant un projet politique dès l’adolescence. Le mythe du jeune inspiré par sa professeure n’est pas fortuit, mais conçu pour légitimer sa singularité. En gommant la dimension problématique, le récit a imposé une figure providentielle au détriment de toute éthique. 

Une telle affaire aurait fait tomber n’importe quel dirigeant. Mais ici, justice, presse et élites ont protégé leur champion. Ce mensonge fondateur illustre la déchéance morale de la classe dirigeante. 

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