Share Pas Convaincue - L'éloquence au féminin
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By Isabelle Chataignier
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The podcast currently has 29 episodes available.
Paroles d’oratrice, ce sont des épisodes où on parle des femmes qui parlent.
Et pour ce premier épisode de Paroles d'oratrice de la deuxième saison de Pas Convaincue, je reçois Salomé Berlioux, entrepreneure sociale, fondatrice de l'association Chemins d'Avenir, et autrice de deux ouvrages : Les Invisibles de la République (Robert Laffont, 2019) et La Peau des pêches (Stock, 2021).
Deuxième saison de "Pas Convaincue" et nouveau portrait d'oratrice !
Dans cet épisode, nous allons dresser le portrait oratoire de Michelle Obama, ancienne avocate et surtout ancienne First Lady (2009-2013).
Comment Michelle Obama, femme de franc parler, fut conduite à "lisser" son image par des conseillers pour endosser le rôle de Première dame, avant de reprendre le contrôle de son expression, pour endosser le rôle de la militante...
Rhétorique, ethos, et théorie des rôles, c'est au cœur de l'épisode de cette semaine !
Dans l’épisode précédent de ce podcast, nous avons exploré en quoi consistait le piège de la « double contrainte ».
Pour rappel la double contrainte, c’est cette situation désagréable où une oratrice se voit demander d’adopter deux attitudes contradictoires et incompatibles.
Ce deuxième épisode est l’occasion de passer du diagnostic au traitement.
Dans ce podcast, on parle régulièrement de la notion de « double standard ».
C’est-à-dire la tendance que l’on a d’en attendre plus des oratrices que des orateurs, ou de ne pas pardonner à certaines femmes des erreurs ou manquements aux canons de la rhétorique.
Pour ne reprendre qu’un seul exemple (que l’on a déjà eu l’occasion d’aborder dans le troisième épisode de ce podcast) de nombreuses études ont pu démonter qu’un auditoire se montre bien plus sévère avec les femmes qui se mettent en colère (colère perçue comme un signe d’agressivité ou de perte de contrôle) qu’avec les hommes (chez qui la colère est perçue comme un signe d’affirmation).
Mais il y a un autre phénomène qui fait peser chez les oratrices une difficulté supplémentaire lorsqu’il s’agit de convaincre : ce phénomène, c’est celui de la « double contrainte ».
Alors en quoi consiste cette notion moins connue que la première que nous avons pourtant déjà toutes rencontré (souvent sans le savoir) ?
Réponse dans cet épisode !
Dans cet épisode, on va aborder ce qui constitue l’une des qualités principales que doivent rechercher toutes les oratrices (et de manière générale, tous les orateurs !)
En effet, pour que le public accroche à vos idées et à votre récit, il faut que votre parole possède cette vertu parfois aussi difficile à obtenir qu’à décrire : l’authenticité.
Dans le cas contraire, le risque est de se retrouver étrangère à sa propre parole, voire de tenter de jouer d’un effet de style qui passe au final totalement à côté de son objectif.
C’est notamment ce qu’a vécu Nathalie Loiseau lorsque cette dernière a annoncé sa candidature aux élections européennes lors de l’Émission Politique sur France 2, après avoir juré une heure plus tôt qu’elle ne serait pas candidate.
Alors, comment faire pour cultiver cette authenticité parfois si délicate à manier dans le monde de l’entreprise ?
Comment se réapproprier un message à transmettre afin de faire usage de sa parole avec franchise et sincérité ?
Pour le savoir, rendez-vous dans l’épisode 25 de Pas Convaincue !
Comment obtenir le fameux "esprit de répartie ?"
Dans ce podcast, nous avons déjà eu l’occasion de voir comment il était possible d’adopter de meilleures stratégies argumentatives, des structures pour ordonner son propos ou bien des conseils pour mieux négocier.
Des points où (en général) l’oratrice dispose de temps pour se préparer.
Mais aujourd’hui, on va traiter de ce qui se passe dans l’instant.
De la fulgurance, de l’exercice de style par excellence qui permet de briller et de remporter parfois une bataille d’arguments : l’esprit de répartie.
De mon expérience, je peux vous dire que la répartie, c’est souvent ce que les personnes avec qui je travaille recherche le plus.
Pas simplement pour marquer des points ou faire forte impression, mais surtout pour apprendre à répondre aux tentatives de déstabilisation et autres attaques ad hominem qui ne visent qu’à atteindre la légitimité de l’oratrice.
Alors comment faire pour mieux contrer ? Est-il possible d’améliorer sa répartie ?
Réponse dans ce nouvel épisode de "Pas Convaincue" !
Dans cet épisode, on va s’arrêter sur une personnalité dont vous êtes nombreuses (et nombreux !) à m’avoir demandé le portrait : la journaliste Apolline de Malherbe.
Avec une question en filigrane : peut-on parler d’oratrice dans le cas d’une journaliste ?
En effet l’interview n’est pas forcément un exercice de conviction mais vise plutôt théoriquement à faire émerger la vérité. Cependant, cet exercice partage de nombreux points communs avec le débat qui est au cœur de la rhétorique.
Rien que pour ça, les techniques d’interviews utilisées par Apolline de Malherbe méritent bien un épisode !
Alors comment définir le "style Apolline de Malherbe" ?
En quoi son usage des questions diffère d’une autre femme journaliste déjà citée ici, à savoir Elise Lucet ?
Et comment fait-elle pour contrer les rapports de force qui émergent souvent lors des interviews politiques ?
Pour le savoir, rendez-vous dans l’épisode 23 de Pas Convaincue !
Dans cet épisode, on va rentrer dans le dur de la négociation et parler des cas où négocier constitue une épreuve nerveuse et où les parties sont prêtes à tout pour gagner, y compris à user de méthodes déloyales.
Et en la matière, une série dépeint ce schéma avec brio : la série Succession.
Cette fiction est inspirée de faits réels, à savoir l’empire du milliardaire Rupert Murdoch et ses relations tortueuses avec ses enfants, tour à tour désignés comme héritiers avant d’être finalement écartés.
Dans la série Succession, le personnage féminin de Shiv Roy est particulièrement intéressant sur ce point car dans les nombreuses scènes de négociation qui parsèment la série, elle est capable du meilleur comme du pire.
Et le meilleur a souvent un dénominateur commun : la fameuse assertivité.
Alors qu’est-ce que l’assertivité si souvent invoquée sur LinkedIn ?
Comment s’en servir en négociation et, de manière générale, dans toute situation difficile ou conflictuelle ?
Pour le savoir, rendez-vous dans l’épisode 22 de Pas Convaincue !
Dans cet épisode, on continue de combattre les préjugés sur les femmes et la négociation à travers une technique qui a fait ses preuves en la matière : la négociation raisonnée.
Et pour cela, quoi de mieux que de partir d’une coalition de femmes ?
La « Womens’ Coalition » est un mouvement né durant les années 90 en Irlande du Nord, durant le conflit sanglant opposant les loyalistes majoritairement protestants et les républicains principalement catholiques.
A travers cet exemple historique, nous verrons comment un groupe de femmes issues de divers horizons politiques, religieux et sociaux a contribué à mettre fin à des décennies d’affrontements, en utilisant notamment les techniques de négociation raisonnée.
Dans cet épisode, on va parler d’un stéréotype qui a la vie dure : celui selon lequel les femmes n’aimeraient pas, ou n’oseraient pas négocier !
Ce mythe a été employé très souvent aux Etats-Unis et ailleurs pour justifier le fameux « gender gap » (l’écart de salaire H/F).
Parce que les femmes ne demanderaient rien et se sentiraient mal à l’aise, alors elles n’obtiendraient pas d’augmentation et négocieraient moins bien leurs salaires d’embauche que les hommes.
Mais alors, ce mythe dit-il vrai ?
Et une bonne négociation, ça consiste en quoi ?
Pour mieux comprendre comment bien négocier, nous partirons d’un exemple concret : l’échec de la concertation sur la réforme des retraites menée par Elisabeth Borne.
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