Ce n'était pas forcément le cas au début du siècle, mais il semblerait que le cinéma français en pince aujourd'hui pour les musiciennes et les musiciens issu.e.s de la scène électronique hexagonale : Chloé, Para One, Arnaud Rebotini, Laurent Garnier, Agoria, Rone... pour n'en citer que quelques-uns. Et pour tout vous dire ça fait bien plaisir car malgré plus de 30 ans d'existence, un musée à Détroit, des récompenses, un engouement public et j'en passe, c'est comme si les musiques électroniques devaient encore démontrer leur légitimité, si l'on en juge par la répression dont elles font parfois toujours l'objet dans certains pays. Ce qui fait plaisir aussi c'est de voir aussi comment la musique à l'image permet à des artistes aux univers parfois singuliers, qui ne caracolent pas en tête des streams, de continuer à vivre de leur passion. Au-delà de ces considérations, c'est vrai que dans sa nature aussi la musique électronique est un formidable outil d'expression pour une nouvelle garde de cinéastes, comme par exemple le duo FGKO, qui dont le dernier film vient de sortir en salles. Un film dont le titre est déjà tout un univers sonore en soi qui a sans doute inspiré mon invité du jour quand il s'est attaqué à la bande originale. Ce film il s'appelle, Du crépitement sous les néons, et celui qui signe cette BO, c'est le musicien parisien, Saycet. Place des Fêtes épisode 180, en direct sur tsugiradio.fr.
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