Comment les réseaux sociaux sont-ils devenus les monstres que nous connaissons aujourd'hui ? Peut-on encore les contrôler et juguler leurs effets pervers ? Réflexions d'un pionnier de l'informatique qui a vu naître Google. 

Serge Abiteboul est une personnalité éminente de l'informatique. Chercheur à l'INRIA et à l'Ecole Normale Supérieure, membre du collège de l'ARCEP (autorité de régulation des télécoms), il a vu naître Google et il a examiné les mécanismes de régulation de Facebook. Co-auteur, avec Jean Cattan, du livre "Nous sommes les réseaux sociaux" (éditions Odile Jacob), il revient sur la dérive des réseaux sociaux, due, selon lui, aux comportements des humains bien plus qu'aux outils informatiques.

(Rediffusion de l'interview du 24/10/2022)

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Sommes-nous prêts pour la réalité virtuelle ? Selon Philippe Fuchs, ancien professeur-chercheur en VR à l'école des Mines, la VR se heurte à des contraintes humaines physiologiques.

Pour Philippe Fuchs, rien ne s'oppose à ce que l'on porte un casque de réalité virtuelle pendant des heures. En revanche, toutes les applications ne sont pas utiles. Selon lui, les projets de bureau virtuel de Meta sont une aberration. La VR se heurte à des limites imposées par l'être humain, comme les contraintes de l'accomodation optique. Selon ce scientifique, il faudrait des casque avec une très haute résolution, de l'ordre de 32 000 pixels, pour offrir une qualité optique satisfaisante pour certaines applications bureautiques. 

(Rediffusion de l'interview du 21/02/23)

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Le metavers n'est pas encore une réalité mais il suscite déjà autant d'avis positifs que négatifs. De quoi s'agit-il exactement ? Que peut-on en attendre ? 

Derrière le mot metavers se cachent de nouvelles interfaces à base de réalité virtuelle et des grandes idées de refonte de l'économie numérique sur la base du Web 3. Comment s'y retrouver ? Quelles pourront être les applications concrètes ? Pourquoi le metavers ne parvient-il pas à séduire ? Réponses de Philippe Rodriguez, directeur de la banque d'affaires Avolta, auteur du livre "La Révolution Metavers" (Dunod).

(Rediffusion de l'interview du 10/11/22)

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Le metavers n’est pas mort, il bouge encore !  Même si le buz a fait place à une forme de désenchantement, le sujet demeure passionnant d'un point de vue technologique et économique.

On en a beaucoup parlé du metavers en 2022, et puis le soufflé est un peu retombé. Pourtant, quel que soit le nom qu'on leur donne, les projets d'univers et d'applications immersive demeurent d'actualité. Meta et Apple préparent leurs futurs casques AR/VR. 

Lucas Perraudin, dirigeant de la société de conseil Mul Digital, est spécialiste du secteur. Il analyse le phénomène metavers et donne sa vision des potentialités. Selon lui, le metavers pourrait changer beaucoup de choses pour les entreprises. Ce serait même un futur Eldorado pour les influenceurs. Une interview qui aide à prendre un peu de recul par rapprot à un sujet surmédiatisé mais parfois incompris.

(Rediffusion de l'interview du 25/06/22)

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Ancien responsable d'Orange en Californie, consultant spécialiste de la tech américaine, George Nahon analyse l’impact à venir de l’IA dans différents secteurs. Il rappelle que l’intelligence artificielle nourrit autant d’espoir que de craintes. Alors que les pessimistes s'opposent de plus en plus aux optimistes, il apporte un regard neutre et pragmatique sur le phénomène. 

(Rediffusion du 06/05/23)

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Chercheuse au CNRS, professeur à la Sorbonne, spécialiste de l’informatique appliquée aux sciences sociales, auteure notamment de « Des robots et des hommes » (Plon, 2017) et « Les robots émotionnels » (L'Observatoire, 2019), Laurence Devillers étudie l'effet des intelligences artificielles conversationnelles sur nos comportements. A force de ressembler de plus en plus à des créatures humaines, il y a un risque de confusion avec le réel. Dans cette interview, on parle d’éthique et de nudge, cette influence invisible potentiellement exercée par les robots. Un entretien qui prend tout son sens depuis l’apparition des intelligences artificielles génératives accessibles à tous.   

(Rediffusion du 18/12/21)

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Faut-il se méfier des algorithmes ? Aurélie Jean décrypte nos relations avec ces nouvelles créatures numériques. 

Réseaux sociaux, reconnaissance faciale, justice assistée par ordinateur... L'IA est partout désormais. Aurélie Jean, docteur en science, chercheuse et entrepreneuse, autrice de plusieurs livres sur l'informatique, nous explique la logique des algorithmes. Lorsque cette interview a été enregistrée, l'algorithme de recommandation de Facebook était dans l’oeil du cyclone. Aujourd'hui, les questions de fond soulevées à l’époque sont toujours d’actualité.

(Rediffusion de l'interview du 06/11/21)

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Optimiser le stockage des données des entreprises permet de prolonger la durée de vie des matériels et ainsi de réduire l'impact environnemental du numérique. 

L’essentiel du poids environnemental du numérique est constitué par la fabrication des équipements. La société spécialisée Datacore, spécialisée dans la virtualisation des serveurs, affirme que ses technologies brevetées permettent d'allonger la durée de vie des serveurs en entreprises en optimisant le stockage. Ce type d'innovations peut contribuer à réduire le poids environnemental des centres de données (data centers), tout en permettant des économies financières.

(Interview extraite de l'émission Objectif 2050 du 29/07/23.)

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[PARTENARIAT]  Réduire la consommation énergétique des centres de données, ça passe aussi par l'écriture de code informatique moins énergivore. L'opérateur Orange mène plusieurs projets de recherche en ce sens. 

Le code informatique constitue l'un des leviers permettant de réduire la consommation électrique, et donc l'impact environnemental, du numérique et en particulier les data centers. Le centre de recherche du groupe Orange travaille sur un projet nommé Power API (en partenariat avec INRIA, OVHcloud et Davidson Consulting) qui vise à évaluer avec finesse les éléments de codes les plus énergivores afin de les optimiser. Cela pourrait permettre d’économiser « jusqu’à 30% d’électricité », estiment les chercheurs. Un autre programme de recherche, baptisé Distiller, a pour objet de quantifier et d’optimiser l’utilisation des ressources matérielles en fonction du type de code créé par les développeurs.

(Version intégrale de l'interview diffusée dans l'émission Objectif 2050 du 29/07/23)

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De l’eau pour rafraichir le nuage. L’hébergeur français OVHcloud a développé plusieurs techniques originales pour économiser l'énergie et réduire l'impact environnemental de ses centres de données.

Il faut de l'eau pour le nuage ! Le leader français du cloud OVHcloud a développé, il y a plus d’une vingtaine d’années, un système de refroidissement par eau en circuit fermé (watercooling) pour ses data centers. Inventé par le père du fondateur de la société, Octave Klaba, ce procédé innovant se veut particulièrement efficace pour dissiper la chaleur produite par les serveurs, tout en ayant un impact limité sur l'environnement. L'entreprise, basée dans les Hauts de France, a développé aussi d’autres techniques évoluées visant à réduire l’impact environnemental de ses fermes de serveurs. 

(Version intégrale de l'interview diffusée dans l'émission Objecfif 2050 du 29/07/23)

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