Le 15 novembre 2025 à 19h, Pierre Conesa, Laurent Artur du Plessis, Olivier Piacentini et Patrice Magneron étaient les invités de Nicolas Stoquer, en direct sur Géopolitique Profonde.

Pierre Conesa est un ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense et un essayiste reconnu pour son expertise en relations internationales. Agrégé d’histoire, il a contribué à la création de la Délégation aux Affaires stratégiques.

Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu. Dans “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques actuelles et les stratégies des grandes puissances.

Olivier Piacentini est un essayiste, diplômé de Sciences Po Paris, spécialisé en mondialisation et géopolitique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « La chute finale : l’Occident survivra-t-il ? ».

Patrice Magneron est président de l’association IDNF, qui œuvre au rapprochement entre militaires et civils, autour des valeurs de patriotisme et d’identité nationale.

L’Europe déchue face à la mémoire profanée

Le sacrifice de nos aînés a été trahi. Ce qu’ils ont offert pour la liberté est devenu un simulacre. Un vétéran britannique, larmes aux yeux, murmure : « Le sacrifice n’en valait pas la peine. » Le Royaume-Uni est en déclin, et la France suit : une tombe de héros profanée à Thézillieu symbolise l’effondrement d’une nation. Le souvenir s’efface, remplacé par la honte. On célèbre la repentance, non la liberté.

L’Europe vit dans l’amnésie. Les anciens combattants voient leurs héritiers soumis à Bruxelles, à l’idéologie OTAN, à une économie de prédation. Le sacrifice a cédé la place à la soumission. Le drapeau européen remplace les nationaux, la foi patriotique disparaît. L’Europe a troqué la grandeur contre une stabilité factice. Tout s’écroule.

Le renoncement programmé des nations européennes

Ce renoncement est le fruit d’un projet : désarmement moral, culturel et politique. Les élites ont vidé les peuples de leur souveraineté. Le vétéran pleure un pays devenu colonie idéologique. La France sombre dans un chaos identitaire. La République a troqué la transcendance contre la tiédeur.

Le marasme économique n’est que le symptôme d’une faillite de l’âme. Saturés d’idéologie, les peuples ne savent plus pour quoi vivre. Le pillage d’une tombe héroïque symbolise un suicide spirituel.

Le réveil des consciences ou la mort des nations

Mais une flamme subsiste. La colère, l’indignation, doivent devenir révolte morale. L’Europe ne sera sauvée que par ses peuples debout. Chaque tombe profanée rappelle : nous sommes les héritiers d’un combat pour la vraie liberté.

Retrouver la souveraineté exige un courage inédit. La mémoire n’est pas un rituel, mais une mission. Se ressaisir ou mourir.

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